Elle est blessante avec ses proches. Pas blessante comme un masse que l'on abat sur un poteau pour l'enfoncer, blessante comme une lame effilée qui vous transperce de tout les côtés, qui vous fait vous vider de votre sang. Elle ne veut blesser personne, mais elle le fait. Par épuisement mental, par saturation elle dit des choses blessantes et elle ne s'en rend compte qu'après, ça la rend malade mais elle ne veut surtout pas s'excuser elle a peur de paraître malsaine alors elle se renferme et pense à ce venin qui sort de sa bouche. Elle se maudit, elle sait que les mots blessent, pas comme quand on nous donne un coup de poing dans la mâchoire. Plutôt comme une noyade comme un submergement d'émotions, un cœur qui bat mal, une respiration saccadée. Les mots sont durs plus durs que les poings d'un boxeur, ils blessent plus rapidement qu'une flèche et elle les utilise mal, elle est fatiguée. Elle veut retrouver son chez soi, son véritable chez soi pas ce milieu d'anxiété trop lourd pour ses épaules fragiles. Alors elle utilise les mots qui blessent et elle se maudit encore et toujours elle a envie de disparaître. Les mots qui blessent ne laisse aucune chance de réparation, les mots qui blessent sont tranchants, comme cette lame aiguisée prête à vous transpercer le corps.
Margaux
VOUS LISEZ
Elle court
SpiritualC'est pas drôle c'est pas une histoire c'est rien qu'un égarement, c'est rien qu'un amas de pensées confuses, brouillonnes qui sortent de sa tête et viennent se figer sur des pages.