The True Value of Love tome I & II {L.S} (EN CORRECTION)

Chapitre deux

Pdv Harry

Ma tête bascule en arrière contre le canapé, laissant de légers soupirs de satisfaction sortir de ma bouche alors qu'Antonella est agenouillée entre mes jambes écartées, me faisant une branlette dont elle seule a le secret. Je passe l'une de mes mains dans ses cheveux chocolat, qui tombent sur sa poitrine, et j'exerce une pression plus forte sur sa tête, l'obligeant à prendre davantage ma queue au fond de sa gorge jusqu'à ce que je vienne. Elle avale sans broncher avant de se retirer et de se remettre debout en essuyant sa bouche. Je soupire de satisfaction avant de prendre une clope sur la table basse, et elle en fait de même en se posant près de moi.

Je remonte mon jeans, la clope coincée entre mes lèvres.

— Mon frère te tuerait s'il savait, rit-elle.

— Il doit bien le savoir, vu la réputation que tu te trimballes.

Elle roule des yeux en tirant sur sa cigarette.

Antonella Polo, la petite sœur de Mathias Polo, qui n'est autre que le meilleur ami de mon grand frère, Peter, le chef du gang du quartier Milano. Cette fille, je la connais depuis mon berceau. Je ne l'aimais pas vraiment jusqu'à ce qu'elle se retrouve à quatre pattes dans mon lit lors de nos quinze ans. Ce qui est drôle dans l'histoire, c'est qu'elle persiste à croire que tout le monde la voit comme une sainte, surtout son frère. Enfin, du moins, il pensait réellement ça d'elle jusqu'à ce qu'il entende Ryan, l'un de nos meilleurs amis, dire à quel point c'était une chienne au lit. Ryan se l'est faite avec Tonio, le cousin de Zayn ; elle a fait pire qu'une petite partouze, croyez-moi. Disons qu'en termes de grosse salope, elle détient la médaille du quartier, pour ne pas nous déplaire honnêtement. On a besoin de se vider les couilles, et je ne me plaindrais certainement pas.

La porte s'ouvre soudainement, Zayn apparaît avec Donia, une pote d'enfance du quartier comme la plupart des gens que nous connaissons. C'est une petite brune frisée aux yeux verts qui a notre âge, vingt-et-un ans, avec un corps assez avantageux, comme la plupart des filles du quartier. La sang latino y joue pas mal, et on ne va très certainement pas s'en plaindre non plus.

— On dérange ? lance Donia d'un sourire en coin.

— On vient de finir.

Elle renifle du nez et s'assoit près d'Antonella, qui se recoiffe. Zayn se met à mes côtés en posant ses pieds sur la table basse. Il commence à rouler un pétard, il me tend une feuille et du tabac, et je me redresse pour effriter le shit sur la table.

— J'ai demandé à Liam. Il n'en sait rien.

— Et tu le crois sur parole ? demande Donia en recrachant la fumée de sa cigarette.

— Il est peut-être un fils à papa, mais je le connais depuis pas mal de temps pour le croire sur parole, rétorque-t-il.

Je ne le contredirais pas. Même si la confiance règne surtout au sein du gang et du quartier Milano, Liam est le seul mec en dehors d'ici et qui plus est, friqué, en qui je fais confiance. C'est un des rares mecs pétés de fric qui est posé, sans prise de tête et surtout, qui a l'esprit terre à terre. Rare de nos jours, et surtout pour quelqu'un habitant dans le quartier centre.

— Je pense qu'on devrait pister le gamin de la dernière fois. Celui qui voulait 500 livres de drogues, rit-il. Même si, comme je t'ai dit, je doute que ça soit lui. À moins d'être con à ce point, il n'aurait pas pris le risque de demander autant en une seule fois.

— Justement, commence Donia, et je lèche la feuille pour pouvoir la rouler, la tête tournée vers elle. Il a peut-être fait ça pour passer inaperçu.