Aube, montre-toi

Chapitre 1

Je tenais juste à dire que je n'ai vu que cinq épisodes de vnc MDRRR bon du coup jpense que j'ai pas eu de problèmes avec le caractère des personnages je suis plutôt doué avec ça mais pour tout ce qui est histoire faut pas prendre ce que je dis à la lettre voilà bonne lecture!

- Eh, Noé !

- Oui ? Qu'est-ce que tu fais ?!

Le cœur de Noé allait l'abandonner. Perché sur les toits de Paris, Vanitas sautait d'une tuile à l'autre, sans se soucier du vide sous ses pieds. De là où se trouvait Noé, il était incapable de distinguer l'expression qu'affichait Vanitas. Mais son désir de liberté lui laissait penser qu'il n'était on ne peut plus heureux.

- Comment es-tu grimpé là-haut en peine quelques instants ?! lui hurla Noé, affolé.

Il avait suffi qu'il détourne le regard, et la seconde d'après, Vanitas s'était envolé.

Celui au sol scrutait autour de lui, cherchant une solution à son problème. Comment Vanitas avait-il pu prendre la stupide décision de danser sur les toits ? N'y avait-il pas meilleur endroit pour cela ?

Vanitas esquivait les paroles de Noé, avançant, tout droit, sans regarder en bas, ni derrière lui. Le vent qui le décoiffait, tirait ses mèches hors de l'anneau qui les enserrait, gonflait ses poumons, le transportait, allégeait le poids de toutes ces années passées plus bas que terre en lui. La brise sifflait à ses oreilles. Le prévenait-elle d'un danger ? Qu'importe. De son perchoir, le monde lui paraissait si petit, futile. Le plus grand des immeubles semblait ridicule, le soleil qui se couchait à l'horizon ne l'effrayait guère. Il se sentait maître du monde.

- Vanitas ! hurla Noé, s'arrachant la voix.

L'interpelé l'entendit, cette fois-ci. Et, un sourire radieux inondant son visage, il se pencha vers la rue, posa son regard sur Noé, pour la première fois, plus petit que lui, et répondit :

- C'est incroyable Noé ! Je revis !

La pointe de ses pieds dépassait du toit, le poids qu'il insufflait à ses poumons le retenait. Son long manteau divaguait sur les courants d'air qui l'entouraient. Il lui donnait des ailes, majestueuses, qui, jamais, ne l'empêcherait de s'écraser. La couleur de ses yeux se mêlait au côté du ciel où le soleil ne se trouvait. Sa boucle d'oreille se balançait, si vite que son cœur aurait pu y être enfermé. L'adrénaline le maintenait en vie aujourd'hui, ressuscitait la joie de vivre qui l'avait quitté.

Soudain, une bourrasque heurta son dos. Son manteau s'envola par-dessus sa tête, couvrant ses yeux, et l'attirant vers le précipice. Et ce que Noé redoutait arriva.

Vanitas tomba.

Sa chute fut longue, interminable pour Noé, qui l'observait, pris au dépourvu, sensationnelle, pour Vanitas qui la vivait. Lorsque son manteau reprit sa place dans son dos, il aperçut Noé, à quelques mètres de lui. Se trouvait-il sur sa trajectoire ? Tout lui laissait croire. Vanitas tendit les bras.

- Noé ! Si tu faillis à me rattraper, je te tue !

- Jamais !

Et lorsque Vanitas fut dangereusement à sa hauteur, Noé tendit les bras à son tour, puis l'en entoura. Vanitas s'accrocha fermement à lui, Noé ferma les yeux, apeuré. Était-ce Vanitas ou bien une tuile qu'il avait malencontreusement détachée et emportée dans sa chute ? Le rire qui retentit à son oreille et la tête qui se nicha dans le creux de son cou répondirent à sa question.

Une tape sur son épaule, et Noé rouvrit les yeux.

- Bravo Noé ! Je ne pensais pas assez robuste pour me rattraper.

- Quoi ?

Vanitas posa ses pieds au sol, et tituba, pris de vertiges.

- Vanitas ? dit Noé, laissant se dévoiler sa panique.

Ses doigts ancrés aux épaules de Vanitas, l'empêchant de s'écrouler, il étudiait son visage, livide.

- Haha ! Je t'ai bien eu ! s'exclama le cascadeur, le doigt levé. Pas besoin de t'inquiéter pour moi, Noé, je vais parfaitement bien !

C'est pour cette raison que, cinq mètres plus loin, ses genoux le lâchèrent, et il s'évanouit.