Contemplation

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NB: Si cette nouvelle vous rappelle quelque chose, c'est normal. Cette nouvelle avait déjà été publiée dans mon premier recueil de nouvelle, j'ai décidé de la transférer dans ce recueil car elle correspond parfaitement au thème. J'ai également apporté de légères modifications. Bonne lecture...

Embuée dans le bain, sa tête posée sur la porcelaine et ses yeux clos, elle semblait reposée, détendue. Assis tout près d'elle, je la regardait silencieusement, en admiration face à sa beauté. La lumière tamisée des bougies s'accordait parfaitement au roux de ses longs cheveux, dont les pointes trempaient dans l'eau parfumée. Sa peau, que je caressais doucement, était pâle comme la neige et douce comme du velours. En sentant mes doigts mouillés glisser doucement sur son corps, elle se mit à sourire et à glousser, ce qui me réchauffe le cœur. Je peux observer de légers frissons la parcourant entièrement.

Qu'est-ce qu'une femme aussi belle et douce pouvait-elle donc trouver à un être sombre et froid comme moi ? C'est une question que je me posais tous les jours. Je me sentais si chanceux d'avoir été choisi par cet être si merveilleux. À mes yeux, aucune femme ne pouvait l'égaler, c'est grâce et pour elle que je vis, elle qui fit disparaître peu à peu mon chagrin et fit fuir mes idées noires, ma sauveuse, mon héroïne. J'en suis accro.

Mes doigts glissaient amoureusement sur son cou, son épaule, sa poitrine… puis sur ce ventre tout rond abritant ce qu'il y a de plus beau sur cette Terre, un petit bout d'amour, un petit bout de moi, que nous attendions de rencontrer avec hâte… Je le sentais bouger sous ma grande main, à donner de petits coups de pieds…c'était si merveilleux de sentir la vie se dessiner sous le bidon de ma chère et tendre, de ma déesse.

Elle posa tendrement sa petite main sur la mienne. Je redressais la tête et la vit me sourire tendrement. Il n'y avait rien de plus beau que de la voir ainsi. Je répondis à son sourire avant de venir l'embrasser longuement.

À ce moment précis, je comprenais que je ne n'avais plus besoin de rien d'autre qu'eux, que j'étais enfin le plus comblé et heureux des hommes.

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