Toujours lundi 1er Septembre
La proviseur a fini de nous attribuer les classes. Je suis donc dans une petite classe nous sommes 18 c'est peu. Mes camarades ont l'air gentils mais je m'en méfie car comme je le dis, "si faux culs était un métier, les chômeurs seraient en voix de disparition". Pour l'instant je préfère rester seule. Enfin rester avec des gens mais ne pas me faire d'illusions sur eux.
Les heures passèrent toutes plus vite les unes que les autres, une fille (plutôt jolie je l'avoue -Rrrr) s'avance vers moi, on dirait une petite poupée qui a l'air toute fragile, un peu comme une poupée de porcelaine. Sauf qu'en fait c'est juste une apparence; presque elle m'agresse!
- "TOI! OUI, TOI! T'es nouvelle? Et bien dis toi que tu ne resteras pas longtemps ici! Dégage de mon chemin maintenant !"
OK. Pour le coup, je préfère me taire. Elle est folle celle-la. Bref passons. Juste une fille sans intérêt (pour moi). Cela n'empêche que je comprends pourquoi elle est ici, elle est vraiment jolie et plutôt bien faite (j'avoue j'ai matté, mais juste un peu hein!). De toutes façons même si je la trouve jolie ce n'est pas mon style mentalement donc ça ne risque pas d'être mon amie, et puis je ne suis pas là pour me faire des ami(e)s même si cela serait plutôt cool de m'en faire de nouveaux et des vrais. J'ai passé toute la journée au lycée, rien d'exceptionnel.Je passe donc la journée du lycée et arrive au soir.
Je suis là, devant la porte. J'hésite à ouvrir. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'ouvre donc la porte, après quelques secondes de réflexion, et entre. Je vois posé sur la table du salon un joli petit collier; c'est une pierre violette joliment enlacée dans une corde dorée. Celle-ci remonte quelques centimètres plus haut pour être tenue dans une main. Il me rend nostalgique, mais je ne sais point pourquoi. Il a cette forme, la forme de mon collier de bébé, que m'avait offert mon parrain. Il semblait contenir des pouvoirs ou plutôt quelque chose de magique. Bon maintenant il faut que j'arrête de rêver. Je dépose le collier sur la table du salon et ça avec la plus grande délicatesse. Je monte sur la pointe des pieds. J'essaye inconsciemment d'être la plus silencieuse possible et toujours sans savoir pourquoi. Je me pose plein de questions. À propos du collier par exemple ou du garçon mais aussi sur cette fille. Elle avait l'air sûre d'elle et hautaine. De toute façon je ne peux pas la juger sans la connaître or la je ne la connais pas. Et pour le coup je ne préfère pas.
En redescendant une odeur arrive jusqu'à mes narines et les embaume de son doux parfum tropical. Je me trouve dans la cuisine et aperçois maman en train de découper soigneusement un ananas. Elle va utiliser un seul ananas pour nous préparer tout le dîner et je rappelle que nous sommes quatre à la maison. Après tout pourquoi pas. Je remonte écrire ces quelques lignes et je redescends, près de 30 min plus tard afin de voir où en est maman et elle a bientôt fini. Cela a l'air succulent et puis elle est forte maman, elle nous a cuisiné un repas pour quatre en moins d'une heure avec un seul ananas!
Une fois le dîner terminé je débarrassé mon assiette puis m'en vais dormir.
VOUS LISEZ
Mes années Lycée
Teen FictionCharlotte, une jeune fille passionnée de mode et de défilé n'a qu'un rêve ; participer à l'élection Miss Côte d'Azur. Elle intégrera une école de mannequinat afin de réaliser son rêve. Son chemin ne sera pas des plus facile mais elle fera tout pour...