"Rien d'anormal"

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Là c'est trop, j'appelle le médecin qui fait la visite médicale des élèves, car je pense que Stella y a échappée à son ancienne école.
Je ne compte plus ses absences, elles sont trop récurrentes.
Le docteur me dit de passer le voir en fin de matinée.
12h enfin je cours vers le cabinet du médecin.
-Bonjour Docteur, je dois à tout prix vous parler d'une élève !
-Dites-moi.
-Elle s'appelle Stella et j'ai remarquée des traces, des zébrures et des bleus sur ses membres et je m'inquiète.
-Et bien dites à ses parents de venir ici, avec elle, pour que je l'osculte.
-OK merci.
-De rien je ne fais que mon travail.
Le médecin est plutôt proche de la retraite, il a les cheveux blanc ainsi que la barbe. Il est grand et plutôt imposant, ce qui ne donne pas envie de se frotter à lui, mais malgré tout il a un grand cœur. Comme on dit, l'habit ne fait pas le moine.
Le père, encore une fois tout seul, se présente avec la gamine et moi même au cabinet du docteur.
-Bonjour monsieur, vous êtes le père ? Lance D. Gérald en arrivant.
-Oui c'est exact.
-Il n'y a pas la maman ?
-Non elle vient tout juste d'accoucher du petit 4ème, donc elle se repose.
-Félicitation, et toi Stella, tu l'as vu le bébé ?
-Oui c'est un petit garçon, il s'appele Lucas.
-C'est ça, on a été le voir ce matin, hein Stella ?
Je remarque que le père, et disant sa phrase, a lancé un petit coup de coude à sa fille. Ça ne doit pas être anodin.
Ils entrent enfin dans le cabinet pour la consultation.
Stella et le père s'assoit et la fillette vient à se déshabiller pour regarder les marques sur son corps.
Le médecin après la consultation, ne m'informe pas que la petite à subit de  violence mais je reste sur mes gardes au moindre soupçon.
Une semaine plus tard, je convoque  les parents pour voir s'ils ne sont pas coupable des marques sur leur fille.
Ils arrivent, en retard, avec cette fois ci la maman, me sert la main et s'assoient à mon bureau.
Je discute tranquillement avec eux en faisant des allusions aux problèmes de leur fille.
Ils me prétextent une maladie et la santé très fragile dû à ses bleus. Pour les blessures, ils tiennent exactement le même discours que leur fille aux mots près. Cela me fait tilt.
Je les libère de ma classe.
Je remarque que la maman a du mal à s'exprimer, mais je n'en tiens pas compte.

La BouletteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant