chapitre 10

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Il faisait nuit noire , la pièce était plongé dans l'obscurité.
Seul la lueur de la lune l'éclairait faiblement.
Dans cette pièce ou l'on entendait la brise du vent, régnait une atmosphère paisible  et calme, une  respiration régulière indiquait que la princesse était profondément endormie.

Soudain, une mystérieuse ombre se glissa prudemment dans cette pièce.

Sans perdre de temps elle se dirigea dans un recoin de la chambre où était posé l'objet de sa convoitise.
Elle attrapa le flacon en verre et le glissa sous son manteau , en sortir un autre identique  et le posa à l'endroit même où elle l'avait prit  .

Après un bref regard sur la jeune femme endormie  elle sortit de la pièce, la laissant dans un silence pesant .

                        ………

Quelques heures plus tôt,
la princesse était très stressée à l'idée que Zehineb avait organisé une cérémonie à l'honneur de son frère.

Elle tournait en rond dans sa chambre comme un lion en cage .
Ce qui l'inquiétait le plus était les invités, depuis son arrivée elle n'avait rencontrer personne d'autre que les gardes et Zehineb .
Elle ne connaissait que sa chambre et celles du roi.
Il lui fut formellement interdit de sortir de l'aile ouest du palais.
Elle se contenta de cela pour éviter d' être renvoyé dans la pièce délabré où elle était retenu avant que Zehineb ait la gentillesse de lui offrir ce luxe.

Depuis sa chambre elle entendait des rires et des chants de joie , cela la rendait plus anxieuse.
Le palais était plein de monde pour les préparatifs.

Dans cette atmosphère de joie deux jeunes filles étaient en pleine conversation  , l'une d'elles soupira;
_ce palais et cet ambiance m'ont beaucoup manqués.

L'autre dit à son tour

_Esperons que tout se passe bien cette fois-ci .
Son ami hocha la tête tristement.

Ces jeunes filles étaient parmi les nombreuses  servantes du palais avant que ce drame ne se produise.

Elles étaient heureuses de servire la famille royale.
Toutes les servantes vivaient en harmonie au palais.
Elles avaient le droit de prendre des jours de congés quand elles le voulaient.
Les femmes mariées ne s'en privaient pas.
Quant aux jeunes filles célibataires , elles abandonnaient parfois les tâches ménagères pour espionner les guerriers pendant l' entraînement afin d'admirer de plus près leur impressionnante musculature.
Elles se murmuraient des paroles coquines qui faisaient rougir plus d'une.
Elles finissaient par se faire surprendre par les plus âgée qui ne se retenaient pas de leurs tirer les oreilles et ensuite les réprimander pour leur irresponsabilité.

Malheureusement , après l'empoisonnement du Cheick elles furent toutes renvoyé du palais par sa sœur surprotectrice à son égard.

Selon elle ,  toutes les femmes pourraient en vouloir à son frère pour les mêmes raisons qui ont poussé Leïla a agir ainsi.

Seul les hommes y étaient resté
Ils s'occupaient de tous les travaux ménagers.

Ils faisaient aussi la toilette du souverain, les jeunes filles auraient tellement voulu être à leur place à ce niveau.
Rien qu'à cette pensée elles avaient l'eau à la bouche.

Lorsqu'un messager avait annoncé la cérémonie publiquement elles furent très surprises et ravies.
La reine n'avait jamais organisée ce genre de fête auparavant .
Cela redonna de l'espoir au peuple de Noor .

Enfermé dans sa chambre ,  Aurore avait manqué cette ambiance chaleureuse.
Zehineb l'avait interdit de sortir pour qu'elle soit en sécurité.
Elle prit le flacon dans lequel se trouvait l'antidote et le serra contre sa poitrine.

Après s'être calmée elle prit soin de cacher l'antidote sous son lit .
Elle mit de l'eau dans un flacon semblable et le déposa sur une table près de son lit.
Elle avait l'intention de découvrir cette personne affreuse qui faisait tant souffrir le cheick.
Elle savait que Si cette personne apprenait que la potion était prête elle voudra la détruire à tous prix .

                                 …….


La souveraine se débarrassa de son manteau avec un large sourire aux lèvres.
Elle n'avait jamais été aussi heureuse toutes sa vie.
Elle avait entre ses mains 'le précieux remède ' qui devait sauver cet assassin.
Elle enleva soigneusement le flacon de  sa poche, le regarda attentivement avant d'éclater de rire.
Elle riait tellement fort que les murs de sa chambre Tremblait.

Elle se tut tout à coup et jeta  le flacon sur le mur sans ménagement, l'impacte fut si fort qu'il se brisa en mille morceaux dans un bruit assourdissant.

Son contenu se déversa sur le tapis à motif Oriental qui ornait le sol.

Elle avança , se pencha pour ramasser les morceaux de verre brisé.
Elle tremblait de haine, elle en avait assez de cette comédie.
Elle en avait marre de ce peuple qui ne demandait que son roi alors qu'elle était souveraine.
Elle ne pouvait plus supporter la façon dont les conseillers la regardait comme si elle n'était que la représentante de leur roi absent.
Elle savait qu'ils la respectaient uniquement parce qu'elle était là sœur de Zaffar .

la raison de sa haine envers lui était très profonde.
Il y a qu'elle , Oussaïna et le vieux sidick qui savaient ce qu'il était réellement .

elle le détestait de tout son âme et cela ne cessera que lorsqu'il rendra enfin son "dernier souffle".

Le RemèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant