Le ciel vire aux couleurs chaude, c'est la première fois qu'elle observe une palette si magnifique.
« Pourquoi le soleil disparaît ?
- Il ne disparaît pas il se couche et nous devons faire de même, lui répond le pissenlits.
- Nous sommes obligés ? Je ne ressens pas le besoin de me reposer, au contraire j'ai encore tant à découvrir.
- Demain, dès que le soleil se lèvera. Fais le vide et là nuit passera en un craquement de brindille.
- pas compris...
- laisse, dors !
- euh... comment on fais ?»
Le pissenlit perd sa patience et assomme à coup de feuille la pauvre plante verte. « Bon je ne vais pas faire ça tous les soirs, je t'apprendrais demain ».Le lendemain...
« Oh quelle chaleur !
- Si c'est pour lancer des remarques comme ça...ferme là ! »
Encore une fois elle se fais agresser par Marguerite sans grande surprise. Sauf que celle ci a pris soin de chuchoter ces deux mots pour ne pas, encore une fois, se faire remarquer.
- Je n'ai pas compris ce que tu as dis en dernier, répète plus fort ?
- oooh tu commences à prendre de la graine petite racine. »
- je prend quoi ?
une autre fleure intervient, au grand soulagement de la plante.
« Bonjour !!! Excuse moi de t'avoir assommer tu me pardonnes ?
- Non, j'ai mal...
- Pas grave viens je te guide ! Euh... je ne sais pas quoi par où commencer... Ah oui il faut voir le grand chêne mais c'est que les doyens qui peuvent le voir directement donc... je vais en fait servir à rien, je vais appeler Rose Blanche pour qu'elle s'occupe de toi.
La petite plante verte est à la fois heureuse et paniquée. Elle va allez voir la grande doyenne qu'elle avais vu le jour précédent.
-Ah oui j'ai oublié ! Il faut que je m'occupe encore de la Fougère, elle déprime encore à cause de Marguerite... Oh mais tes là toi ! Tu y es bien pour une fois, va l'accompagner à Rose Blanche s'il te plaît.
- sûrement pas !
- Réfléchis un peu, tu pourras améliorer ta réputation au près des vieux.
- Mouais... suis moi ma brindille !