idée en vrac

Enemies to lovers

(écoutez la musique en même temps pour une meilleure lecture ;) )

La pluie battaient à tout rompre dans le petit quartier de leurs villes et la lune était déjà bien haute dans le ciel. Pourtant, lui, était dehors entrain de courir comme si sa vie avait était mis en jeux. Il était aussi trempé que si on l'avait poussé dans le grand bain et manqué de tomber sur le sol mouillé à tout moment. Enfin de compte, il était un peu véritablement entrain de courir tout droit vers le grand bain, il était l'heure de se jeter, l'heure de dévoiler ses sentiments. Ca faisait des années que lui et cette -insupportable- chose, se faisait littéralement la guerre. Ils se détestaient, comme deux êtres ne s'étaient jamais détestaient. Et pourtant, malgré que personne n'aurait pu le prédirent, sous les insultes, les humiliations plus crasseuses les unes que les autres, ils s'attiraient. Il y avait ce sentiment, cette chose indescriptible qui malgré toute la haine, les relies. Comme si un lien invisible les forçaient à aller l'un vers l'autre.

Mais leurs haines et leurs amours refoulés devenaient dangereuses. Ils se faisaient du mal. La situation devenaient trop dure à gérer que ce soit pour l'un, comme pour l'autre. Ces sentiments mélangés, étaient devenus du verre brisées avec lequel ils se coupaient. 

Mais après la dispute de trop, il avait essayé de recoller les morceaux de ce verre. Sans vraiment se l'avouer et sans le montrer évidemment. Mais peut-être était-ce trop tard ? Peut être que le verre était irrécupérable. 

Mais il avait reçu ce message. Ce message qui lui à fait comprendre. Ce message qui avait allumé cette flamme d'espoir en lui. "prouve-le", était les derniers mots, le dernier message, que son bel enfer lui avait adresser. Il devait lui montrer, qu'il n'était pas qu'une âme dévastatrice, qu'il était capable de ne pas lui faire du mal.  Car même si lui aussi, ne se l'avouait pas, entre nous, il en rêvait de se le taper. Mais il ne voulait pas être celui qui ferait le premier pas, ce serait bien trop humiliant si il s'avère que ce n'est pas réciproque. Alors il avait opter pour une manière subtile de le forcer à venir vers lui. Et il espérer au fond de lui, que ça avait fait son effet. 

Et il ne croyait pas si bien penser. Car à quelques rues d'ici, la bombe qu'il avait lancé, courrait toujours, malgré les pointes de côtés qui lui faisait un mal de chien. Mais il luttait tout de même pour l'atteindre. Et c'est en regardant par sa fenêtre du premier étage de sa maison, qu'il remarqua une masse sombre courir sous la pluie bruyante. Et il n'y avait qu'un imbécile sur cette terre pour faire ça. Alors il dévala les escaliers, et s'en prendre la peine de se couvrir il sortit devant l'entrée, sentant rapidement les gouttes s'empresser de couler sur chaque passerelle de son corps. C'est alors qu'il aperçus le fantasme caché de tout ses rêves s'approcher dangereusement vers lui avant de ralentir sa course. 

Ils s'approchèrent tout deux doucement ne se lâchant plus des yeux malgré leurs cheveux dégoulinant sur leurs visages. Et une fois tout deux à leurs hauteur, sans même prendre le temps de dire un mot, leurs lèvres se rencontraient violemment, comme si elles attendaient depuis une éternité de pouvoir se rencontrer. Enroulant leurs bras autour de leurs nuques et serrant entre leurs doigts leurs vêtements complétement trempés. Leurs baisers continua jusqu'en perdre le souffle, un baiser avec une intensité et une passion à en prendre aux tripes, avec pour seul source de lumière celle que reflétait la lune autour d'eux, ce soir elle brillait comme jamais elle ne l'avait fais auparavant.

Le verre pouvait bel et bien se réparer, en y mettant de la volonté et de la passion, tout était possible. Mais ce n'est pas un baiser qui avait ce pouvoir. Mais ils s'en foutaient. Ils appréciaient juste le moment comme si c'était le dernier. Il n'y avait aucune haine à ce moment précis, juste un désir brulant. 

Et c'est quand leurs lèvres se quittèrent pour laisser cette fois leurs regards se rencontrer à leurs tours qui comprirent tout les deux, que ce désir, n'allait faire qu'augmenter, et qu'il était maintenant bien trop tard pour continuer de le nié. 

Enemies to lovers.