Début des ennuis

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      ...Il faisait déjà nuit noire : « J'aurais dormi si longtemps ? se demanda-t-il. Le trajet est passé si vite. Mais, ce n'est pas mon arrêt ! » En effet, le véhicule s'était stoppé net au milieu de ce qui semblait être un marais, entouré d'une forêt d'arbres morts. La pleine lune était la seule lumière et on pouvait apercevoir, au loin, un cimetière abandonné, et de l'autre côté une vieille grange en ruines. Surpris par ce paysage, le jeune homme se décida à descendre les marches et marcha le long des wagons jusqu'à atteindre l'avant de la locomotive pour aller rencontrer le conducteur.
      Arrivé devant la porte, il regarda par la petite vitre avant d'entrer mais ne vis personne. Aucune trace du conducteur. Il décida d'entrer et inspecta la cabine, sans succès. Le jeune homme commença même à se demander si le train n'avançait pas tout seul depuis le départ !

ATTENTION : PASSAGE GORE ET SANGLANTS À VENIR !
ÂMES SENSIBLES, AVANCEZ DIRECTEMENT JUSQU'À LA FIN DE L'AVERTISSEMENT

En ressortant de la pièce, il entendit un bruit, un soupir, peut-être ? non, on aurait dit un gémissement de douleur. Quelqu'un souffrait alors ? Le train aurait pu écraser un animal. Le bruit était à peine perceptible. Il s'empressa de descendre constater les dégâts, mais il regretta vite d'avoir voulu jouer au héros : les rails était ensanglantés, quelques os ressortaient de sous les roues du train et une petite casquette traînait aux pieds du jeune homme. Cette casquette, il la ramassa : elle était pleine de sang. Il s'approcha prudemment pour voir une main tordue, à peine raccrochée à son avant-bras par son os, dépasser de dessous l'imposant véhicule. Horrifié, mais toujours poussé par sa curiosité, il se pencha pour essayer d'identifier la victime. Il était méconnaissable, mais au vu de ses vêtements, de son visage ridé et de ses cheveux blancs, sans oublier la casquette trouvée un peu plus tôt, il était évident que le jeune homme venait de retrouver son conducteur. Ça n'aurait pas pu être un meurtre ! À part lui, il n'y avait qu'un seul autre passager qui dormait paisiblement. Malgré tout, il préféra opter pour l'hypothèse d'un suicide. Mais pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Peu importe la raison, il devait s'empresser de retrouver l'autre passager.

FIN DE L'AVERTISSEMENT :
L'HISTOIRE REPREND SON COURS SANS PLUS AUCUNE INTERRUPTION.
MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION.


    Il remonta dans le train et fouilla les wagons à une vitesse hallucinante ! Il n'étaient que deux passagers, en éliminant le conducteur bien sûr, et ça aurait été rapide de le retrouver. Arrivé à l'avant-dernier compartiment, le jeune homme commença à perdre espoir de retrouver l'autre vivant, quand un cri retentit depuis le dernier wagon. Il ne lui fallut qu'une seconde pour ouvrir en grand la porte qui le séparait de la pièce. Qui s'attendait à voir ça ? Les vitres du train avait été brisées par les branches d'un des arbres morts de la forêt, apparemment encore bien vivant ! Le jeune homme reconnu l'autre passager, ligoté aux lianes et appelant à l'aide, comme une fillette. Le reste de la pièce avait été complètement saccagé et une valise, sans doute celle de l'autre homme, était ouverte et tout son contenu était étalé par terre. Parmi ces objets, l'un d'entre eux attira la curiosité du jeune : un briquet. Sans la moindre hésitation, il s'en saisit et fonça vers l'arbre à toute vitesse : les branches était déjà sèches et abîmées par le temps, et une fois à proximité, une seule petite flamme suffit à venir à bout de cet arbre devenu carnivore. Le feu se propagea sur la moindre petit écorce, et la douleur devenant insoutenable, la plante fût bien obligée de relâcher sa victime. Saisissant cette occasion, le jeune homme attrapa le poignet de l'autre et le tira avec force hors du wagon enflammé. Ils coururent jusqu'à l'autre bout du train, et sautèrent sur la première sortie vers l'extérieur qu'ils virent !

Mystère au maraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant