La petite ne s'attendait certainement pas à cette situation. Elle essayait simplement de se concentrer sur sa respiration pour ne pas paniquer, mais tout s'est passé si vite...
Jotaro se précipita vers elle en courant le plus vite possible, mais il ne la voyait nulle part.
L'explosion d'il y a quelques secondes avait fait des ravages. On ne voyait plus qu'à quelques mètres à cause de la poussière qui volait dans tous les recoins et les débris était éparpillé partout au sol. Impossible de savoir où se trouvait la jeune Y/n.
Jotaro avait beau cherché, il ne la trouvait pas. Sa respiration s'accéléra et la panique monta doucement en lui.
- Y/n ?! Y/n tu m'entends ?! Je t'en supplie dis-moi que tu peux m'entendre. Avait-il murmuré.
Ses recherches veines, il retourna au près de son grand-père qui l'appelait. Il lui demanda s'il avait trouvé une piste, mais Jotaro secoua la tête. Il venait de perdre la toute première amie qu'il s'était faite. Il venait de perdre : son premier amour...
Les autres revinrent également, tous aussi dépités. Kakyoin s'approcha tout de même de Jotaro et lui tendis un petit porte-clé. Son porte-clé...
Le ténébreux la prit dans ses mains et la serra fort. Malgré ce qu'il tenait, il ne voulait pas croire que celle qu'il aimait était partie. Pas comme ça. Pas sans lui avoir avoué ce qu'il ressentait.
Joseph mit sa main sur son épaule et vit le regard désespéré de son petit-fils. Il aurait voulu l'aider d'une quelconque manière, mais comment faire si lui-même avait perdu espoir ?
Le noiraud replaça sa casquette sur le devant de ses yeux puis s'en alla sans demander son reste. Il avait besoin d'être seul un moment...
Les autres n'essayèrent pas de le retenir. Ils se doutaient que cela ne le mettrait pas dans le meilleur des états.
Jotaro regardait au loin. Il tenait le porte-clé et ne pouvait s'empêcher de repenser à ce jour où la petite c/c était arrivé chez lui encore plus rayonnante que d'habitude tenant ce même porte-clé et clamant fière : "Je l'ai eu Jotaro ! J'ai eu le permis !". Il pensait que s'il en était là aujourd'hui, c'était sa faute. C'es lui qui a accepté qu'elle vienne. Lui qui l'a tué...
Il revoyait son sourire si innocent et éclatant.
Pourquoi ce sont toujours les plus gentils qui doivent partir en premier ?
Tandis que Jotaro se lamentait sur son sort, les autres étaient assis en cercle. Personne ne parlait et l'ambiance était pesante. Aucun bruit ne se faisait entendre. C'est pourquoi quand quelqu'un s'est mis à tousser ils se sont tous regardé pour savoir qui avait pu faire ça.
Constatant qu'il ne s'agissait d'aucun d'eux, l'espoir réapparu et ils se mirent à chercher de nouveau.
Ils tendirent l'oreille et suivirent les petits toussotements qu'ils entendaient jusqu'à la racine. Ils arrivèrent finalement à l'endroit source et appelèrent la c/c. Elle ne répondit rien, mais continua à tousser.
Les détenteurs de Stand choqués commencèrent alors à enlever les débris qui bloquaient leur ami. Après quelques minutes, la c/c était totalement dégagée et pouvait à nouveau respirer. Elle prit le premier garçon qu'elle vit dans ses bras et les autres s'ajoutèrent tous soulagés. Il n'en manquait qu'un...
La personne en question s'apprêtait à revenir au près de ses compagnons pour repartir, mais quelle ne fut pas sa surprise quand il ne trouva personne. Il chercha alors dans les alentours et aperçu au loin le dos de son grand-père. Il s'approcha un peu plus et put finalement apercevoir le visage de la femme qu'il aimait. Il ne se posa pas plus de question et fonça la prendre dans ses bras. La petite ne chercha pas non plus à comprendre et le serra à son tour.
- Ne refais plus jamais ça tu m'entends. Sa voix témoignait de toute l'inquiétude qu'il avait éprouvé.
- Je te le promets.
Et c'est ainsi que Jotaro et ses compagnons se sont remis en route. L'équipe s'en sort presque indemne et plus soudé que jamais. Peut-être cette frayeur poussera-t-elle Jotaro à déclarer sa flamme auprès de celle qu'il aime, mais ça nous ne le saurons pas aujourd'hui...
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