Une jeune femme d'une vingtaine d'années rentra dans un café. Elle y retrouva ses amis qui se trouvaient dans la salle du fond, à l'écart des autres clients du café.
Malgré la distance qui les séparait la (c/c) pouvait entendre les plaintes d'un certain homme au bonnet à la flèche. Celui-ci faisait une crise, car la table ne comportait ce jour-ci seulement quatre chaises.
La (c/c) s'avança le sourire aux lèvres, le pas joyeux. Une fois dans la salle, elle salua les personnes présentes aussi gaiement qu'elle avait l'habitude de le faire.
Mista s'approcha alors d'elle, se plaignant encore et toujours du nombre de chaises. La jeune femme rigola et attrapa une chaise à une autre table. Elle la tendit au grand idiot devant elle et la seule réaction de celui-ci fut de la regarder dans l'incompréhension avant de prendre la chaise et de finalement aller s'asseoir avec les autres.
La (c/c) le suivit en rigolant et s'empressa d'aller saluer son magnifique amant. Le gris se leva donc pour l'embrasser en la prenant délicatement par la taille.
- Tu vas bien ? Demanda-t-il un peu inquiet.
- Je ne suis pas malade, tu t'en rends bien compte ?
Sa réponse lui fit lever les yeux au ciel.
- Je le sais bien, mais tu peux pas m'en vouloir de me faire du souci. T'es vulnérable dans cet état, il pourrait t'arriver un truc grave tu sais.
- Eh Abbachio, je pense que t'en fais beaucoup quand même. Elle sait prendre soin d'elle. Lança Narancia.
- Roh ça va. J'ai le droit de m'inquiéter parce que ma fiancée est enceinte non ?
- Mais bien sûr que tu as le droit, essaye juste de... moins le montrer ? Tenta la (c/c).
Son compagnon grogna légèrement, puis pris sa bien aimée par la main pour l'emmener s'assoir.
Abbachio resta debout, il plaça une de ses mains dans le dos de la (c/c) et la câlina délicatement. Les heures passaient et la troupe d'amis avaient bien rigolé, mais il était désormais tant pour nos deux tourtereaux de rentrer chez eux.
N'habitant pas loin ils rentrèrent à pied. Le gris prit la main de sa dulcinée dans la sienne en entrelaçant leurs doigts. L'un comme l'autre portait un sourire radieux sur le visage. La (c/c) touchait doucement son ventre, imaginant déjà le petit être courir devant ses parents. Abbachio, lui, se posa quelques questions : serait-il un bon père pour son enfant ?
Arrivés devant leur maison, la jeune femme ouvrit la porte et les deux rentrèrent. Le gris laissa le temps à sa fiancée d'enlever ses chaussures et il se dirigea dans la salle d'eau pour lui faire couler un bon bain chaud. Il lui retira son manteau puis lui offrit un doux baiser.
- Profite de ton bain, je vais préparer à manger.
La (c/c) ne put que sourire face aux actions de son compagnon. Elle tombait chaque jour un peu plus amoureuse de lui, même si elle pensait avoir déjà atteint la limite.
Une fois Abbachio sortit, elle plongea dans l'eau et profita pendant une bonne demi-heure de son bain chaude. Quand elle sortit de la salle de bain son fiancé venait de servir les assiettes. Elle s'assit donc à table, le sourire aux lèvres.
Le dîné se déroula dans la plus grande des joies, Abbachio la faisait rire et la voir autant heureuse lui réchauffait le cœur. Quand ils eurent finit, le gris porta sa bien aimée jusqu'au canapé pour qu'ils regardent un film.
La (c/c) se posa contre son torse, entendant ainsi les battements de son cœur. Abbachio avait glissé une main dans son dos, faisant de petits mouvements. Leur fin de soirée se déroula alors dans un calme et une ambiance qui mettait la jeune femme en sécurité. Elle ferma ainsi les yeux et avant de tomber dans les bras de Morphée, elle dit ces quelques mots :
- Tu feras un père fantastique Leone, n'en doute pas une seconde.
Un sourire naquit sur le visage du jeune homme et il fut reconnaissant d'avoir trouvé une aussi belle personne qui l'aimait. Elle rendait sa vie plus belle et il l'en remerciait. Elle lui offrit également le plus beau cadeau qu'il soit : devenir père. Abbachio n'avait donc plus besoin de s'en faire pour quoi que ce soit. Il avait trouvé sa raison de vivre et il ne comptait pas l'abandonner...
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