Chapitre 3

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L'aurore naissait derrière les pics escarpée des fières montagnes qui brisaient les cieux, la lumière chassait l'obscurité peu à peu, quelques faisceaux traversèrent mes volets grisâtres. Ils venaient caresser mes paupières alourdis par les nuits blanches des dernières semaines. le sable du marchand n'avait plus d'effet sur moi, le sommeil trouvait peine à m'atteindre. Mon esprit Était noyé par des questions auxquelles je refusais de répondre, auxquelles Je refusais même l'hypothèse qu'elles puissent se poser à moi . Mais lentement un masque apparaissait et le monde ne me voyait plus que comme sa, moi-même je me suis laissé bercer par cette apparence. Mais à force de le porter on finit par perdre bien plus que l'appétit.
- Issac tu as bientôt finis avec la salle de bain ?!
-Non Mélissa ! Tu y étais déjà avant de toute manière, pourquoi veux-tu y retournée ?!
-Problème de femme, mon chère.
-tu attendras maintenant !
Je passais plusieurs minutes chaque matin à plonger mon visage dans de l'eau chaude. Sans doute qu'inconsciemment j'espérais me laver de ma nature ou bien du regard des autres, qui sait.
-tu serais pas entrain de te masturber, dis-moi ?
Son humour à toujours été d'une très grande subtilité.
-N'importe quoi !!! Tu as finis de dire de telles conneris !!!
Ma mère armée de son panier à linge, qui passait par là et ne puis s'empêcher de demander à ma sœur d'un ton intrigué:
- Que se passe-t-il encore ?
-Rien Issac ce masturbe.
Mon sang bouillonnait j'ouvris la porte de bois massif et lui hurla:
- MAIS T'AS FINI !!!!
Elle en profita pour se faufiler dans la pièce en rétorquant:
-Tu vois quand tu veux, tu es rapide.
Elle n'avait qu'un an de moins et était sournoise À la limite du possible. Elle referma la porte et la verrouillant, le vieux métal noirci par les années faisait un bruit abominable lors ce que la clé tournais comme si toutes les souffrances que cette maison a vu, ressortait par ces cris glaçants.
Je pris mon vieux sac mité, ouvris la porte à contrecœur. Et me lança dans les bras de l'hiver.

Et alors ? Oh pire on meurtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant