Chapitre 4

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Mes pieds traînaient sur la vieille chaussé, recouverte d'une fine couche de neige. Mes pas disparaissaient petit à petit, c'était l'un des rares hivers blancs que j'avais eu l'occasion de voir, que c'était beau, ce ciel grisonnant perdant sa chaleur comme si la vie lui échappait, les arbres plongé dans un sommeil sans fin bercé par le murmure de la brise glacé, et les flocons bien sûr, Ah les flocons, si vous saviez, ils dansaient , Avants de s'étendre. L'hiver est À bien des égards la saison de la mort mais au final c'est la plus belle qui soit, après tout elle nous prouves que toute fin amène à un renouveau et que même les moments les plus sombres ont leur par de beauté. Mon arrêt de bus ce profilait au loin je traînais le pas, j'avais bien peu de maux mais ces derniers temps un mauvais pressentiment m'habitait, ce mauvais pressentiment qui empoisonne le cœur et parcourt les veines sans pouvoir être nommé. Je m'abrite sous l'arrêt de bus vitrée mes mains emmitouflée dans des gants à la laine épaisse Était frigorifiée je ne sentais que l'engourdissement dont l'hiver me faisait cadeau. Et je le vis, oui je le vis , Ce jeune homme dont les cheveux étincelait brisant l'harmonieuse danse des flocons. L'hiver même s'incliner devant lui surpassées par ce roux flamboyant qui réchauffer les cœurs, oh oui j'aurais pu décrire cette rencontre comme tous les mauvais roman de littérature jeunesse,
Clamant haut et fort que le physique importe peu et qu'il n'y a pas que la personnalité qui est la réelle beauté . Balivernes, on tombe tout d'abord amoureux d'un physique avant de se laisser bercer par les douces paroles que notre bien aimé nous chuchote à l'oreille. C'était tout simplement impossible comment de tels sentiments et de telles émotions peuvent-elles se diriger vers quelqu'un du même sexe que moi ?! Comment ?

Et alors ? Oh pire on meurtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant