Severus Rogue

Chapitre 5 : Nouvelle année*

Quelques jours avant le 1er Septembre, Minerva nous présenta enfin le nouveau professeur de défense contre les forces du mal Matthew Willys, un ancien Auror qui s'était proposé pour donner des cours, il ressemblait à Lokhart, pourvu qu'il soit plus compétent. Nous avions eu notre première réunion et Miss Spelman n'avait pas pu s'empêcher de s'installer à coté de moi. Ce qu'elle pouvait m'agacer cette petite Américaine.

_ Bien, vous avez donc la liste des préfets et les plannings de cours, nous sommes prêts à accueillir les élèves, je vous propose un petit verre avant d'attaquer les choses sérieuse, dit Mcgonagall à l'assistance

Nous nous dirigeâmes vers le buffet, je prenais un verre de limonade quand Willys s'approcha de moi

_ Un whisky pur feu Rogue ?

_ Je ne bois pas d'alcool, et c'était vrai, je ne buvais que très rarement ne voulant pas ressembler à mon père

_ Vous avez bien raison, intervint Spelman, ce n'est pas bon pour la santé

_ Sabrina tu ne bois pas non plus ? s'écria Willys, c'est triste

_ Dans mon ancien métier j'ai trop souvent vu des parents violents avec leurs enfants à cause de l'alcool je n'ai donc jamais était attiré

_ Tu bossais dans quoi ?

Spelman c'était approché de moi et pris également un verre de limonade puis s'adossa à la table pour répondre à l'ancien Auror

_ J'étais au Macusa, je travaillé comme assistante social auprès des familles de sorciers à problèmes

_ Tu as l'air bien jeune pour avoir déjà travailler dans un poste aussi dur

_ Merci du compliment, rit elle d'un rire léger et doux, mais je vais avoir 30 ans, je ne suis pas non plus si jeune

Tout comme Willys je lui avais donné à peine 20 ans, je pensais qu'elle sortait à peine des études alors qu'elle avait eu un poste de grande importance. L'assistance sociale en Angleterre n'existait plus depuis plus d'un siècle, mais en Amérique c'était une de ces choses qui avait de l'importance, le bien être des enfants. Je revis soudain les crises de violences que mon père avait eues dans mon enfance lorsqu'il avait bu. Ma mère en faisait souvent les frais. Pendant longtemps je m'étais demandé pourquoi ma mère subissait alors qu'elle était une grande sorcière. Plus tard j'ai enfin compris, qu'en se laissant frapper elle me protégeait, seulement ça n'avait pas suffit. Lorsque ma mère était trop faible pour recevoir les coups, c'était sur moi que mon père se déchainé, et c'est dans ce climat que mon rayon de soleil était apparu, Lily.

_ Professeur ? Spelman me regardait inquiète

_ Je suis un peu fatigué, veuillez m'excuser

Une nouvelle fois, je retournais dans les cachots à l'abri des regards. J'arrivais devant un tableau représentant une cascade avec une Nymphe qui dansait

_ Vulnera, m'exclamais je, et le cadre pivota

Mes appartements étaient tous ce qu'il y avait de plus simple, un salon décoré sobrement avec des meubles noir et un peu de vert sur les murs caché par de nombreuses bibliothèques, une porte menait à ma chambre et une salle de douche. Je déposais ma cape sur un porte manteau, et je retirais ma robe noir me retrouvant avec une simple chemise en satin noir et mon pantalon de la même couleur. J'attrapais un livre pour me détendre et chasser tous les souvenirs affreux que j'avais de mon ivrogne de père lorsque quelqu'un frappa à ma porte. Je soupirais, Mcgonagall était certainement venu me faire la moral pour mon comportement, je me levais et j'allais ouvrir. Que ne fut pas ma surprise en voyant Miss Spelman sur le pas de ma porte

_ Je peux entrer ?

_ Je ne préfère pas

_ Ce serait plus confortable pour discuter ne trouvez vous pas

Je fut déstabilisé, elle avait un sourire tellement sincère et à la fois naïf que je m'écartais pour la laisser entrer alors que seul Minerva et Albus avaient eu le privilège de voir mes appartements privés. Et pourtant, il y avait quelque chose qui m'avait encourager à la laisser entrer mais je n'arrivais pas à savoir quoi. Elle retira sa cape et la posa sur le canapé. L'Américaine portait une robe simple noire avec une ceinture verte. Ses cheveux étaient lâchés et retombaient en cascade dans son dos, je la trouvais définitivement très belle. « Mais de quoi je parle moi ? »

_ Vous souhaitiez ?

_ Juste vous dire que je suis une personne qui sait garder des secrets et que si vous en avait envie, et bien hésitez pas à me parler

_ De quoi voudriez vous que je vous parle au juste ? elle se tassa un peu en entendant ma voix emplis d'agressivité

_ Et bien je pense que je devrais être honnête avec vous pour commencer, je levais un sourcil interrogateur, j'ai obtenue se poste pour plusieurs raisons. La première, évidemment, pour enseigner l'étude des moldus, la seconde est bien plus importante. J'ai un don très spécial qui était mal employé dans mon pays. Je suis très sensible aux émotions et aux pensées des gens

_ C'est à dire?

_ Je suis Empâte

Il me fallu un certains temps pour réagir. C'était impossible, les empâtes étaient très rare et très discret, c'était un miracle d'en rencontrer un. Mais n'importe quoi, j'avais une peste Empâte dans mon salon.

_ Dehors !

_ Severus vous avez besoin d'aide, je sens votre souffrance

_ J'ai dit dehors !

J'attrapais le bras Miss Spelman de façon un peu violente et je l'a jetait dehors en lui claquant la porte au nez. Mcgonagall avait tout prévu, une nouvelle prof et une psy en prime, quel galère. les empâtes avaient une capacités exceptionnelle, proche de la legilimencie, ils arrivaient à capter les émotions et pensées avec une grande facilité. Mais j'étais le meilleur occlumens de ma génération, je devais juste fermer mon esprit en sa présence. Oui c'est ce que je devais faire.