Chapitre 7 : L'empathique Miss Spelman*

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Le mois de septembre passa assez vite, les élèves avaient repris leurs habitudes et nous aussi. Hagrid était parvenu à m'avoir du venin de Démonzémerveille et la potion de Granger était presque finie. Willys était très appréciés des élèves en particulier les filles. Cet imbécile me rappeler vraiment Lokhart, très peu doué pour la défense contre les forces du mal mais bel homme apparemment ça suffisait pour faire de lui le professeur le plus "cool" de Poudlard

_ Vous avez l'air grognon mon cher Severus

_ Miss Spelman, que..

_ Je vous comprends, Willys aussi m'agace, il n'arrête pas de me faire du rentre dedans d'une manière lourde. Je crois qu'il n'a pas compris ce que voulait dire empathique. J'ai d'ailleurs de très mauvaises sensations en sa présence

Je l'a fixait n'étant pas très sur de ce qu'elle venait de me dire

_ Ba quoi, dit elle en baissant la voix, c'est ce que vous étiez en train de penser, enfin à votre façon

Je ne pu m'empêcher de sourire

_ Je rêve, le grand méchant Severus Rogue sait sourire, vous devriez le faire plus souvent ça vous va bien

Elle reparti en riant me laissant comme un parfait imbécile au milieu du couloir. Je croisais le professeur Vektor et tout en discutant nous rejoignîmes la grande salle pour le déjeuner. Je pris place à côté de Miss Spelman qui avait pris l'habitude de s'assoir à côté de moi. Je fus enivré par son parfum de rose. Soudain, un visage qui n'avait rien à faire à Poudlard apparut. Harry Potter avançait dans la grande salle sous les regards et les murmures des élèves, il s'arrêta près de miss Granger et miss Weasley. Il se tourna vers moi et son regard émeraude croisa le miens, il me sourit, je n'étais pas habitué a cette marque de gentillesse de sa part, il avait aussi le sourire de sa mère. Mon cœur se serra en le voyant comme à chaque fois. J'entendis Spelman reniflé, je me tournais vers elle et.... Elle pleurait

_ Je peux savoir ce qu'il vous arrive ? demandais je choqué

_ Je suis désolé, c'est difficile à expliquer pourquoi ressentez vous autant de souffrance d'un seul coup ?

_ Je ressens quoi? aie j'avais oublié de fermer mon esprit

_ Votre souffrance, elle m'étouffe

Elle commençait à suffoquer, puis elle tomba de sa chaise

_ Madame Pomfresh ! je criais en rattrapant Spelman sous le regard des élèves

_ Oh par Merlin, miss Spelman, respirez doucement

Les élèves se rapprochaient de notre table, Minerva demanda à tous de quitter la grande salle. Spelman était en train de broyer mon bras tout en étant agité de spasmes et de sanglots

_ Spelman, avalez ça c'est un filtre de paix ça va vous apaiser.

Elle bu la potion et ses spasmes commencèrent à se calmer. Mcgonagall et Pomfresh demandèrent à la jeune femme ce qui avait provoqué cette crise

_ Je suis désolé, cela arrive parfois, je n'ai pas canalisé mon empathie et je me suis pris les émotions de tous le monde en plein cœur.

Elle souriait mais elle me jeta un regard, elle était toujours dans mes bras et je compris que c'était de ma faute. J'étais très doué pour refouler mes sentiments comme mes pensées. Mais il était clair que lorsqu'il s'agissait de Potter, je n'étais pas très doué. Voila la première raison pour laquelle les empâtes étaient très rare dans le monde de la magie. C'était un don transmis principalement aux femmes et beaucoup finissait par mourir de crises similaires, leur cœur finissait par ne plus tenir ou alors elles se suicidaient ne supportant plus la souffrance du monde. Pour ce que j'en savais, il fallait des années à une empâte pour contrôler à la perfection ce pouvoir

_ Severus ? Minerva me sorti de mes pensées, ayez la gentillesse de raccompagner Miss Spelman dans ses appartements

_ Ne devrait elle pas plutôt aller à l'infirmerie

_ Oh non, j'ai ce qu'il faut dans ma chambre pour me calmer, je me résignais et l'aider à se relever

Ensemble nous quittions la grande salle, elle tenta de se tenir droite mais je fus obligé de passer mon bras pour la soutenir. Je l'a conduisis au 5ème étage où se trouvait ses appartements. Je m'arrêtais devant un tableau où des petits angelots voletaient

_ Songe d'une nuit d'été, le tableau pivota

_ Vraiment, dis-je en levant un sourcil

_ J'aime la poésie, mais je vous en pris entrez cher collègue

Je pénétrais à contre cœur dans les appartements privés de Miss Spelman sous le léger sourire de ma collègue. Je craignais un intérieur « girly » mais en réalité, les murs étaient blanc comme la neige, il y avait deux bibliothèque de chaque côté de la cheminée. Pleins de statut représentant Bouddha étaient posées sur des étagères, un grand canapé était au centre de la pièce et une porte au fond devait donner sur la chambre. La pièce était lumineuse à l'inverse de mes appartements qui se trouvaient sous le lac noir. Spelman attrapa une pierre de grosse taille qui trônait sur les genoux d'un Bouddha

_ C'est une labradorite ?

_ Vous vous y connaissait en pierre

_ Je suis potionniste, je lui dit ça comme si ça tombait sous le sens

_ Oui c'est vrai, c'est une pierre qui m'aide à me canaliser, je suis désolé pour aujourd'hui, vous voulez en parler ?

_ De quoi souhaitez vous parler ?

_ De ce que vous avez ressenti tout à l'heure, je n'ai pas compris ce qui a déclenché cette souffrance.

_ Mêlez vous de vos affaires

_ Ne vous vexez pas mais j'ai fait un malaise à cause de vous, j'ai quand même le droit de savoir pourquoi, et il ne sert à rien de soupirer. Allez Severus, asseyez vous, je ne suis pas là pour juger mais pour aider

J'étais toujours debout devant la porte d'entrée, après tout, cela me ferait peut être du bien. Je me dirigeais vers le canapé et m'asseyais à côté de ma collègue. Pourquoi faisais-je ça? Encore une fois cette impression étrange de ne pas être maitre de moi même

Severus RogueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant