troisième

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ADONIS

"maman a bu un café amer,
je sais j'ai gouté"

daphné, excuse moi de ne pas avoir répondu plus tôt à tes multitudes de messages hasardeux sur mon téléphone, et de n'avoir ouvert aucune de tes lettres concupiscentes.
c'était juste si compliqué de devoir affronté ton absence trop présente.

DAPHNÉ

"tes cuisses et tes hanches sont une addiction"

adonis, je ne t'en veux pas,
je ne t'en veux plus, mais tu étais aussi amer que le café de maman, pas assez sucré, ni assez excitant.
pourquoi n'était-ce pas comme au tout début?

ADONIS

"j'ai tout fait pour te faire voir."

à ton tour, reviens moi, mon coeur.
la manière que tu as de pleuré me fait chialé comme un gosse, la manière que tu as de me parler me fait réaliser, j'veux que tu sois mienne.

DAPHNÉ

"touche moi, même si c'est pour me frapper."

ma tête ne tient plus qu'à un fil,
on se reverra cet été pas vrai?
je l'espérais tellement, adonis,
je serais ta propriété si tu me reviens,
tu me fais craquer, tu me fais saigner,
je donnerais tout pour un souvenir à épargner.

les rues se font silencieuses depuis ton départ,
l'odeur orangé de tes cheveux ondulés parcourent les nuits,
tu me manques aussi, je viendrais te toucher, te frapper si c'est la seule manière.

blanc pâle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant