Chapitre 8

318 20 86
                                    


Jisung lisait sur un banc, attendant que les autres garçons arrivent. Il venait de se mettre à la littérature française. Il aimait alterné entre les romans, les nouvelles, les pièces de théâtres et les recueils de poésies. Il avait déjà lu du Baudelaire et du Rousseau, mais le jeune libraire lui avait conseillé un autre grand écrivain. Victor Hugo.

Jisung n'avait pas su quoi choisir, alors il en prit un au hasard. Il avait choisi le livre IV des Contemplations, « Pauca meae ». Le libraire lui avait conseillé de prendre l'intégrale des Contemplations, et lui avait expliquer rapidement les étapes du recueil. Il lui avait aussi préciser qu'étant très sensible il allait sûrement pleuré en arrivant au livre IV.

Il avait donc fait des recherches sur ce fameux Victor Hugo, et il s'était prit de passion pour lui. Sa vie n'avait pas était simple, mais il avait réussi. Il avait perdu sa fille, il avait eu beaucoup de souffrance mais il avait réussi.

Jisung s'était plongé dans la lecture de ce recueil. Il était maintenant arrivé au livre IV. Et le libraire ne s'était pas trompé, Jisung pleuré. Ce livre parler du deuil, et cela pouvait être très dur à lire. Malgré les larmes qui dévalaient ses joues il ne pouvait pas s'arrêter de lire, c'était très beau. Et même si il pouvait arrêté, il ne voulait pas. Il voulait finir le livre IV, il voulait finir le livre du deuil.

Quand Minho arriva il vit un Jisung en larmes, recroqueviller sur lui même. Il se précipita vers lui, lui demandant ce qui le mettait dans cet état. Jisung pleurait trop, alors sa réponse était incompréhensible. Sachant qu'il ne se ferait pas comprendre avec la parole, il fit lire un passage à Minho. Le violet comprit très rapidement que la cause des larmes de son cadet était ce livre.

Il soupira de soulagement mais ne voulait plus voir les larmes roulées sur ses joues. Alors il prit délicatement le livre des mains de Jisung, il mit le marque page, ferma tout aussi délicatement le livre et le rangea dans le sac de son cadet, doucement par peur de l'abimer. Puis une fois que c'était fait il prit le plus jeune dans ses bras. Il lui caressa doucement le dos, et le berça très discrètement.

Voir des larmes sur le joli visage de son cadet lui était insupportable. Jisung avait déjà trop pleuré à son goût.

Minho : Je déteste officiellement ce Victor machin-chose !

Jisung : N-Non.. C'est un gentil lui...

Minho : Mais il te fait pleuré

Jisung : Mais il parle de sa fille... Elle est décédée dans la Seine à Paris...

Minho : Oh...

Jisung : En plus je l'aime bien moi Victor Hugo... Il n'a pas eu la vie facile mais il a continué et il a réussi..

Minho : Alors tu es mon Victor Hugo

Jisung : Je suis loin, même très loin d'être aussi doué que lui...

Minho : C'est subjectif ça Sungie, il y a des personnes qui peuvent trouvé que Victor Hugo est doué et d'autres peuvent pensés qu'il était vraiment nul dans ce qu'il faisait

Jisung : Même si on aime pas ses écrits on ne peut pas nier qu'il avait une belle plume...

Minho : Ça encore c'est subjectif, regarde beaucoup trouve que Shakespeare avait une belle plume, mais moi je ne trouve pas. Pas uniquement parce qu'il m'a traumatisé, mais parce que je ne trouve pas que son écriture soit quelque chose de joli, il a apporté beaucoup mais je n'aime pas du tout ! Alors tu es mon Victor Hugo, encore plus doué que lui !

Jisung : Pff t'es bête... J'écris même pas en plus...

Minho : Menteur !

Jisung : Hein ?

ToxicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant