Chapitre 4.

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Je passe une bonne partie de la matinée dehors, assise contre le tronc d'un arbre, je pleure à chaude larme, je n'arrive pas à y croire. J'espère et supplie que cela soit un cauchemar dont je n'arrive pas à sortir. Je me demande sans cesse pourquoi. Je me répète que c'est de ma faute si j'ai si mal. Je sais que si j'avais fais tout ce que je disais je n'aurais pas autant de regret. Je sais que si j'avais arrêté de repousser à plus tard ce que je pouvais faire directement, je ne souffrirais pas autant. J'ai conscience que si je m'étais bougé pour aller rende visite à mamie qui habitait à vingt minutes de chez moi, je n'aurai pas une aussi grande douleur.

Le plus dur dans cette situation, c'est de réaliser que cette personne tu ne la verras plus jamais et qu'en plus de ça, tu n'as pas pu lui dire au revoir. Voilà ce qui fait très mal.
Quand tu penses à elle, ce n'est plus qu'un souvenir, t'entends sa voix partout, t'imagine son joli visage, tu sens sa présence mais elle n'est plus réellement là.

Une aussi jolie femme, dotée d'une grande gentillesse, elle avait un cœur immense où il y avait de la place pour tout le monde, même son ennemi. Elle était tendre et toujours souriante, elle aidait n'importe qui. Elle pensait au bonheur des autres avant le sien, quand « Tate » passait, la joie régnait.

J'ai réellement mal au coeur. La seule chose qui me tient pied c'est que je crois à la vie éternelle après la mort. Je m'attache à cela pour rester forte, autrement je ne sais pas ce que j'aurai fais.

Ma souffrance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant