Sept ans de malheurs. À cause de cet incapable je vais passer les sept prochaines années sous la colère des cieux. Oh SungGyu si tu savais comme je te déteste en ce moment même. Si seulement ce n’est que ça. Mais tu oses encore pouffer au loin en agitant le bras dans ma direction. Tu penses sans doute que je suis assez facile en mon fort intérieur pour oublier ta faute. Il est vrai que je suis un être d’une extrême bonté et que je m’étonne souvent en voyant mon reflet dans la glace. Ou dans la vitrine des magasins.
Je suis né éblouissant et sublime. Mon miroir me le rappelait à chaque instant avant que tu t’agites à mes côtés. Maintenant je ne peux plus me voir et je suis maudit.
Avance… Vient plus près, tu as raison. Je te ferais payer ton inattention. Pourquoi me souris-tu encore ? Je ne me laisserais pas avoir par ce rire tellement aguicheur. Mon cœur s’emballe. Non ne t’approche pas ! Comment suis-je censé me venger si tu m’embrasses avec tant d’envie ? Moi, Woohyun… suis totalement épris de toi. Je t’en prie ne me laisse pas la possibilité de douter. Ne laisse aucun espace entre nous. Empêche de moi de réfléchir, de respirer.Pourquoi t’arrêtes-tu ? Je suis dans l’incapacité de quitter tes yeux. Ne t’éloigne pas. Ton regard me rendra fou. Je vais m’occuper de ton cas quand nous serons seul à seul plus tard. Ne t’en fais pas. Ici il y a trop de témoin.
Tout est prêt, chaque chose est à sa place. Bien. Très bien. Mon apparence est impeccable, comme toujours évidemment. La chambre que je partage avec toi est parfaitement en ordre. Je n’attends plus que ta venue mon petit. J’entends des pas. Est-ce toi ? Cette voix, je la reconnais entre mille.
La porte s’ouvre, mais la pièce est plongée dans le noir… Que vas-tu faire ? Je ris comme un fou intérieurement. Merde j’avais oublié cet interrupteur.Ok, plan B. Je bondis tel un macaque sauvage sur toi. Tu recules et esquive par la même occasion ma superbe attaque. Je m’écrase au sol le cul en l’air. Comment oses-tu me tapoter ma fesse gauche en riant ? Je vais avoir des bleus sur ce superbe corps. Me tendre ta main ne diminuera pas mon immense colère à ton égard. Mais je ne te repousse pas car j’ai besoin d’aide pour me relever. Et uniquement pour cette raison. Ne crois pas que j’apprécie ce geste. Je décide néanmoins d’une autre option. Je suis rancunier, tu le sais mon SungGyu. Et si je suis à terre, tu le seras aussi. Maintenant nous sommes à égalité. Tu ne m’échapperas pas. Je me relève pour te surplomber. Être au-dessus de toi c’est ce que je préfère malgré que ce ne soit pas ton cas. Mais ça tu me le pardonneras tout à l’heure. Ou pas.
Je peux sentir les frissons parcourir ton corps pendants que je retire délicatement ton haut. Si je n’existerais pas, je dirais que tu es sans aucun doute le plus bel homme sur cette terre. Dommage, j’existe. Tu te laisses faire, de toute façon ce n’est pas comme si tu avais le choix. Je te veux. Ici et maintenant. Le contact de mes doigts gelés sur ton torse brulant te surprend. Je caresse doucement chaque parcelle de ta peau. Dans ces moments je ne peux m’empêcher de comparer les bruits que tu fais aux ronronnements d’un chat. Je connais tes endroits les plus sensibles. Je dépose de légers baisers sur ta joue, au plus près possible de ta bouche. Tu tournes ton visage vers le mien. Je sais que tu aimerais plus, mais ce serais crier victoire trop facilement. Je redescends vers ton oreille pour la mordiller tout en laissant glisser une main vers ton bas ventre. Tu es déjà bien excité. Mais c’est encore trop tôt. Je te veux t’entendre un peu plus avant de passer aux choses sérieuses. Je laisse mes marques sur ton coup. Tu soupires. Je suis satisfait. Tu as le droit à un début de récompense. Je retire ton pantalon ainsi que ma chemise pour sentir l’ardeur de ta peau contre la mienne. Tu es le seul, après moi-même, qui compte à mes yeux. Je viens lécher tes sensibles boutons de chair. Ta réaction ne se fait pas attendre. Tu en redemandes. Je m’exécute. Si tu te relèves comment suis-je censé continuer ? Tu fais descendre tes mains sur mes abdos pour m’enlever le jeans que je porte. Bonne initiative. Je termine en le faisant valser de l’autre côté de la chambre. Je m’assois sur ton bassin et commence à bouger d’abord très lentement. Tu accompagnes mes mouvements. Des vagues de chaleurs et d’intense plaisir parcours mes membres. Mais je dois garder le contrôle. Contrarié, je me redresse pour me détacher de toi. J’effleure subtilement le tissu qui recouvre toujours ton entre jambe. Tu gémis d’assouvissement. Si tu savais à quel point j’aime ta voix. Je te débarrasse ce boxer devenu trop étroit. Que je suis bon. Le frottement de ta virilité contre la mienne est simplement délicieux. Je m’affaire à de légers vas et vient. Tu ne peux arrêter de t’agiter. J’accélère petit à petit la cadence. Ton rythme cardiaque est de plus en plus anarchique. Je me réjouis de te voir dans cet état. Mais je veux t’entendre crier mon nom. Tu enroules tes jambes autour de moi. Je sais très bien ce que tu attends. Encore trop pressé mon cher Gyu. Je frôle ton intimité d’un doigt. Ton abdomen se contracte. Tu penses surement que je vais me montrer doux comme toutes ces fois. J’introduis un premier. Tu pousses un râle presque inaudible. J’insère les deux suivants d’un coup sec. Tu te raidis. La situation est tellement plaisante. J’ôte mes doigts de toi. J’embrasse une dernière fois ta mâchoire pour descendre sur ton torse. J’abaisse mon caleçon et m’insinue tendrement en toi. Mais maintenant c’est moi qui ne peux plus attendre. La sensation est bien trop agréable. Je bouge brusquement t’arrachant un cri de surprise. Je ne prends plus le temps de te faire languir. Mes mouvements sont rapides et précis. Tu halètes. Je connais ton corps par cœur. Je me rapproche pour aller plus profondément en toi. Ton membre est pressé entre nous deux. Tu trembles de jouissance sous tous ces ressentis.Tu as le visage crispé et les yeux fermés. Je savoure cette expression. Tu prends ton pied. Comment pourrais-tu faire autrement avec un partenaire tel que moi ? Je donne un dernier coup décisif. Tu hurles mon nom. Enfin. Nous nous rendons simultanément. Je me laisse tomber au sol à tes côtés. Nos respirations sont complètement saccadées je tourne le visage vers toi. Tu me fixes avec toujours ce même sourire aux lèvres et je suis simplement heureux l’espace de quelques secondes. Toi aussi, tu as connaissance de mes points faibles. Tu te remets sur pied et semble chercher quelques choses expressément. Je m’interroge et en profite pour admirer la vue qui s’offre à moi. Tu es encore plus beau sous cet angle. Je souris comme un imbécile à cette pensée. Tu te retournes et me tends un objet. C’est mon miroir. Ou du moins ce sont des morceaux de mon miroir recollés de façon assez aléatoire. Je perçois l’effort que cela a dû te fournir. Au fond de moi je t’en remercie. J’ai l’impression que tu as réussis à réparer beaucoup plus qu’un miroir. Et puis il faut dire que le reflet qu’il me renvoie est toujours aussi superbe.
Tu t’approches et m’embrasse comme pour confirmer ma réflexion. Je m’attaque à tes lèvres. Tu recules soudain pour venir me susurrer :
« C’est comme ça que je vois nos sept prochaines années et celles qui suivront. »
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Mirror
FanfictionSept ans de malheurs. À cause de cet incapable je vais passer les sept prochaines années sous la colère des cieux. Je suis né éblouissant et sublime. Mon miroir me le rappelait à chaque instant avant que tu t’agites à mes côtés. Maintenant je ne peu...