CHAPITRE I

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Si seulement il savait que la personne qui était derrière tous ces meurtres c'était elle.

PDV T/P :

Je m'étais endormie. C'est l'agitation qui provenait de l'extérieur de la cabine qui me sortit de mon songe.

Après m'être étirée, je me dirigeais lentement vers la salle de bain, à la recherche d'un lavabo.

Une fois à la hauteur de ce dernier, je m'humidifiais le visage pour essayer de reprendre mes esprits plus rapidement. Je retournais dans la pièce principale et revêtis la veste de vice-amiral.

Je choppe au passage mon paquet de clope et mon briquet pour les ranger furtivement dans l'une de mes poches et appuyais sur la poignée de la porte pour sortir de ma cabine.

En sortant, mon supérieur vint me saluer et m'annonça qu'on allait accoster dans moins de cinq minutes.

La nuit commençait à tomber, et, on venait d'amarrer à Dressrosa. Sans attendre qui que se soit je sautais du pont du cuirassé pour finir par me réceptionner tout en douceur sur le sol de cette nouvelle île.

Avant que je puisse tourner les talons je sentis quelque chose heurter ma tête et tomber peu de temps après sur le sol. Je me retourne et fusille du regard le coupable, mon supérieur me regardait sans aucune émotion apparente, connaissant très bien mes habitudes. Il lâcha juste "t'en auras besoin" avant de se retourner et de donner des ordres à ses autres subordonnés.

Tss. Qu'est-ce qu'ils peuvent être chiants. Marines de merde. Je ramassais rapidement le den den mushi qu'il m'avait lancé et partie en direction de la capitale.

Après de nombreuses de minutes de marche je me retrouvais dans une ville très bizarre où les humains et des jouets animés vivaient en harmonie. Pourquoi pas après tout

Je cherchais un endroit où manger un petit encas, mais, mon sens de l'observation tellement développé je me retrouvais dans une petite ruelle.

Une petite ruelle très sombre, et, le crépuscule étant déjà bien présent n'arrangeait rien à la situation. Bon, faisons demi-tour alors.

Je marchais en sens inverse depuis maintenant près d'une demi-heure. Bon c'est pas tout mais je commence à me faire chier. Moi qui pensait trouver un peu d'occupation sur cette île. Je pense que c'est raté.

Puis j'avançais, plus je me rapprochais d'une rue animée. Ou du moins éclairée.

Mais avant que je puisse atteindre cette rue, je sentis quelqu'un me tirer par le col et de me plaquer contre le mur dégueulasse le plus proche. Putain. Il veut quoi lui ? Il n'a pas vu que j'était vice-amiral ou quoi ? Ce gros porc commença à parler, je l'écouter sans vraiment le faire pendant plus de cinq minutes.

J'avais vraiment envie de m'endormir. Je baillais et commençais à hausser ma voix :

" - C'est bon ? T'as fini ?, grognais-je entre mes dents

- C'est quoi ton problème à toi ? Tu sais qui je suis ?, grinça le mec qui se sentait pousser des ailes

- Nan je sais pas qui t'es et sans mentir je m'en fous pas mal, gloussais-je tout en me redressant

- Comme si une pauvre meuf paumée pouvait faire quoi que ce soit contre moi, ricana le gars

- Si t'avais des yeux t'aurais su que dès le début tu n'avais aucune chose. Après tout, je ne pense pas que tu sois quelqu'un d'assez suicidaire pour t'attaquer à une vice-amiral, gloussais-je avant d'effleurer sa peau

- AAH ! Mais qu'est-ce que tu m'as fait ?!!, hurla-t-il tout en regardant sa main se décomposer sous ses yeux

- J'ai juste essayé de vous éloigner de moi monsieur, je ne pensais pas à mal, chouinais-je faussement avant d'éclater de rire fasse à son visage apeuré

- T'es complètement folle ma parole !! Arrête ça tout de suite !, cria ce dernier avec des yeux implorants

- Supplie moi si c'est vraiment ce que tu veux, ricanais-je les pupilles dilatées par le spectacle qui s'offrait à moi

- Jamais ! Jamais un pirate tel que moi ne s'abaisserait à ça !, beugla ce dernier entre deux pleurs

- T'en es sûr ? Il te reste moins de cinq minutes avant de te retrouver totalement décomposé, m'amusais-je

- D'accord ! Je ferais tout ce que tu veux mais arrête ce putain de truc !, articula-t-il sans la moindre hésitation

- On ne t'as pas dit qu'il ne fallait pas croire les inconnus ? Je n'aime pas les gens qui changent d'avis si facilement dès que ça les arrange, tu ne mérite que la mort, raillais-je avant de tourner les talons

- Tu me le paieras sale folle ! Il ne fera qu'une bouchée de toi pétasse !, pestiféra le pauvre mec qui avait déjà perdu la moitié de son corps

- J'attend de voir ça alors !, ironisais-je avant de partir vers la rue passante que je cherchais à rejoindre depuis le début. "

Juste avant de me rendre sur la rue, je sentis le den den mushi qui se trouvait dans la poche de ma veste vibrer. Je soufflais et fini par décrocher :

" - Qu'est-ce que tu me veux ?, soupirais-je

- On doit se rendre au palais royal de Dressrosa, grogna mon supérieur

- Et pourquoi ?

- Le roi veut nous voir. Il dit vouloir nous aider à trouver le tueur de marines et pirates.

- Et pour quelle raison il ferait ça ? A ce que je sache ce roi à toujours été quelqu'un pensant d'abord à ses propres intérêts.

- Un de ses membres à été tué de la même manière. Il pense que c'est la faute de ce gars.

- Pff. J'imagine qu'on ne peut pas refuser.

- T'as tout compris. Soit là-bas dans moins de cinq minutes.

- Ouais ouais.

- Et surtout ne le provoque pas une fois que tu seras là-bas, ordonna mon supérieur

- Je sais, sa réputation le précède.

- Bien. "

Après avoir raccroché, un rire cristallin sortit de ma bouche.

Tout ça commence à devenir intéressant...

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