CHAPITRE II

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Tout ça commence à devenir intéressant

PDV TP :

Le palais royal était facile à trouver, ce dernier surplombait la ville. Après plusieurs minutes de marche et de montée, j'accédais enfin au château. Des gardes se trouvaient à l'entrée mais en voyant ma veste de vice-amiral ils surent directement ce que je faisais ici. Bande de débiles. Ils ne se disent pas que n'importe qui pourrait passer en se faisant passer pour quelqu'un de haut gradé ?

Et moi qui pensais que le roi de Dressrosa serait différent.

En passant l'enceinte de la forteresse, je fus accueillis par une servante. Cette dernière me conduis jusqu'à une grande salle immense, qui servait sûrement de réception au quotidien.

En entrant dans la salle, tous les regards se tournèrent pour savoir qui était la personne qui venait d'arriver.

Je vis mon supérieur qui était agenouillé devant le roi de cette île. En me voyant, le marine me lança un regard meurtrier m'invitant à faire la même chose. Je me place à son niveau et penche juste la tête en signe de reconnaissance envers le roi. Mon supérieur, mécontent de mes manières trop désobligeantes à son goût me tira vers l'avant pour que je me retrouve dans la même position que lui, à m'inclinait devant le maitre des lieux.

Il laissa échapper quelques murmures de sa bouche, une fois que je fus à sa hauteur, assez bas pour que personne d'autre puisse l'entendre : " Je t'avais dit quoi ? D'arriver à l'heure. Comment ça se fait que tu arrives avec plus de trente minutes de retard ?"

Tss. Je n'eus pas le temps de retorquer que je sentais le regard pesant du souverain de Dressrosa. Je lève doucement la tête vers ce dernier, et, quelle ne fus pas ma surprise de voir que ce dernier dominait totalement la pièce, assis sur son trône doré. D'ici, je pouvais sentir son aura malveillant. Pas besoin d'être quelqu'un de très futé pour comprendre que ce dernier n'était pas une personne pleine de bonté et de bienfaisance.

Fidèle à sa réputation.

Il était affalé sur son siège royal, nous jugeant, les yeux cachés derrière ses lunettes de soleil aux verres roses teintés. Son manteau de plumes rose flammant ajoutait une touche de fantaisie et de culot que seul un homme avec autant de prestance que lui pouvait oser porter sans recevoir la moindre critique négative. Il était également vêtu d'une chemise totalement déboutonnée qui laissait entrevoir ses muscles. Son bas de pantalon était également dans les mêmes tons que le manteau, c'est-à-dire rose, sauf que cette fois-ci la teinte était un peu plus foncée. Ce bas comportait également des motifs ma fois plutôt originaux, pour ne pas dire bizarre.

Un homme entra dans la pièce, brisant l'atmosphère pesant qui régnait depuis mon arrivée.

Ce dernier s'approcha du roi, et après quelques courbettes lui fit par d'un den den mushi.

Le souverain décrocha mais ne prononça pas un seul mot. Après quelques instants, il raccrocha. Il n'avait pas parlé de tout l'appel.

Son air était grave et petit à petit il plaça son regard sur moi avant de se lever. Il nous dominait clairement, il avait une assurance et une prestance digne d'un roi.

Puis au bout de quelques instants il haussa la voix : " Toi. Suis-moi ".

Voyant que c'était à moi qu'il parlait j'hochais la tête et le suivit comme il me l'avait indiqué.

En me relevant, je pouvais sentir les regards d'incompréhension de la part de mon supérieur.

Le roi vêtu de rose sortit de la pièce, je me dépêchais pour le rattraper avant qu'il ne soit trop tard et que je le perde de vue. Ce dernier avait une démarche décontractée mais posée.

Il entra dans une pièce plus petite, mais toujours spacieuse, et s'affala sur un des canapé présents. La porte se referma directement après que j'eus franchis le seuil de la pièce.

" - C'est toi, grogna l'homme qui se trouvait en face de moi

- C'est moi quoi ?, soufflais-je en enlevant peu à peu mon masque de fille parfaite que je devais tenir devant mon supérieur

- C'est toi qui a tué un de mes fidèles, pesta-t-il tout en commençant à se redresser

- Peut-être, ricanais-je tout en retirant la veste de marine qui commençait à me faire chier légèrement

- Et tu oses venir pavaner devant moi avec tes airs de sainte nitouche ?, s'agaça-t-il tout en se levant

- Je me demandais juste à quoi pouvait bien ressembler le célèbre Doflamingo, gloussais-je avant de sortir une clope de son paquet que j'avais au préalable sorti de la poche de ma veste avant de la poser sur un des canapé

- J'espère que tu n'es pas déçue ma jolie, s'esclaffa le concerné tout en dessinant un sourire espiègle sur son visage

- Je m'attendais à mieux je dois dire, révélais-je après avoir craché et fumée et en scrutant toutes les moindres parties de son corps qui étaient visibles

- Laisse-moi rire, se moqua-t-il tout en se rapprochant dangereusement

- Parce que tu crois que personne ne peut résister au charme du grand et méchant roi de Dressrosa c'est ça ?

- Exactement. Je vois que tu comprends vite ma jolie, maugréa l'homme qui était à quelques centimètre de moi

- Et bien la preuve que non, gloussais-je tout en tirant à nouveau sur ma cigarette

- Ne joue pas à ça avec moi, et baisse-moi ce regard provocateur, cracha-t-il tout en chopant ma clope pour finir par la déposer sur le bout de ses lèvres et de tirer une taffe

- Rend-moi ça, soufflais-je tout en lui reprenant la cigarette

- Aux dernières nouvelles c'est moi qui commande, me menaça-t-il avant d'expulser la fumée directement sur mon visage

- Un peu de changement de temps à autre, ça n'a jamais tué quelqu'un.

- Peut-être. Mais toi si. Pourquoi l'avoir tué ?, grinça-t-il entre ces dents avant de me voler une fois de plus la clope et la plaça entre ses dents pour tirer une latte

- Pourquoi l'avoir tué ? Tout simplement parce que j'en avais envie. "

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