𝐂𝐇𝐀𝐎𝐒 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑

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Bien le bonjour,

J'ai tendance à avoir des blocages lorsque j'écris en me mettant la pression. Cette œuvre est totalement imprévue, comme l'a été « L'enfant de la guerre. » Nous verrons où les choses nous mèneront..

Bonne lecture sous la protection de Dieu <3

P.S : On n'apprends pas sa religion sur Wattpad. Mes personnages ne sont pas des exemples à prendre. xoxo

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JIHANE

Je regarde mon reflet avec dégoût. J'ai encore fumé plus tôt comme semblent le crier mes yeux. Mes cheveux ne ressemblent à rien et je continue de me demander si un jour je réussirais à m'aimer. À me regarder sans ressentir le besoin de détourner les yeux. À ne pas continuer de fuir la réalité.

Immonde.

Je ravale mes larmes et ferme les yeux un instant. Rien que six heures du matin et l'odeur du tabac émane déjà de moi.

Vielle meuf.

Je soupire et c'est la mort dans l'âme que je me décide à continuer de me préparer. J'avais pris une douche il y a près d'une heure après m'être réveillée, en sueur, à cause d'un cauchemars et je n'avais pas réussit à battre la tentation de m'en griller une. Je ne souhaite à personne d'avoir une addiction, de se sentir dépendant de quoi que ce soit.

J'ouvre l'un des tiroirs du lavabo pour me saisir de quoi camoufler la misère qu'est mon visage. Mon concealer me sauvera aujourd'hui encore. J'entends des pas devant ma chambre signe que la gouvernante s'occupe déjà de la maison vu que mes parents sont encore je-ne-sais-où à l'étranger. Je n'ai pas vu mon frère depuis longtemps aussi. Il ne réponds même plus à mes appels.

Cela me prends une trentaine de minutes pour mes soins et je devrais terminer de me maquiller après le même autre laps de temps. Après cela, je lisserais mes cheveux car je ne les supporte pas autrement. Je n'aime pas du tout mes cheveux naturels. Ondulés, ils me donnent l'impression de ressembler au gros qui vit sur une colline dans Harry Potter.

Mon uniforme m'attends déjà sur mon lit et j'ai la boule au ventre d'aller au pensionnat. Je ne sais plus trop quand est-ce je suis devenue anxieuse par rapport à l'école. J'imagine que c'est au même moment que lorsque j'ai débuté à détester mon corps.

[...]

C'est vêtue de mon uniforme que le chauffeur de ma famille me dépose à l'école ou plutôt à l'institut St. George's. Un très vieux pensionnat que les personnes aisées affectionnent particulièrement pour l'éducation de leurs enfants. La plupart des étudiants résident à même le campus mais j'avais réussis à convaincre mon père de me laisser dormir au manoir vu que ce dernier n'est pas bien loin. Malheureusement, il y a quelques jours Môsieur a changé d'avis m'obligeant donc à aussi avoir une chambre ici. J'en suis complètement dégoûtée. Déjà que je dois me coltiner ces idiots arrogants à longueur de journée, je dois à présent dormir sous le même toit qu'eux.