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Bien le bonjour, comment allez-vous ? Ça m'avait manqué Wattpad !
Je vous laisse à ce chapitre et je vous invite vivement à commenter au maximum, ça sera mon cadeau vu que c'est bientôt mon anniv' !


JIHANE

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JIHANE

Pendant mon cours de français, mon esprit est bien loin de mon corps. À nouveau, je suis maquillée à la perfection pour éviter que ma situation désastreuse ne puisse être comprise en mon apparence d'une x ou y manière. Je me dois de garder la tête haute car c'est le prix de mon nom. C'est le poids de mon nom. Poids qui pèsent sur mes ailes. Je sens ma chute, mais je dois de continuer jusqu'au bout.

Garder la tête haute.

Garder la tête haute.

Garder la tête haute.

Azhûr — Eh oh, crois pas que j'vais me taper le travail à ta place sultana. Je ne lui réponds pas me contentant de le dévisager en silence.

Pendant que je le regarde, je pense au cauchemar dans lequel je suis piégée à contrecœur. Papa risque de croupir en prison comme un vulgaire bandit. Mon cœur se serre douloureusement et je sens la bile me monter dans la gorge. Je serre les dents pour faire passer le malaise dans mon corps tout entier.

Azhûr — Putain, Jihane ! Si tu veux pas travailler, ok, mais on veut pas tous finir à la rue plus tard.

Finir à la rue? Vais-je finir à la rue?

Garder la tête haute.

Garder la tête haute.

Garder la tête haute.

Tu n'as pas le droit de faire paraître la moindre faiblesse, Jihane ! Alors prends-moi ce foutu crayon et commence à travailler comme te le demande ce type. Je ferme les yeux une microseconde. Ces derniers de nouveaux ouverts, je fais le vide autour de moi.

Je saisis ce qu'il a écrit l'autre depuis le début du cours. Ma lecture est rapide voulant en terminer le plus vite possible. Je raye certains passages que je souhaite presque qualifier de médiocre sous ses exclamations agacés.

Tu te tais, il ne nous reste pas beaucoup de temps. Je relève un instant ma tête vers son visage vers lui. Sous la table, je sens l'une de ses jambes bouger de haut en bas d'énervement car le tissus de son pantalon frôle à chaque fois ma jambe.

Azhûr — À qui la faute... Je ne réponds pas. Je ne sais même pas pourquoi on se déteste mais s'il veut me servir de punching-ball, je ne vais pas dire non.

𝐂𝐇𝐀𝐎𝐒 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant