les pas vers ma tombe

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je fis le vide me reconcentrant sur l'entretien.
Je continuais à poser les questions unes a unes tout en gardant mon calme.
Je terminais en la remerciant,disant d'attendre un mail si elle est retenue. Je pensais que tout était fini jusqu'àu moment où elle me dit
-cetait vous?
Je fis mine de rien comprendre en lui disant moi quoi?
Elle me rétroqua:
-C'était vous hier à la plage
Toujours dans ma logique de faire comme si je n'avais pas compris je répondis heu un oui oui effectivement j'étais à la plage hier.
Elle souria et me dit oui je vous reconnais du ton sarcastique. Je suis celle sur qui vois avez crié hier.
Une intense discussion commença.ainsi fut le début la folle aventure.....
c'était vraiment une rencontre de malade.
J'étais obnubilé par sa joie de vivre et a travers nos rencontres de plus en plus fréquentes mes sentiments ne cessaient de grandir.
J'aimais sa joie de vivre,sa folie bien que démesurée des fois.
Cette joie de vivre qui frôlait la folie démoniaque de temps a autre .
C'est l'exemple de ce soir ou après une sortie nocturne je la ramenais chez elle.
L'ambiance était bonne ,nous avions bien rigolé durant tout le trajet.
Devant chez elle, après un long et langoureux baisé elle changea soudainement de visage et me fit comprendre qu'elle en voulais plus.
Elle voulais que je lui fasse l'amour la et tout de suite.
Dans cette ruelle,dans la voiture,elle devint une diablesse que je peinais a reconnaître.
Pire fasse a mon refus elle devenait agressive. Aggresive de par ses gestes mais rapidement les mots suiverent.
Maimouna redevint la femme de la plage elle hurlait a ameuter le quartier tout entier.
-Tu te prends pour qui?
-Tu n'est qu'un moins que rien!
-Tu va faire ce que je veux que cela te plaise ou pas....
Elle voulait me déshabiller et était devenue comme possédée.
S'agrippant a moi essayant de déboutonner ma chemise a en arracher pratiquement tous les boutons.
Tirant mon pantalon,ma ceinture.Dans le feu de l'action je réfléchissais réellement sur la santé mentale de maimouna.
J'étais là a essayé de la repousser.
Les lumière des maisons mitoyennes s'allumaient successivement.
J'étais là avec ma stupeur essayant tant bien que mal de la raisonner. Soudain on toqua a la vitre de la voiture,la lumière de cette lampe torche fit glacer mon sang ainsi que tous mes membres ce que je craignais arriva c'était la police.
Une patrouille de routine était dans les environs et le vacarme de Maimouna a cette heure tardive les a ameuter.
J'étais tétanisé par cette situation surréaliste.
Maimouna au contraire était méconnaissable.
D'un geste brique et d'une force endiablé elle ouvrit la portiere voulant rentrer chez elle.
Elle ne se soucier nullement des agents qui étaient là.
L'un d'eux essaya de la rattraper et ma peur montait encore d'un cran quand elle gifla le policier.
"Woy sama ndaye"j'ai laissé échapper je suis mort me suis-je dit !
Les schémas d'aboutissement de cette nuit qui avait pourtant si bien débuter défilaient dans ma tête.
Je la voyais à travers la vitre côté passager malmener les deux hommes.
Cette petite ruelle de ce quartier pourtant bien calme de jour comme de nuit était pleine.
Les voisins, les badauds, les gardiens étaient tous là.
A force de crier et de se débattre maimouna fini par s'évanouir.
Les agents pour avoir compris que maimouna avait des problème nous ont escorté vers l'hôpital le plus proche.
Ma peur ne s'était pas dissipée mais là je pensais plus à l'état de ma copine.
Elle vivait seule je n'avais en plus aucun membre de sa famille a contacter.
Maimouna était prise en charge et d'après le médecin sont état serait stabe.
Il devait l'observer encore durant quelques heures avant de la libérer.
Je pris un moment de recul pour sortir m'assoir dans le jardin a l'extérieur.
Je n'arrêtais pas de me refaire ma scène pour comprendre ce qui c'était réellement passé.
Cette femme pour qui mon amour était grandissant,aimable et gentille. Cette folle du rire comment pouvait-elle se métamorphoser aussi. rapidement ?

Du Mari Au MeurtrierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant