Invisible

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"Ses yeux rencontre les miens mais il ne me voit pas."- Quinn

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L'hiver approchait à grands pas. Je ne sortais plus de chez moi, de toute manière tout le monde s'en moque vu qu'il ne me connaisse plus. J'ai perdue tout contact avec mes amies et ma famille. Souvent, on me conseillait d'aller voir un psychatre. Mais, je pensais toujours que c'étais une plaisanterie. Jusqu'au jour où j'ai vraiment compris...

Je me lève lourdement de mon lit, mes yeux sont rouges avec des cernes en dessous. Je n'ai pratiquement pas dormie de la nuit. Je me dirige vers ma salle de bain, fait ma toilette et m'assis à ma place habituelle. Devant la fenêtre. Mon livre à la main, je me pose et ouvre ce dernier. Je ne le lis pas, je le feuillette. Quelques instants après, j'entends la porte s'ouvrir puis se refermer.

- Je suis rentrée.

La voix de ma soeur me fit chaud au coeur. Ils me manquent tous... Un soupir s'échappe de ma bouche sèche, c'est vrai que rester cloitrée dans sa chambre pendant ne rien manger plusieurs jours... ça donne l'appétit. Je ne fais que boire l'eau du robinet, sans rien manger. Je décide d'enfourcher ma clée dans la serrure et de déverouiller la porte de ma chambre. Mon coeur bat à toute allure, mes mains sont moites... La porte s'ouvrit entièrement et la lumière me fit mal au yeux, je faillie en perdre l'équilibre. J'avance doucement et tombe nez à nez avec ma soeur.

- Quinn, est-ce bien toi ?

Elle se mit à pleurer de chaudes larmes. Je l'a pris dans mes bras et caressis son dos. Ses jambes ne tenaient plus, je pense qu'elle est sous le choque. C'est vrai que savoir sa soeur enfermée dans sa chambre pendants deux mois c'est démoralisant... Elle cessa de pleurer et sourit longuement.

- J'imagine que tu meurs de faim, n'est-ce pas ?

J'hocha la tête et elle me conduisa à la cuisine toute joyeuse. Quand nous entrons dans la pièce, je vois toute ma famille réunie. Je pleure de chaudes larmes, je les ai abandonnée... je suis si égoïste. Ils sont littéralement sous le choque de me voir. Ma mère court vers ma direction et me sers dans ses bras. En tous, j'ai retrouvée ma famille mais maintenant reste a voir mes amies...

Je mange rapidement. J'ai perdu beaucoup de poids, je suis presque anoréxique... J'émet un petit rire face à ma pensée. Ce qui m'amusais, c'est que je marchais comme une attardée. On se réunit tous dans le salon et ils m'éxpliquèrent leurs aventures. Je souris à pleine dents, cela fait du bien de passer du temps avec sa famille. Mon père aborda le sujet que je redouttais le plus...

- Et le lycée ? Qu'allons-nous faire pour arranger ça... le proviseur t'as sûrement oublié à cette période.

Cela me glaçai le coeur. Oui, tout le monde m'oublie. Pourquoi ... ?

- Tu as ratée tellement de cours... je pense que tu retourneras demain, au lycée. Ainsi, tu poursuiveras tes études. Tu seras en retard mais on a pas d'autres moyens. On téléphonera au proviseur de l'établissement, ne t'en fais pas.

Je souris faiblement et essaie de changer le sujet. Ma voix était faible et cassée tellement je ne l'avais plus utilisée. Ma mère m'ordonna gentillement d'aller me reposer. Avant, elle me donna un médicament pour la gorge et pour la voix. J'alla me coucher après m'être mise en pyjama. Je jeta un dernier coup d'oeil vers la fenêtre. Je sais pas pourquoi mais cette fenêtre me fascine ou plutôt m'attire...

23 Décembre, 2011

J'ai repris les cours mais sans hâte. Je n'ai pas repris contact avec mes amies, en fait je n'en ai tout bonnement pas et je pense que je n'en aurai plus. Je soupire ma tête dans mon coussin. La vie est dur, n'est-ce pas ? Je ne me lève guère, comme nous sommes les vacances de Noël. Je reste au lit comme je le faisais à mon habitude. Je me lève et fait ma toilette comme tout le temps. Puis, m'assis près de la fenêtre. Cela fait si longtemps que je n'ai plus fait cela. J'observe la ville. Ah Paris... cette ville m'a toujours fascinée et comme j'habite au centre cela est mieux... Malgré la température négatif, mon instint me dit d'aller voir la Tour Effel. Je me lève de la chaise et me vêt de vêtement convenable pour une température pareil.

J'arrive à la cuisine où je trouve ma mère préparant le petit-déjeuner. Je lui accorde un petit baiser sur sa joue. Elle me sourit.

- Bien dormis, ma puce ?

- Comme une marmotte.

Zoé ma soeur arrive et fait le même geste que moi. Je lui fais un baiser sur la joue et lui sourit.

- Bien dormis, petite soeur ?

- Comme une marmotte.

C'est fous comme on se ressemble. Les mêmes expréssions, les mêmes geste. On est jumelles, non ? Parce que c'est impossible qu'elle puisse faire tout comme moi. On rigole un peu puis notre mère sert la nourriture. 

- Où est papa ?

- Il va arriver.

Et mon père arriva. Zoé et moi on plaisanta en disant:

- En parlant du loup.

- On y voit la queue.

On se mit à rire ensemble comme des gamines.

- Il y a une bonne ambiance ici, dis-donc.

On mangea avec une excellente tension. Puis, j'aborda le sujet de ma fameuse visite à la Tour Effel.

- Je compte aller visiter la Tour Effel, je peux ?

- Quoi ? Mais, as-tu vu le temps qu'il fait ? Hors de question.

Mon visage s'élargit en un seul coup. Je ne demanda pas mon reste et c'est là que la tension vint se placer. Personne ne dit plus rien et je trouve que c'est mieux ainsi. Une fois fini, je m'empresse de partir dans ma chambre. Je me positionne à coter de la fenêtre et observe la ville comme à mon habitude. Zoé rentre et s'assit à coter de moi.

- Ca va ?

- On va dire que oui... Zoé, je peux te confier quelque chose ?

- Bien sûr.

- J'ai fait un rêve assez étrange, où je me disais une phrase.

- Une phrase ?

- Oui.

- Et qu'est-ce ?

- Ses yeux rencontre les miens mais il ne me voit pas.

- Étrange ?

- Ouais, carrément. À part ça, merci d'être venue me consoler.

- Pas de problème.

Elle m'enlaça et sorta de la chambre. Que je l'adore cette petite soeur...