Partie 38

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Partie XXXVIII: « Si la vie te donnes une centaine de raisons de pleurer, montre à la vie que tu as un milliers de raisons de sourire. »


[RETOUR DANS LA PEAU D'INDYANA]





Elle me fait un bisou et part. Alors je profite de faire mon ménage vut que Ihsène dort... Une fois le ménage finit, je réveille Ihsène Shahîd, le pose devant les dessins animés et lui donne son biberon puis le temps je pars me doucher, enfin doucher et habiller, je prepare mon fils après qu'il soit prêt j'appelle Zahir pour le prévenir que j'aurais du retard (on avait prévu de se voir)... première appel AUCUNE RÉPONSE... deuxième appel PAREILLE... je commençais à vraiment m'inquiéter car d'habitude il répondait rapidement mais la welou donc je décide d'aller toquer chez lui avec Ihsène, arrivée devant sa porte c'est sa mère qui m'ouvre:

Moi: Salem Ahleikum khelti

Elle: Ahleikum Salem benthi rentre, rentre reste pas devant avec le petit

Moi: Non khelti je suis juste venue te demander si Zahir était là parce qu''il devait m'accompagner faire les magasins et je l'appelle mais il ne répond pas

Elle: Wili Wili y'à une demi heure il était en train de se disputer au téléphone avec une fille puis il est sorti en furie sans me dire quoi que ce soit . Yah Rabbi mon fils j'espère qu' il n'à rien

Moi: Calme toi khelti je vais aller le chercher

Elle: Oui ma fille hafek. Laisse moi Ihsène le temps que tu reviennes

Moi: Ça te dérange pas?

Elle: Mais non ma fille

Moi: Saha. *m'agenouillant a la hauteur d'Ihsène* chérie je vais y'aller chercher Zahir alors tu reste avec sa maman saha? Elle est très gentille

Ihsène: D'accow momon ya t'aime -D'accord maman je t'aime-

Moi: Moi aussi omri








Je lui fais un boussah sur la bouche, un boussah sur le front de la mère à Zahir et je descends en courant, je cherche Zahir de partout dans le quartier: terrain de foot, salle de boxe, chez ses potes mais rien alors je pars le chercher au parc et je le trouve enfin assis sur un banc la tête entre ses mains, je cours le rejoindre et m'agenoue devant lui:

Moi: Ça va ?

Lui: ......

Moi: Zahir ?

Lui: Prononce pas mon blaze avec ta salle bouche

Moi: Qu'est ce qui t'arrives?

Lui: J'me suis fais défoncer à cause d'une grosse pute *levant la tete*








Je le regarda choquée, puis analysa son visage; il avait une bosse sur le front, il saignait de l'arcade, sa lèvre était ouverte et il avait un œil au beurre noir. Il m'avait rien dis que je compris directe et baissa la tête et lui dis:

Moi: C'est Shakîr qui...qui

Lui(m'envoyant une grosse gifle): Ouais c'est ton zemel de mari qui m'à fais ça

Moi(les larmes aux yeux avec mes deux mains sur ma joue qui chauffait): Pourquoi ?

Lui(se levant): Pourquoi QUOI? POURQUOI JE T'AI GIFLÉ OU POURQUOI IL M'A DÉFONCÉ ?

Moi(me levant a mon tour): .........








On était maintenant face à face, en train de se fixer, il ne disait rien mais dans son expression du visage j'ai pu voir qu' il me détestait.. à quel point ? J'ne saurais vous dire, c'était la première fois qu'il me regardait de cette manière, j'en fus déstabilisée au bout de quelques minutes alors je baissa la tête, on était là sans parler sans faire aucun geste, c'était comme si on était dans un film et que la personne qui nous regardait avait mis pause... Mais il a fallu peu de temps pour que Zahir se décide enfin à parler... mais si j'aurais su j'aurais préféré qu'il se taise à jamais:

Indyana : Une ex prostituée dans la cité Où les histoires vivent. Découvrez maintenant