Hell within us » taekook

26. Pardonner ses péchés (2)

Le pendentif est la clé entre le monde des enfers et leur monde. Seokjun faisait partit du culte qui a ouvert la porte et à sceller les démons dans ces pendentifs. Lorsque le propriétaire du pendentif meurt, celui qui le recupère est possédé par le démon qui était dans le pendentif. C'est comme cela que les démons DI-Yu prennent possesion des corps. Il ne meurt jamais, seul le corps de l'humain cesse de vivre. Mais cela restait encore flou, il ne tardait à Taehyung d'en apprendre plus sur ces monstres et leur origine. Mais pour cela, il devait faire face à tout..et il se pourrait certainement que ces monstres en question ne soit pas sa seule préoccupation.

Le tatoué se leva, aveuglé par les rayons du soleil. Son regard se posa aussitôt sur le lit à ses cotés, vide. Quelque peu inquiet, il se leva aussitôt et chercha Jeongguk. Introuvable.
Le plus âgé soupira en arpentant les couloirs, dans l'un d'entre-eux, il passa sa tête à travers une fenêtre. Il ne semblait pas être à l'extérieur non plus, quand soudain, Taehyung entendit les pas de son partenaire s'avancer vers lui. Il tourna son regard vers la droite pour voir Jeongguk en sueur, à bout de souffle.

"Bon sang où tu étais ?", demanda le plus jeune.

Le tatoué fronça les sourcils, et croisa c'est bras.

"C'est plutôt à moi de te poser la question Jeongguk. Je me suis réveillé et tu avais disparu."

"J'ai voulu faire le tour du lycée pour trouver le cadavre du professeur qui s'est transformé."

Le plus âgé soupira aussitôt tout en décroisant les bras.

"Bon sang Jeongguk."

"Attend. Écoute-moi. Je me suis tapé tout le putain de tour, et rien. Aucun corps."

Un silence suivit les étranges propos que le noiraud venait de tenir. Taehyung le regarda, septique.

"Tu es entrain d'insinuer que la gamine nous aurait mentit sur son suicide ?"

Il lui répondit d'un long hochement de tête, avant qu'il ne prenne en main la main de l'agent du NIS. Prêt à s'enfuir, il commença à courir en entrainant son partenaire avec lui, or, ils tombèrent nez à nez avec la jeune fille.

"Qu'est-ce-que tu nous veux. On sait que tu nous as menti.", dit le plus jeune, méfiant.

"Suivez-moi."

"On ira nulle part!"

La jeune fille trouvait cela fascinant la manière dont ce jeune homme agissait si différemment envers elle maintenant. Elle l'ignora et rentra dans une pièce, Taehyung décida de la suivre sous le regard effaré du plus jeune. Ce dernier le retenu par le bras.

"On a fait disparaitre le collier, il n'y a aucun danger."

"Un humain n'a pas besoin d'être un hôte pour être considéré comme dangereux je te rappelle."

"Et moi je te rappelle que l'humain dont on parle est une gamine, si j'ai le moindre doute, ce ne sera pas compliqué pour moi de la tuer."

Jeongguk cligna des yeux, quelque peu surpris par ce qu'il venait d'entendre. Il ne pourrait jamais s'y faire, à la manière dont son partenaire pouvait ôter la vie aussi facilement. Ils la suivirent donc, elle s'arrêta devant un placard qu'elle ouvrit. Aussitot, le cadavre de son père en sortit et tomba au sol.

"Putain!"

"Je me suis transformée..c'est moi qui lui ait fait ça. J'étais sur que vous m'aurez tué si vous aviez appris la vérité..avant même d'essayer de m'aider comme vous l'avez fait. Vous avez réussit à me rendre de nouveau humaine. Merci."

Les deux jeunes hommes fixèrent la jeune fille, ils compatissaient. Les hôtes avaient peut être eut l'envie de tuer un jour, mais..ils n'étaient pas tous des tueurs sanguinaires. Pas comme certain.

À quelque rue d'ici, les habitants étaient toujours confinés, hoseok, jimin et yoongi y compris, lui et des monologues.

"J'ai péché pensez-vous que les enfers vont me punir en me transformant en ces choses ? Voilà ce que je leur ait demandé et que m'ont-ils répondu ? 'Il faut te repentir.' Pourquoi devrais-je le faire, grâce à moi, une nuance de plus a disparu..ce gamin était insupportable.", raconta le tueur.

Ces deux otages, Hoseok et Jimin le regardèrent parler, alors que tous qu'ils avaient en tête était de le tuer. Ils n'auraient jamais cru dire cela un jour mais..ils auraient aimé être l'un de ces monstres juste pour le faire regretter ses actes. Regretter ses actes, c'était l'une des principales préoccupation d'un hôte. Comme celui de la station service qui avait agressé le jouailler qui refusait de prendre son collier. Il se cachait, rongé par la culpabilité. La fille du professeur faisait de même, voila la raison pour laquelle elle était encore présente dans le lycée. Elle s'y cachait, rongée..elle aussi par la honte et la culpabilité. Ils se cachaient, dans l'espoir qu'un jour..l'humanité pardonnerait leurs péchés.

Ce fait donnait du fil à retorde aux forces de l'ordre. Si tout les hôtes se cachaient; ils n'avaient aucun moyen de les retrouver n'y de les identifier. Ils étaient dans une impasse. Ils devaient trouver plus d'information, et il en était à leur recherche. Cela, Taehyung le savait, c'est pour cette raison qu'il avait augmenté la cadence. Il devait trouver ces informations avant eux, le gouvernement étant corrompu, seul le diable savait qu'est-ce-qu'ils pouvaient en faire de ces informations..les cacher..certainement.

Donc, après leur escapade aux lycée Taejon, ils partirent en direction de l'appartement de sa collègue qui les aiderait pour la suite. En marchant, Jeongguk ne pu s'empêcher de lui demander :

"Elle doit être une personne importante pour toi..vu comment tu as appris son numero par coeur.."

"Je ne sais pas si on peux dire ça..c'est juste une bonne amie."

Jeongguk soulagé, ne put s'empêcher de sourire. Ce sourire, le tatoué n'en rata pas une miette, ce dernier posa sa main sur le crane du plus jeune, sourire en coin, il lui demanda d'un ton taquineur :

"Pourquoi ? Ne seriez-vous pas jaloux monsieur Jeon Jeongguk ?"

"Oh la ferme. T'es pénible.", il claqua sa langue contre son palais.

"Tu vas devoir me supporter encore longtemps je te rappelle! Hey attend-moi, tu vas assez vite pour ta taille dit-donc!"

"Kim Taehyung!"

L'interpellé se mit à rire aux éclats, à cet instant, Jeongguk ne pu savoir si c'était les rayons du soleil où ce sourire qui l'aveugla.