Dans une contrée bien lointaine, cachée entre deux grandes montagnes à l'abris de tous regard, se dresse le royaume le plus puissant de toutes les terres connues jusqu'à ce jour. Protégée par de grandes murailles, pas même la plus grande armée oserait confronter le roi et la femme du royaume d'Almetie. Les seuls fous ayant eut le courage de le faire, ont servi de messages aux autres contrées. C'est ainsi que les habitants de cette ville dorment sur leurs deux oreilles depuis plusieurs siècles, dans ce qu'il considèrent comme l'Oasis, le lieu de la béatitude éternelle. Plusieurs sont ceux qui rêvent de rejoindre l'Oasis, mais seulement une poignée d'entre-eux réussissent à y pénétrer. Les moins chanceux, se réfugient en basse-ville, dans des villages appartenant au royaume mais abandonnés après la construction des hautes-murailles suite à la grande guerre. C'est là où se trouvent la plus grande partie du peuple d'Almetie, dans l'ombre de la haute-ville. Destinées à l'oublie et à la misère, servant de défouloir aux bandits et aux nobles soldats de l'armée dans le besoin de décompresser...
- Combien de fois dois-je te le répéter Thorgal, grince le bûcheron en tapant du poing sur l'établi. Je n'ai pas le temps, il me faut tout de suite une nouvelle Hache Sclantique pour que je puisse faire mes livraisons avant cette hiver.
Thorgal garde un air impassible, ne se laissant pas atteindre par le haussement de ton de son client. Il repose la hache sur la vieille table.
- Doldak, mon ami, il articule d'une voix rauque mais posée. L'outil ne fait pas l'homme. Si ta volontés est assez forte, qu'importe les moyens tu arriveras à tes fins.
L'homme grince des dents. Il contourne l'obstacle et s'approche de Thorgal les poings serrés. Il agrippe son col et le soulève vers lui.
- Tes histoires à la poudre de perlimpinpin j'en ai plein le cul. Le col de Thorgal craque sous la force de la poignée moite et tremblante de l'homme. Si je n'ai pas mon hache d'ici la prochaine pleine lune, je mettrai le feu à ton établi et je veillerai à ce que toi et toute ta famille soyez présent en premières loges. Est-ce bien claire ?
Malgré les menaces de Doldak, Thorgal garde son calme, il sait que si il le voulait il pourrait le mettre à terre par une simple gifle bien placé, mais il ne le fera pas. C'est ainsi qu'est Thorgal, sage et lucide. Privilégiant toujours les mots qu'aux poings.
- Ce sera fait, il répond en fixant le regard crispée et en sueur de son client. J'irai moi-même chercher de l'acier Sclantique pour que tu puisses continuer à vendre du bois précieux.
Doldak soulève la tête, fière de son exploit. Il retire sa prise et relâche Thorgal.
- Ça me désole de devoir en arriver là Thorgal, il avoue en balayant rapidement les alentours des yeux. Avant de s'approcher de nouveau de ce dernier et de lui chuchoter droit dans les yeux. Mais moi aussi j'ai une famille que je doit protéger, et je ferai tous le nécessaire possible. Même si cela met en péril notre amitié.
Thorgal hoche de la tête, signe de respect. Il prend l'hache couchée sur la table et la tend à Doldak.
- Prend ça, elle vaut 2 pièces d'or. Même si tu en as pas besoin, elle t'offriras un repas pour toi et ta famille.
Doldak plisse les sourcils, légèrement désarmée fasse à la générosité du forgeron. Mais cela lui importe peu, il la lui arrache donc des mains et lui tourne le dos sans un seul mot de gratitude. Thorgal se touche la barbe en l'observant s'éloigner au loin.
- Tu dois être en train de te foutre de ma gueule n'est-ce pas ? Je crie en descendant à pas de course des escaliers.
Il se retourne brusquement vers moi, surpris de mon entrée quelque peu inattendu.
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Cœur de vengeance
General FictionNabi vivait une vie simple et banal, dans un village pauvre du royaume d'Almetie. Lorsque tous s'écroule sous ses pieds, sa vie chamboule. Elle n'a qu'une seule chose en tête, venger son village. Et pourquoi ne pas commencer par cette fille qu'elle...