Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
*.·:·.☽✧ ✦ ✧☾.·:·.*
D'aussi loin qu'elle se souvienne, Koray n'était jamais vraiment tombée amoureuse. Juste quelques petits béguins lorsqu'elle était enfant mais rien de plus. Et puis, elle n'avait jamais eu d'exemple concret de l'amour, ses parents lui étaient inconnus et elle avait vécu avec des filles dans un orphelinat jusqu'à sa quinzième année.
Alors, les seules visions de l'amour dont elle avait été témoin avaient été illustrées dans les shojos et les livres qu'elle lisait ainsi que la multitude de films à l'eau de rose qu'elle regardait en compagnie de Keily, Shizizuo trouvant l'activité trop niaise pour elle.
Et depuis sa rencontre avec les deux jeunes femmes, elles passaient la Saint Valentin ensemble en mangeant toutes sortes de snacks salés et, bien évidemment, les délicieux gâteaux de Koray.
Ce fameux soir n'échappa pas à la tradition, à une différence près, elles le passaient chez Koray, les autres années ayant toutes été programmées pour une séance de cinéma avant de manger dans le parc de nuit.
Les bras chargés d'un panier de biscuits à la vanille et à la framboise et d'une tarte aux fraises, Koray déposa ses œuvres sur la petite table en bois sous les sifflements d'admirations de Keily.
« — Tes gâteaux sont toujours super beaux ! J'aimerais tellement savoir cuisiner comme toi ! S'exclama la plus âgée.
— C'est trois fois rien, tu sais. Et puis, ça me fait plaisir de faire des gâteaux pour vous deux. Le rouge aux joues, la concernée leur offrit un sourire.
— Parlez pour vous, alors affalée dans le canapé de fortune, Shizizuo se redressa en s'étirant, J'sais pas cuisiner un seul truc, moi.
— C'est pour ça que tu viens squatter chez moi toute l'année. Affirma la pâtissière d'un soir, d'un ton qui se voulait taquin. »
Sa réponse fut un simple soupir amusé de la part de la Chinoise tandis que Keily entamait déjà son deuxième biscuit.
