chapitre 20

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                  PDF de Maria

Après mes cours à l'université , je suis allée directement chez Ababacar qui est juste sur mon chemin de rentrer pour rendre visite à la petite Aïcha et de parler avec Ababacar pour qu'il m'explique l'affaire de Alimatou , la femme qui n'avait appelé le jour passé.

Après quelques temps de déplacement je suis enfin arrivée chez Ababacar je sonne à la sonnerie et c'est Ababacar qui m'ouvre .
Ababacar : Ah salut.
Moi: Bonsoir.

je vois aussi la petite Aïcha derrière son Papa.  Elle court vers moi.

Ababacar : Aïcha tu risques de te blesser.
Moi : Doucement ma chérie.
Dis je Aïcha qui vient de se plonger dans mes bras.
Aïcha : Tata Maria , tu es venue me rendre visite pour que je te montre mes nouveaux dessins.
Moi: Oui ma puce je suis venue pour voir tes nouveaux dessins.
Aïcha : Tata tu sais que tu m'as vraiment manqué , je ne t'ai pas vu depuis.
Dit Aïcha en faisant ses caprices d'enfant.
Moi : Et tu boudes contre moi ?

Aïcha me répond positivement en hochant sa tête.

Moi : Ayyoh ma chérie ne te fâches pas contre moi , tu vois que je suis là  maintenant. Je t'ai même amener des chocolats.
Aïcha : Tu me les donnes ?
Moi: Bien sûr tiens les.
Dis je à Aïcha en la tendant le paquet de chocolat.
Aïcha : Des chocolats !!! Merci beaucoup Tata.
Moi: Tu n'es plus fâchée contre moi ?
Aïcha : Non non Tata.
Ababacar : Aïcha je peux goûter tes chocolats.
Aïcha : Hum hum.
Moi: Aïcha offres une partie des chocolats à Papa .
Aïcha : Non non les chocolats sont pour les enfants mais mon Papa est un grand.
Moi: Ma chérie sois une gentille petite fille.
Aïcha : D'accord tiens Papa.
Dit Aïcha en donnant du chocolat à son père.

Moi: Voilà la plus gentille des petites filles.
Ababacar : Ok c'est bon Maria entres .
J'entre et il m'installe dans le salon .On commence à parler de Alimatou.

Moi: Donc comptes tu m'expliquer les choses avec cette Alimatou.
Ababacar : Alimatou était ma copine disons elle était la femme dont je voulais épouser après la mort de ma femme Aïcha la mère de la petite Aïcha. Ces temps je voulais juste l'épouser pour qu'elle prend soins de la petite Aïcha car cette dernière était à ces époques un bébé , je ne pouvais pas m'occuper d'elle et de mon travail j'ai donc décidé de me marier avec Alimatou pour qu'elle m'aide à gérer la vie de ma fille correctement mais j'ai réalisé que Alimatou ne supporte pas les enfants , elle n'aime pas prendre soins de ma fille   , elle m'avait dit qu'elle a d'autres choses à faire que de gérer des bébés donc je me suis séparée d'elle car si quelqu'un n'aime pas ma fille je n'ai pas du temps à perdre avec lui.

Il souffle et prend pose je vous qu'il a l'air sérieux et sincère , cette Alimatou est vraiment une mauvaise personne comment peut-elle refuser de prendre soins d'un bébé qui a perdu sa maman dès sa naissance , elle n'a même pas pitié de la situation de cette petite Aïcha qui n'a jamais eu l'amour maternel.

Moi: Et?
Ababacar : Je l'avais demandé d'arrêter notre relation car je ne pourrai jamais épouser une femme qui n'a pas de temps pour ma fille , car Aïcha est la plus chaire que j'ai au monde je ferai tout pour elle donc j'ai rompu avec Alimatou et j'ai décidé de prendre soins de ma fille en l'amenant à la crèche , la voilà maintenant dans l'école où je t'ai rencontré la première fois.
Moi: D'accord je vois . Si je comprends bien tu as quitter cette Alimatou pour le bien être de ta fille , tu as bien fait tu n'auras plus une personne beaucoup plus importante que ta fille Aïcha. Bon pour ce qui concerne Alimatou ne t'enfaite pas .
Ababacar : Tout ce que je te demande et de rester prudente avec Alimatou. Aussi de continuer à te comporter bien avec ma fille , je vois qu'elle t'aime énormément et toi tu l'aimes aussi et c'est ce que je cherchais .
Moi:Oui mais je peux te demander une chose ?
Ababacar : Vas y.
Moi:  Ababacar est ce que tu m'aimes réellement?
Ababacar : Pourquoi cette question.
Moi: On dirait que tout ce qui t'importe est que j'aime ta fille.
Ababacar :Bien vrai que ta considération pour ma fille est ma priorité mais je t'aime fort , mon amour pour toi était et est là bien avant que tu rencontres ma fille.
Moi : D'accord je t'aime aussi saches que moi je suis du genre qui adore les enfants,  je n'hésiterai pas de prendre soins de ta fille Aïcha , je l'aime beaucoup et je vois qu'elle m'aime aussi tu n'as pas besoin de t'inquiéter à ce sujet.
Ababacar : Tu m'as encore rassuré...

Les cris de mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant