⎯ '𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒 𝑎𝑙𝑙 𝑜𝑓 𝑡𝘩𝑒 𝑠𝑚𝑎𝑙𝑙 𝑡𝘩𝑖𝑛𝑔𝑠 𝑡𝘩𝑎𝑡 𝑦𝑜𝑢 𝑑𝑜
𝑎𝑟𝑒 𝑤𝘩𝑎𝑡 𝑟𝑒𝑚𝑖𝑛𝑑 𝑚𝑒 𝑤𝘩𝑦 𝑖 𝑓𝑒𝑙𝑙 𝑓𝑜𝑟 𝑦𝑜𝑢 ⎯
j'aurai pu te reconnaitre parmi les centaines d'autre parfums,
celui d'un amour inachevé et inaccessible,
celui d'une histoire qui n'aurai pas du être.parce qu'il était unique,
il était nôtre,
mélange de passion et bienveillance.mais ce nous a-t-il déjà existé ?
à relire nos mots échangés,
causant maux à mon cœur,
je ne revois que brume opaque,
brouillard de souvenirs,
perdus,
entre rêves et espoirs.et là,
suspendue dans les nuages,
entre mers et terres,
je repense au son de ton rire,
il faisait naitre en moi,
émoi sans nom,
de centaines de papillons.un peu comme tous les jours,
je repense à toi,
mais aujourd'hui plus que d'habitude.et pourtant,
je n'ai bu ni café,
ni ouvert l'un de ces livres,
je n'ai croisé aucun regard téméraire,
dans tous ceux qui ont plongés dans mes yeux.et pourtant,
j'aurai tant aimé que l'un d'eux sois tiens,
ceux avides de vie,
de justice,
de découverte,
et de voyage.secrètement,
alors que j'attendais cet avion qui me fera planer,
je caressait du regard l'espoir de te revoir,
là parmi les passagers,
là parmi tous ceux qui s'en allaient,
là parmi les valises et les sourires.parce que j'aurai pu te reconnaitre parmi les milliers d'autre âmes,
celle qui comprenait la mienne à merveille,
celle dont la mienne était tombée,
éperdument,
amoureuse.et pourtant,
tu ne me manquais plus tant que ça,
le vent portait ton rire,
les nuages,
les rêves que tu m'avais laissé.mais,
les ailes métalliques s'y échappaient,
l'oiseau de fer planait,
passant à travers ces souvenirs,
m'emmenant loin de toi.et les étoiles m'ont murmurés,
entre les cieux et les nuages,
que mon cœur n'étais plus épris,
que les constellations m'écrivait une nouvelle histoire,
mon âme déliée de la tienne.tu me manquais,
et j'aurai pu reconnaitre ton âme,
parmi toute celles qui caressaient la mienne,
mais je ne t'aime plus.je n'aimais plus que l'idée d'être amoureuse de toi,
celle d'être aimée par toi,
l'idée du nous,
de cet amour du je et tu devenu qu'un.mais je ne t'aime plus.
même si,
je pourrai reconnaitre ton parfum parmi les centaines d'autres.même si,
le 26 novembre le café portera toujours ton odeur.même si,
le ciel de mon cœur portera constamment une constellation,
au nom de notre amour,
d'un nous qui n'est plu.de nouvelles lueurs y naissent,
loin de ton odeur au goût café,
loin du son de ton rire,
loin du nous qui aurai un jour existé.je ne t'aime plus,
ni l'idée de celle d'être amoureuse de toi.je ne t'aime plus,
merci pour ce que tu m'as laissé,
et celle que tu m'as permise de devenir.je ne t'aime plus,
je t'aime,
juste un peu.⎯ 𝑎𝑛𝑑 𝑤𝘩𝑒𝑛 𝑤𝑒'𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑎𝑟𝑡, 𝑎𝑛𝑑 𝑖'𝑚 𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑛𝑔 𝑦𝑜𝑢
𝑖 𝑐𝑙𝑜𝑠𝑒 𝑚𝑦 𝑒𝑦𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑑 𝑎𝑙𝑙 𝑖 𝑠𝑒𝑒 𝑖𝑠 𝑦𝑜𝑢
𝑎𝑛𝑑 𝑡𝘩𝑒 𝑠𝑚𝑎𝑙𝑙 𝑡𝘩𝑖𝑛𝑔𝑠 𝑦𝑜𝑢 𝑑𝑜 ⎯
à travers les nuages,
le coeur s'ouvre et se délivre
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𝟐𝟔 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞
PoésieLe café portera toujours ton odeur le 26 novembre. à ce 𝑛𝑜𝑢𝑠 qui n'a jamais été, à cette histoire qui a fait ce 𝑚𝑜𝑖, à 𝑡𝑜𝑖 la source de mon inspiration.