Un pays froid

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À mon arrivée à l'aéroport, le soleil ce coucher, lentement rendant la température de plus en plus froide

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À mon arrivée à l'aéroport, le soleil ce coucher, lentement rendant la température de plus en plus froide. Désormais, un ciel bleu-gris nous recouvre, avec un vent froid et j'adore ça.
Le chauffeur conduit lentement à une main, avec la fenêtre mi-ouvert et une cigarette de l'autre main. Il est le type parfait des préjugés sur les Russes, avec un jogging Adidas montant très haut, un pull sûrement trop petit pour lui et une casquette de marque inconnue avec un drapeau russe. Au premier abord, j'en ai ri, et puis j'ai remarqué en observant les rues à travers la vitre, qu'absolument tous les hommes, grands ou petits avaient les même tenues. Peut-être qu'il s'agit d'un effet de mode ?

En continuant d'observer, j'ai aussi remarqué les marchés, les mêmes marchés vendant les mêmes habits. Ces bas Adidas sûrement faux et de toutes les couleurs, des manteaux long, des chaussures généralement de la même marque et des pulls en colle roulés, des fois troué. C'est alors que j'ai regretté d'avoir ri.

" Il s'agit sûrement des habits les moins chers du marché, ils n'ont sûrement pas tous les moyens d'acheter des costumes." Pensais-je en observant les deux hommes sur le trottoir d'en face.

C'est triste, mais d'un côté, j'aimais ça. Voir ces gamins jouer dehors jusqu'à tard le soir, sûrement pour fuir leurs vies de merde et rire le plus qu'ils ne le peuvent avant de rentrer pour se faire engueuler. C'est assez étrange, mais j'aime vraiment tout ça, ce pays. Non pas pour son gouvernement, mais pour son ambiance, une ambiance froide et sombre, une ambiance que je n'ai pas réussi à trouver au Japon.

Dès ma première semaine de rentrée, j'ai voulu écrire une lettre de démission pour partir, mon lycée me rendait énormément anxieuse. Ma mère elle n'a pas voulu que je parte, alors je suis resté tout le mois de septembre, partant chaque matin avec une boule au ventre. La seconde était, une année, plutôt simple jusqu'à mon harcèlement, de l'harcèlement pour être moi-même et être différent des stéréotypes Japonaises. Ma mère à finalement accepter que je quitte le lycée après que je sois revenue une fois, en sang et toute mouillée du lycée.

 Ma mère à finalement accepter que je quitte le lycée après que je sois revenue une fois, en sang et toute mouillée du lycée

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Après que notre professeur nous avait lâchés des cours, j'avais décidé ce jour-là d'aller sur le toit du lycée. J'observais tranquillement le paysage, cigarette à la main quand soudain la porte venait de claquer derrière moi. Ma cigarette était tombée.

" C'est donc ça ta cachette ? " M'avait dit une fille que je connaissais depuis le collège, elle avait mal tourné depuis longtemps.

Ils étaient plusieurs, trois filles et un garçon. Le garçon était resté à côté de la porte en filmant les scènes. Deux d'entre elles m'avaient tenue fermement et m'avaient plaqué contre les grillages « anti-suicide ». Et le rôle principal m'avait fait des attouchements sexuels.

" Alors, apparemment, tu aurais eu des relations avec plusieurs filles et garçons ? Fille facile que tu es ! " M'avait-elle dit en commençant ses attouchements.

Elle avait commencé à défaire les boutons de ma chemise avec une main et de l'autre, à remonter lentement ma jupe. Je me souviens que lorsque sa peau touchée la mienne, des brûlures se faisait ressentir. C'était désagréable, insupportable..

Trop insupportable...

Avec ma jambe de libre, j'ai pu la repousser pour cesser ça, j'en avais le corps qui tremblait. Je m'étais aussi libéré des deux autres sbires qui étaient tout autant surpris que la principale concernée, elle m'avait regardé droit dans les yeux, un regard sombre remplie de haine.

À partir de ce moment, les trois m'avaient attaqué, battus et laisser en sang. Et comme si ce n'était pas assez, le seul être masculin présent m'avait brûlé avec sa cigarette. J'avais crié des cries de douleur, de désespoir et de haine, mais personne n'était venue.

Il faisait beau ce jour-là, très beau et chaud, c'était encore en mois de septembre, l'été était encore présent.

Mais il a fallu que le ciel pleure ses larmes.

C'était la pluie qui m'avait réveillé et je la remercie. Sur mon portable, dix appels manqués, sept de ma mère, mon père un et mon frère deux. J'étais arrivée chez moi dans les alentours de 20 h, ma mère était furieuse puis désolée. Elle me comprenait enfin..

Mais il a fallu que je revienne en sang pour que ma famille comprenne que je n'étais pas bien...

—————————————————————Voilà pour le premier chapitre ! J'espère que vous avez un avant-goût de l'histoire

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Voilà pour le premier chapitre ! J'espère que vous avez un avant-goût de l'histoire.

J'essayerais de poster une fois dans la semaine ou plus. Je suis un peu débordé mais lorsque j'ai un peu de temps, j'écris.

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