Chapitre 1

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Euh. Je me suis un eu emballée sur ce coup là. Je pensais pas faire quelque chose d'aussi long.
Mais bon... Plus c'est long... <.<

...

Et bah plus c'est long.
Je mettrais les termes de l'évênement à la toute fin pour éviter le spoil ^^
Fanart dessiné par moi aussi pour l'évênementBéta lecture de cette fic : La merveilleuse PoupouLeBambou ( des keurs sur toi )

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Je n'ai jamais voulu être l'aîné.

Tout petit déjà, j'admirais mon frère, il était si grand, si aimé. Mère ne le réprimandait pour ainsi dire jamais...
Je ne voulais pas être comme lui pourtant. Il était un modèle pour tant de gens... Je voulais trouver un moyen d'être aussi bien que lui... tout en restant moi-même. Au fond de moi, je savais que je n'étais pas lui et que je ne le serais jamais.
Il ne semblait pas... colérique, jaloux, impulsif, ni même... excessivement joyeux.

Il était un parangon de stabilité et de douceur. Vivre avec lui était agréable, même si j'avais parfois envie de le secouer un peu pour qu'il réagisse ou montre ses émotions.

Hors de question de jouer à la bagarre, il n'en voyait même pas l'intérêt. Et lorsqu'il me grondait, il restait parfaitement calme en me disant de ne pas continuer sinon j'allais le décevoir.

Ça me glaçait le sang.

J'avais quelques amis, plus ou moins de mon âge, et je me bagarrais avec eux. D'aussi loin que je me souvienne, Milo avait toujours eu un bleu quelque part, beaucoup plus casse-cou que moi. Et Camus avait toujours eu un livre dans ses mains et une réplique acerbe envers notre comportement. Son père était scribe pour le roi en même temps, ça ne devait pas aider. Et un jour, il deviendrait scribe à son tour.
Son avenir était tout tracé.

Un peu comme mon frère, en soi. Notre père était ministre à la cour, et à sa mort, c'était en mon frère que les espoirs se sont placés, et jusque-là, il accomplissait son rôle admirablement.

Moi et Milo en revanche... C'était une autre paire de manches. Comment choisir une voie alors que mon frère avait déjà pris la suite de notre père.
Mon ami était issu d'un milieu plus modeste, et par conséquent, les rangs les plus hauts lui étaient interdits. C'est ainsi qu'il devint garçon d'écurie et moi, et bien... Je deviens, par la suite, écuyer lors des tournois.

Jamais je ne m'étais plaint de mon rôle, ou ne m'étais-je senti ailleurs qu'à ma place. J'avais choisi cette voie, parmi toutes les autres, car j'avais envie de devenir chevalier, comme tous les petits garçons de mon âge ou presque, j'imagine. J'avais toujours eu tendance à être jaloux, de biens, de vêtements par exemple, d'objets de valeur... mais encore jamais je n'avais été jaloux de mon frère.
Jusqu'à ce jour de mai.

Le mariage de mon frèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant