ICE - Le destin de deux âmes soeurs, réduit au silence.

Chapitre 10 - D'éternelles blessures.

RATING : - 18 ( violences, agressions sexuelles...)

 « Je suis touchée à l'oeil droit », réfléchie intérieurement Hitomi Landsknecht.

La mercenaire hors pair dégaine futilement son épée après avoir été tiré dessus.

D'un seul coup elle plonge dans une sorte de rêve, peut-être un peu trop réaliste pour en être un vrai, une paralysie du sommeil y ressemble bien plus. Devant elle se tient la jeune femme qui lui a infligé la blessure. La brune s'approche et semble la reconnaître. Il s'agit de cette asiatique avec qui Hitomi s'est retrouvé seule à seule lors de la fameuse fête où elle et Julia ont appris l'existence du virus.

« C'est toi, je te reconnais, tu t'appelles Ice ! Pourquoi m'as tu tiré dessus, je ne te voulais aucun mal ! »

« Si tu m'as fait du mal, tu as utilisé les armes que les hommes ont fabriqué pour tuer ! Tu fais la guerre comme eux. Je veux que le monde aille mieux sans les hommes, que les femmes soient libres et en paix, si les mâles ont été condamnés dans l'intérêt de tous ce n'est pas pour reproduire leurs mêmes erreurs. Je t'ai jeté une malédiction, maintenant tu ne pourras plus jamais dormir, tu seras le refuge des âmes égarées, en commençant par la mienne, je serais en permanence à tes côtés jusqu'à ce qu'un nouvel esprit plus puissant prenne ma place. Ton nom est Hitomi, la signification japonaise n'est pas banal, tu es l'élue.»

A ces derniers mots, la semi-japonaise reprend ses esprits de façon brutale et a une vision pétrifiante ; son amie et maîtresse est en train de se faire agresser sexuellement. Sans se poser aucune question sur ce qu'il vient de lui arriver, elle laisse tomber le plan et vole à sa rescousse aussi vite que possible, négligeant son œil droit en état de grave infection.

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Julia assiste à un spectacle qui l'a répugne au plus haut point ; le sadique anglais est en train de se déshabiller à son tour, dévoilant son infâme corps de violeur. Une fois l'essentiel retiré, il approche de la pucelle avec son arme la plus diabolique, bien déterminé à être comblé, posant avec puissance sa main sur la longue et blonde chevelure de sa proie. Il avance de force la tête de cette dernière, pour qu'elle se retrouve nez à nez avec sa verge gorgé de sang.

« Suck my dick, bitch ! ...Now ! »

Son ton est grave et sévère, sa violence l'est tout autant. Pour qu'elle s'exécute, il n'hésite pas à lui donner un coup de pied dans la jambe infectée par les balles de plomb. La jeune femme pousse un cri de douleur terrible, à en percer les tympans. Le pervers pose son pouce et son index contre la mâchoire de Julia et use de sa force pour lui faire ouvrir la bouche contre son gré. Il y accède difficilement.

La conscience de l'allemande faiblit sous le choc de tels événements se succédant. Son âme a envie de s'échapper de son corps pour trouver refuge dans un endroit plus agréable mais l'agresseur s'y oppose, remarquant son absence de réaction, il appuie sur son bras blessé pour la faire revenir à elle.

« Oh non, tu vas finir le travail jusqu'au bout, pas question que tu t'évanouisses ! »

Sous les menaces, la commandante verse à nouveau des larmes, ce qui ne déstabilise pas le chef Anglais et bien au contraire, il semble atteindre le sommet de son désir malsain. Il fait sortir le monstre en érection qui était dans la gorge de Julia. La suite est aussi insupportable pour notre héroïne sans défense, l'obligeant à se mettre à quatre pattes alors que sa jambe gauche lui fait souffrir le martyre. Elle ne semble même plus pouvoir en faire usage dans un tel état. L'horrible militaire inspecte les dégâts et prend note.

« Ils n'y sont pas allés de main morte les bougres, je n'ai plus qu'à porter tes gambettes, tu verras ça fera un peu d'acrobatie ! »

Presque d'un air moqueur, il soulève ses cuisses à la chaire bien blanche et les embrassent avant de les serrer pour les maintenir contre son propre bassin. Julia grince des dents et tremble de peur, étant encore vierge, cela la tourmente cruellement, perdre sa virginité avec un cinglé est pour elle le plus grand déshonneur en tant que Kaiserin mais aussi, en tant que femme qui se respecte.

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Pendant que son amie espère être sauvée avant le désastre, Hitomi n'a pas le choix d'affronter ses ennemis pour qu'ils lui cèdent le passage. Elle pose maintes bombes sur les navires avant de s'enfuir. Chacun d'eux explosent en milliers de morceaux avec les militaires encore à leur bord. La brune use de toute sa force et stratégie pour gagner du temps. Durant toute l'opération qu'elle exerce en solitaire, elle criera désespérément le nom de sa seule et unique amie : « Julia »  

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Cela n'a pas été simple pour moi d'écrire une scène si traumatique et de me mettre également dans la peau d'un monstre comme celui là ! J'espère ne pas avoir traumatiser les gens qui lisent cette fiction, mais la vérité devait bien arriver à un moment ou un autre. On espère qu'Hitomi arrivera à temps !