Galatée

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Une peau recouverte d'étoiles comme le ciel nocturne sous mes pieds

Du monde qui s'écroule qui se renverse par la faute de mon corps qui tourbillonne

Les cheveux pris par le vent glacé des côtes, l'infini tombe sur mon front de diamant.

Les comètes qui jonchent mes cuisses, les morts qu'elles renferment sont marquées par de fines couches de verres.

Une phalange puis une autre, s'enlacent et pianote lentement sur ton dos,

Très finement j'apprends que ma délicatesse est ma force.

La brume tombe sur mes mirettes, comme un long voile d'havane,

Ils reflètent le sable mélangé aux roses de mon corps,

Épineux, tu pourrais t'y glisser pendant une nuit entière.

Je n'attendais plus rien à part la perfection de celui-ci,

L'amour rend aveugle, la haine aussi.

Mon corps est art, et j'ai mis plus d'un siècle pour apprendre à l'admirer.

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