Point de vue : Hisaé-Hisaé, grouille toi on va être en retard, me-dit ma meilleure amie en me lançant un coussin dans la tête.
-Oui, pour la 3ème fois J'ARRIVE ! lui répondis-je d'un ton très peu commode
Cela faisait à peine 5 minutes qu'elle était arrivée et elle trouvait déjà le moyen de me casser les pieds. Elle voulait qu'on sorte toutes les deux pour aller boire un café. Ça faisait longtemps que je n'étais pas sortie et je n'en avais aucune envie pour la simple et bonne raison que dehors il faisait un froid pas possible. Mais je ne peux rien lui refuser, en plus je lui dois bien ça, on ne s'est pas vu depuis plus de deux semaines.
Je terminais de me préparer et alla la rejoindre dans mon salon où elle s'était assise sur le canapé depuis maintenant 5 minutes. Elle se leva, récupéra ses affaires qu'elle avait soigneusement déposées sur le petit fauteuil près de la télévision et nous partîmes en direction de la porte d'entrée.
-Alors où allons-nous aujourd'hui ? demanda Emi en voyant que je cherchais l'adresse d'un petit café où nous n'étions pas encore allées.-Et si on allait au Jasmin vert ? dis-je après quelques secondes.
-Oui pourquoi pas, dit-elle après un petit moment de réflexion.
Nous prîmes alors la route vers le café. Pendant le trajet j'observais les ruelles, cherchant le moindre changement, ne serait-ce que minime. Les rues étant toujours les mêmes, je me reconcentrai sur ce que me disais Emi.
-Ca va toi ? Je te trouve pensive depuis tout à l'heure, me dit-elle après un moment où elle semblait hésiter.
-Hum ? Oh désolé, je suis juste préoccupé par un truc mais t'inquiète pas, ça va passer.
- Ok..., dit-elle en reprenant le chemin en silence
A vrai dire je savais que ça n'allait pas passer aussi rapidement que je le disais, je lui faisais juste croire que tout allait bien. Et ça me faisais mal de lui mentir. Mais la réalité me rattrapa bien assez vite. Nous étions suivies, depuis un peu près un kilomètre et je n'aimais pas ça du tout. Je pris d'autres ruelles pour m'assurer de mes soupçons. Même s'il s'avère toujours vrai rien ne vaut de vérifier. Surtout en ce moment, ce n'est pas la première fois que je m'aperçois que quelqu'un me suit. Comme à chaque fois, je fis comme si je n'avais rien vu pour ne pas éveiller tout soupçons.
Lorsque nous arrivâmes, je me retourna pour jeter un coup d'œil derrière nous, seulement il n'y avait personne. Mais je savais que ce que je sentais depuis trois semaines, était réel et que je n'étais pas folle comme certains pourraient le penser.
Nous nous installons et un serveur vint à nous en nous donnant la carte des boissons que le petit café possédait. Emi pris un expresso, quant à moi je pris un latte macchiato.
Nous restâmes là-bas au moins 2heures et Emi du rentrer voir son copain. Je lui avais proposé de la ramener, ayant peur que la personne de tout à l'heure ne la suive. Mais elle refusa car selon elle, vu la tête que je tirais, il valait mieux que je rentre chez moi et têtue comme elle est, je n'ai rien pu faire pour l'empêcher de partir sans moi. De plus, après réflexion, c'est après moi qu'il en avait, pas après elle.Je pris donc le temps de terminer mon café avant de partir tout en restant sur mes gardes, et alors que je marchais en direction de mon appartement, j'entendis des cris, non des hurlements, c'est alors que des souvenirs me revinrent en tête...
•~ il y a 11 ans~•
- Maman, papa, vous êtes où !? criai-je alors que je fouillais toutes les pièces de ma maison. Répondez-moi ! Je vous en supplie !
Arrivant devant la seule pièce que je n'avais pas encore vérifiée, j'eus un moment d'hésitation et la peur me pris au cou. Je n'aimais pas cette pièce car elle était remplie d'armes, toutes plus dangereuses les unes que les autres. J'avais déjà eu l'occasion de m'en servir lors d'un entraînement avec papa, il m'avait montré comment en utiliser car oui je savais me battre. Papa avait toujours mis un point d'honneur à ce que je sache me défendre.
Alors que j'ouvrais la porte et commençais à mettre un pied à l'intérieur de la pièce, je crus que mon cœur allait me lâcher. Mes parents étaient là, allongés, devant moi, par terre, se vidant de leurs sang. Je courus alors jusqu'à eux, leurs criant d'ouvrir les yeux lorsque je fus à leur niveau.
- Je vous en supplie, me laissez pas toute seule..., pleurai-je. Ne partez pas..., PAS SANS MOI !
- Ma chérie, pars, ne reste pas là, c'est trop dangereux..., me dit ma mère dans un dernier souffle.
Je ne savais pas quoi faire, je ne voulais pas partir, je ne voulais pas être séparée d'eux. Je n'étais pas préparée à ça psychologiquement. Mais comme venait de me dire ma mère, c'était trop dangereux pour moi de rester là bas.•~•
Je repris mes esprits et me concentra sur le cri qui venait d'une rue plus isolée que les autres. Je me mis alors à courir en direction de ce hurlement et en arrivant devant la ruelle je vis une femme entourée d'hommes. Ils devaient être au moins cinq, ils avaient ce regard, un regard qui ne m'était pas inconnu, son regard. Je relevai ma capuche sur ma tête et mis un masque noir pour cacher mon visage. J'étais certes pressée mais pas au point d'oublier le fait que cette bande d'abrutis pouvaient voir mon visage.
-EH ! Excusez-moi de vous déranger, mais la demoiselle devant vous, n'a pas l'air d'apprécier vos gestes. Alors vous serez gentils de dégager vos grosses mains dégueulasses de son corps, dis-je avec mépris.
mec 1 - Tient, tient une nouvelle proie, dit-il en se léchant les lèvres d'une manière qui me donna subitement envie de vomir.
mec 2 - Tu ferais mieux de dégager petite si tu ne veux pas te retrouver comme elle, répondit un autre avec un sourire qui me dégouta.
femme - Partez, ne restez pas là ou ils vous attraperont vous aussi, dit-elle en pleurant.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, mais plutôt pour eux, dis-je amusée par le peu de confiance qu'ils avaient tous en moi, c'est habituel chez les pervers comme eux, de croire que les femmes sont inférieures.
mec 4 - Tu es trop confiante gamine.
mec 3 - Tu ne peux rien contre nous.
- Ça c'est ce que vous croyez, dis-je avec un sourire en coin.
Le seul qui n'avait pas encore parlé se mit à courir dans ma direction en levant le point, signe qu'il allait me frapper.
- Je ferais pas ça si j'étais toi...
Il ne m'écouta pas et continua de courir.
-Tant pis, tu ne diras pas que je ne t'aurais pas prévenu.
Et alors qu'il arrivait à mon niveau, je me décala et fis une esquive, je lui mis un coup de genoux dans le ventre et termina par une prise pour le faire tomber face au sol. Je m'éloignais de lui pour me mettre en face des quatre autres.
mec 1 - mais qui es-tu bordel, cria l'un d'eux.
mec 3- Mais enfin tu ne la connais pas !? Ces techniques de combats sont propres à une seule et unique personne !
Et alors qu'il allait continuer sa phrase, il fut interrompu par un coup de feu.
?- Partez d'ici, je ne veux plus vous voir, dit une voix sortie ne nulle part, une voix d'homme.
mec 2- Mais, patron, on peut pas vous laisser seul avec elle...
?- Vous inquiétez pas pour moi, maintenant dégagez de là.
Le ton de sa voix était tellement froid que j'en eu des frissons, ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentie ce sentiment, c'était de la peur.
Revenant à la réalité, je me rendit compte que je m'étais figée, cependant autre chose me tourmentais. Etrangement la voix de cet homme ne m'était pas inconnue.- Qui êtes-vous ? Demandais-je alors, peu sûre de moi.
?- Un vieil ami...
Il fit une pause dans sa phrase et pris le temps d'avancer à la lumière du lampadaire. Peu à peu son visage se découvrait à la lumière et lorsqu'il le fut totalement, mon coeur rata un battement quand, après des secondes interminables je le vis.
Non me dîtes pas que...?
?- Ça faisait longtemps, Hisaé...
- Izana !?
••••~~••••~~••••
Voilà pour ce premier chapitre, bon il est pas très long mais je préférais m'arrêter là haha.
J'espère que ça vous à plus :)
Désolé si il y a encore des fautes, mes amies m'aident pour les corriger mais il y en a encore :)
Sur ce je vous laisse<3
Zoubi, zoubi•~Tsuki~•
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The power of the Soul
FanfictionDans son enfance, Hisaé n'était qu'une petite fille que ses parents chérissaient plus que tout au monde. Elle vivait sa vie de famille comme tout enfant de son âge la rêvait. Cependant toute histoire a une fin, et ça, elle le découvrira bien assez t...