Chapitre 1 : Watatsumi

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PDV (T/p) :

?? : Dis moi (T/p), tu penses qu'on peut survivre au châtiment de la shogun.

(T/p) : Tu n'y penses pas j'espère ! Il faut être complètement timbré pour faire ça.

Le garçon à qui je parlais ria. Je ne sais pas pourquoi, mais son visage était flou.

?? : Tu parles comme K...

(T/p) : Et il a bien raison.

?? : Tu vas voir, vous allez voir, je vais aller l'affronter cette shogun.

(T/p) : Tu es fou ! Fais tous sauf cela.

Le décor changea. Quelqu'un courrait avec l'oeil divin de mon ami, mais cette oeil avait perdu un peu de son éclat, je savais que ma connaissance allait défier l'archon électro. Je m'étais rendue à la ville d'Inazuma pour l'en empêcher... Il faut croire que je suis arrivé trop tard.

?? : Tiens (T/p).

La personne en face de moi m'avait donné un poigné de katana. C'était celui du défunt...
Je regardais la personne en face de moi avec incompréhension. Pourquoi me l'avait-il donné ? J'avais du mal à retenir mes larmes. Pourquoi j'étais rentrée chez moi ? Je me sentais terriblement coupable. Mon interlocuteur me regarda, il me souria.

(T/p) : Kazuha... Pardonnes moi... Je n'ai pas réussi.

Il secoua sa tête, et essuya mes larmes.

Kazuha : Désolé (T/p), je vais devoir partir. Garde ce que je t'ai donné, je sais qu'il aurait voulu que tu l'ai.
Au revoir.

Il parti. Je le regardais partir, serrant ce que l'homme au cheveux argenté courir. Mes mains tremblaient.

(T/p) : Kazuha !

Je me réveillais en sueur. Je calmais ma respiration. Toujours le même cauchemar... Je regardais la pièce dans laquelle je me trouvais. C'était une petite chambre, dans une petite maison à Watatsumi... Le soleil commençait à peine à se réveiller. Il était temps d'y aller, Kokomi devait m'attendre. Je me levais lorsque quelqu'un tapait à la porte.

?? : Mademoiselle Kamisato, vous allez bien ?

(T/p) : Oui ne vous en faites pas.

Dans un sens, cela m'énervait d'entendre ce nom de famille. Voilà quelques mois que plus personne me considéraient comme une Kamisato. J'ai plus l'impression d'être une fugitive.
Je m'habillais, j'ai attaché mes courts cheveux (C/c) et j'ai mis un collier ras de cou, il m'était très précieux. Puis je sortis de la pièce, et juste après, de la maison. Je me rendais à Sanginomiya, là où logeait la prêtresse divine. Je faisais partie de la résistance en tant que secondes du général Gorou.

Kokomi : Bonjour (T/p), comment vas tu ?

(T/p) : Salutations, Kokomi, je vais très bien et vous ?

Kokomi : Pas besoin d'être aussi formelle ma chère, je t'ai déjà dit que tu pouvais me tutoyer.

(T/p) : D'accord.

La porte s'ouvrit, et Gorou entra.

Gorou : Bonjour. Vous allez bien ?

(T/p) : Oui et vous ?

Gorou : Tu es beaucoup trop formelle (T/p). Je t'ai déjà dit de me parler comme si que j'étais ton ami.

(T/p) : Désolée.

Je me grattais la nuque gênée. Ce n'était pas la première qu'on me disait cela, mais c'est comme ça qu'on m'avait élevé. En tant que Mademoiselle Kamisato, pas pour être juste (T/p). Je dois avouer que à cause de cela, Kokomi me fascinait. Est ce qu'on lui avait tout appris pour qu'elle soit la prêtresse divine, ou juste une personne à peux près normal.

(T/p) : Sinon qu'est-ce qu'il y a de nouveau ?

Kokomi : On a un bienfaiteur qui nous fait des dons pour la résistance.

Gorou : Mais c'est génial !

Ses oreilles de chiens étaient dressées. Il se calma juste après s'en être apperçu. Je connaissais bien le général, je savais qu'il avait tendance à complexer sur le fait qu'il avait quelques ressemblance avec un animal.

(T/p) : On sait qui est ce bienfaiteur ?

Kokomi : Non.

(T/p) : Hum...

Cela me titillait de ne pas savoir qui c'était. Je savais que la résistance est rempli de personnes qui risquent leurs vies en combattant le décret de saisie. Mais quelque chose me perturbait.

Gorou : Allo (T/p) tu es toujours sur terre ?

(T/p) : Oui oui pardon...

Gorou : Tu as l'air troublée.

(T/p) : Ne t'en fais pas.

Kokomi : Grâce à ceux bienfaiteur on pourra peut-être investir plus de budget sur soit les armes, soit la nourriture, soit sur les soins. On verra selon les dons qu'il fait.

(T/p) : Oui.

Gorou : Il y aura une cérémonie devant la statue pour la centième saisi de vision.

(T/p) : Hum...

Kokomi : A quoi penses tu ?

(T/p) : J'irai à cette cérémonie. Il faut empêcher ça.

Gorou : Tu es malade ?

(T/p) : Bah quoi ?

Kokomi : Tu as beau venir d'une grande famille, tu risques beaucoup en allant là bas pour empêcher la cérémonie.

(T/p) : Tu as tord sur un point, j'ai beau avoir le nom de Kamisato, j'en ai perdu tout les avantages quand j'ai fugué pour rejoindre la résistance et m'opposer au décret de saisie. Maintenant je ne suis plus là descendente d'une grande famille, mais juste (T/p), la seconde du général.

Gorou : C'est pas faut. Je maintiens que tu ne devrais pas y aller, mais je ne veux pas t'en empêcher.

Kokomi : Moi de même.

(T/p) : Merci. Bon je vais aller m'occuper de l'entraînement de certaines nouvelle recrue suite à leur demande.

Gorou : Encore ? Ça doit être la quatrième fois cette semaine.

Kokomi : Contente de voir que tu deviens plus sociable. Dire que quand tu étais arrivée tu ne t'approchais de personnes.

(T/p) : Je le fait juste parce qu'ils me l'ont demandé, et qu'il faudrait avoir des soldats compétents.

Mon ton s'était refroidi, à part Kazuha, et Tomo, je n'avais jamais eu aucun ami. C'était presque tous des hypocrites, qui voulaient juste s'attirer les faveurs d'un grand clan.

Kokomi : Je... Désolée...

(T/p) : Pas grave, je n'aurai pas dû parler ainsi. Bon je vais y aller.

Je suis sortie de la demeure, puis je suis retournée au village. Je voulais récupérer mon katana. Je l'avais forgé en gardant le poignet que le fugitif m'avait donné cette nuit là. Avant de partir, je sentis le vent s'agiter et une feuille d'érable tomba juste devant moi. Je n'avais jamais était aussi doué que mon ami pour interpréter les messages de la brise, mais tout cela semblait clair, comme de l'eau de roche. La situation actuelle allait bientôt changer. Je regardais le ciel pensive. Une fois sur le bateau en route pour le camp de la résistance, j'écoutais le bruit de l'eau pensive. Je jouais avec le pendentif de mon collier, réfléchissant à ce qu'il s'était passé avant que je quitte l'île. Je souris. Je suis sûre que tout s'améliorera juste après la cérémonie de demain. Le bateau s'arrêta, et je me rendis au campement.

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Bonjour, ou bonsoir

J'espère que vous allez bien,
On part sur un Kazuha x reader.
Je vous rassure le Diluc x reader sera bientôt de retour il faut juste que je termine d'écrire un chapitre.

J'espère que cette histoire vous plaira. Sur ceux au revoir.

L'érable allant contre la tempête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant