-Ce qu'il reste des débris-

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Un hurlement d'enfant brisa le silence glacial du petit village Parísi.

Ce petit village, perdu au beau milieu des montagnes du nord, ne comptait pas plus d'une cinquantaine d'habitant, tous plus souriants et généreux les uns que les autres. Aucuns d'entre eux n'avaient un jour causés de troubles à qui que ce soit. D'une générosité naturelle, ces paysans étaient toujours ravis de prêter main forte au nécessiteux. Bien sûr, leur bonté naturelle ne les rendait pas sots, et tous étaient conscient du danger que représentait la vie dans les montagnes du nord. Tous connaissait des moyens de défenses, et chacun était préparés à se défendre d'une possible attaque.

Un cri perçant lors d'une nuit d'été réveilla le village endormi. Tous se retrouvèrent sur la place du marché, et y découvrir avec surprise un bébé, drapés dans une couverture. L'enfant avait été posé sur l'une des tables du marché. Coincé entre deux plis du drap se cachait une lettre couverte de sang, illisible, qui ne laissait paraitre plus qu'un seul mot "Théo". L'enfant fut confié à une femme retraitée, ayant combattu pour son peuple bien des années auparavant ; Ástrint la vaillante.

Au fil des années, la femme éleva l'enfant comme son propre fils, lui apprenant les valeurs du partage et de la bonté. Cette femme trouva et affina chaque qualité de l'enfant. Elle vu d'ailleurs en lui l'âme d'un combattant courageux. En conséquent, elle l'entraina durant de maintes années au maniement des épées et dagues. À seulement huit ans, il savait déjà mettre au sol plusieurs des meilleurs guerriers du village.

Cette idylle ne pût hélas durer pour toujours. Une nuit parmi tant d'autres, qui semblait pourtant si anodine, se révéla être la fin d'un peuple. Alors que les gardes avaient décidé de faire une pause, un groupe de pilleurs s'introduisit dans le village, volant les ressources. Malgré une discrétion presque impeccable, les nombreux criminels furent remarqués. Les héros les plus vaillants du village furent massacrés par ces criminels, qui se révélèrent être des ánthropos zóo (des humains aux caractéristiques animales). Leurs forces de bêtes décapitèrent les plus puissants soldats. Après le massacre, plus rien ne tenait encore debout, chaque maison, chaque pub, chaque magasin était en ruines.

Au milieu des flammes se tenait un jeune homme d'une dizaine d'années. Les larmes ruisselaient le long de ses joues couvertes de suie. L'enfant se jura alors qu'il ferait tout pour ramener ce qu'il avait perdu. Il prit les armes de sa mère, prépara son sac et quitta son village sans même regarder derrière lui. Dès lors, cet enfant était mort.

Aujourd'hui, un assassin fait la terreur des criminels. On le nomme "les crocs d'argent" et armés de ses dagues d'argent, il mutile tous ceux qui représentent un danger pour les plus faibles. Il cherche alors en vain un remède. Un remède contre le passé d'une âme meurtrie.  

Dichónoia, les derniers Héros.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant