Chapitre 28 : Reproches

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Chapitre 28-2 : Reproches.

Peut-être que je n'aurais pas dû, mais c'était bien la première fois que je ressentais ça.

Nath me tendait des roses rouges en souriant, et j'étais émue ? C'était la première fois que je recevais des fleurs...

- Merci, soufflais-je en les prenant.

Je les ai sentis tout en les admirant, alors que Nath souriait de toutes ses dents. De ma main libre, j'ai attrapé sa cravate pour l'attirer vers moi, et je l'ai embrassé.

- Merci beaucoup.

Il prit mon visage dans ses mains et posa doucement ses lèvres sur les miennes.

- De rien, mon ange.

- Comment étaient tes élèves ?

- Mmh... Aussi concentrés que ton frère.

J'ai ri.

- Tu as faim ?

- Un peu.

- On va manger alors.

Il me fit signe vers l'extérieur, alors que je posais les roses sur la table près de la fenêtre. Je me suis rapprochée de Nath qui me passa mon manteau que j'ai enfilé, et je l'ai suivi. Il verrouilla son appartement, et me prit la main.

- On va où ?

- Qu'est-ce que tu veux manger ?

- Tout me va.

- C'est comme tu veux.

- Rooh, fais pas le compliqué et choisis !

Il rit, et me tira vers lui pour déposer un baiser sur ma tempe.


◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇

- Tu n'es pas censé aller travailler ?

Il regarda l'heure et grommela quelque chose dans sa barbe, alors que je mangeais encore un morceau de mon dessert.

- J'ai pas envie d'y aller.

J'ai souri.

- Mmh... Tu sembles vouloir de moins en moins travailler.

- Je préfère passer plus de temps avec toi.

- Mais où est passé le Nath travailleur ?

- Il a perdu l'envie de travailler autant.

J'ai poussé un long soupir à fendre l'âme.

- C'est à cause de moi ?

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que j'ai toujours eu une mauvaise influence. Regarde-toi. Avant, tu étais studieux, et tu ne pensais qu'à ça. Quand je suis arrivée, tu as été mêlé dans de drôles d'histoires, et maintenant, tu es devenu sans-gêne, un beau parleur, et un fainéant.

- Ce n'est pas comme si ça ne te plaisait pas, rétorqua-t-il.

J'ai ouvert la bouche pour la refermer.

Oui... Ces deux Nathaniel me plaisent autant l'un que l'autre...C'est ça le problème.

- Tu es tout sauf une mauvaise influence. Si je travaillais autant, c'était surtout pour pouvoir oublier un instant la présence de mon père.

- ...Vos relations ont toujours été tendu ?

Il haussa simplement les épaules, en se levant. Il posa l'argent sur la table, et m'embrassa sur le front.

Et si tout recommençait ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant