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Le match contre le Cameroun était le plus facile pour Neymar parmi les trois matchs des phases de groupes. Quand ils jouaient contre la Croatie, ils ont eu du mal lorsque Marcelo a accidentellement marqué contre son camp à la onzième minute. Contre le Mexique, ils ont eu du mal quand le gardien mexicain arrêtait toutes ses balles de but. Neymar a vraiment eu du mal dans ce match. C'était un dûr match où il n'arrivait pas à marquer de but, et il n'arrivait pas à croire que c'était un gardien mexicain qui gardait le Brésil loin de la victoire.
Doucement, le Mexique était dévenu leur plus féroce rival. Même si historiquement le Brésil a été l'équipe la plus couronnée de succès, le Mexique avait récemment les signes d'un géant du football. Et il y avait cette défaite aux jeux olympiques d'été que Neymar n'oublierait jamais.
Si il devait être honnête, Neymar devrait admettre qu'il se sentait incertain quand ils jouaient contre les mexicains. Il savait qu'ils étaient bons dans les dernières années, les victoires entre les deux équipes étaient comme des aller-retour. Mais quand on parlait du Cameroun, il était plus confident que jamais. C'était la dernière équipe à s'être qualifiée pour la Coupe, c'était l'équipe qui jusqu'à maintenant avait perdu deux des trois matchs de poules et le Brésil n'allait pas leur donner la victoire.
Avec cette défaite pour l'équipe du Cameroun, il savait qu'ils allaient retourner à la maison comme la pire équipe de la compétition. Et il se sentait désolé pour eux, mais c'était le football, et dans le football tout peut arriver. Il savait que cette équipe n'était pas dans sa meilleure forme, il savait qu'ils pouvaient faire de meilleures choses, mais il savait aussi qu'ils donnaient tout ce qu'ils avaient et tout ce qu'ils voulaient était rendre leur pays fier.
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Quand le match fut fini and c'était évident que les Brasilerios allaient passer à la prochaine étape, Neymar célébra sur le terrain, mais c'était sans conviction. Il y avait une pensée au fond de son esprit qui le terrifiait, et c'était de rencontrer April. Il savait qu'elle était quelque part dans les gradins à le regarder.
Il espérait tellement que ça serait un heureux moment pour les deux.
Mais il a ruiner cette chance la seconde fois qu'il a decidé de mentir.
Et il le regrettait plus que tout.
Les fans commençaient à s'entasser dans le stade peu longtemps après le match, mais l'équipe continuait à célébrer et à prendre des selfies. Les gars sortirent du terrain et dans le tunnel où Carolina s'était faufilé avec Davi Lucca pour voir Neymar.
"Désolé." Elle s'excusa avec un sourire timide. "Il était tellement excité et il voulait voir son père. Donc, on a brisé les règles et on s'est faufilé."
Neymar souria à la vue de son fils, mais il remua sa tête avec un gloussement à la mère du garçon. "Ah, Caro, on aura les deux des ennuis pour ça." Il l'informa. "Pourquoi tu ne m'attenderais près de la sortie?"
Elle hôcha la tête. "Mais laisse Davi te faire un câlin d'abord."
"Okay." Le jeune brésilien sourit de nouveau. Neymar aimait son fils plus que tout.
Il ouvrit ses bras et Carolina sourit alors que son fils sauta de ses bras à ceux de son papa. "Tu voulais dire quoi à papa?" Carolina sourit, demandant à son petit garçon.
Avec un grand sourire, Davi Lucca répondit, "Papa champion!"
Avant que quelqu'un ne puissent les voir, Carolina prit Davi de nouveau dans ses bras et essaya de sortir du stade sans être vu.
Parfois elle n'aimait pas l'attention que son fils avait car elle voulait que sa vie soit normal, mais avec un père aussi talentueux et connu que Neymar, elle savait que ça n'arriverait jamais.
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April se tenait en dehors du stade avec Nev et Max. Ses soeurs avaient insisté, elles voulaient être là-bas pour tuer Neymar pour lui avoir menti, mais April leur avait demandé de retourner à la voiture. Si quelqu'un devait le frapper, ça devait être elle.
"C'est une vraie histoire." Max dit derrière sa caméra.
"Es-tu prête." Nev lui demanda avec un sourire excité.
Elle prit une bouffée d'air. "Pour être honnête, j'ai juste envie de me retourner et de m'enfuir et ne jamais m'arrêter jusqu'à que je sois à des milliers de kilomètres d'ici."
Posant une main sur son épaule, Nev la rassura. "Ça va aller. Si tu essayes de d'enfuir, on te pourchassera." Il plaisanta.
April lâcha un petit sourire. "Et si j'essaye de le taper, s'il vous plaît arrêter moi."
"Seulement après être sûr qu'il a apprit la leçon." Max ajouta avec un gloussement.
"Je n'arrive pas à y croire," Elle respira. "C'est Lucas. Le garçon d'une équipe de seconde division en Espagne, le garçon qui a vingt-deux ans, qui a comme couleur préférée le blanc, et qui aime la nourriture italienne. Il est le garçon qui m'a dit qu'il m'aimait et je veux juste savoir si tout ça est vrai."
"C'est le cas." Elle entendit une voix venant des portes du stade derrière elle.
Son coeur s'arrêta dans sa poitrine quand elle entendit sa voix pour la première fois. Elle pensait vraiment que sa voix était le plus beau son que ses oreilles n'avaient jamais entendu. Mais elle n'osait pas se retourner par peur que c'était seulement son imagination. Elle savait que son visage n'était pas celui dont elle était tombée amoureuse, elle savait que c'était sa personnalité qui comptait vraiment.
C'était juste une question de temps avant que sa colère reface surface. Elle se retourna rapidement pour voir Neymar qui était là, debout, avec un mignon petit blond dans les bras. "April," Il dit en marchant vers elle. "Je t'aime, et je suis préparé à te dire tout ce que tu veux savoir."
"Maintenant que tu t'es fait attrapé." Elle se moqua.
"Mon intention n'était pas de te faire du mal." Il prometta.
"Alors qu'elle était ton intention?" Elle lui demanda, attendant une explication. Des larmes remplissaient ses yeux et essayaient d'en sortir. "Car tu m'as menti, tu as joué avec mes sentiments, et j'aimerais savoir pourquoi."
Passant sa main dans ses cheveux, il lui dit, "Je voulais juste quelqu'un qui m'aime, pour moi."