Chapitre 5: changement de situation:

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Mon "chéri" qui s'était levé subitement couru vers la porte, bouscula le mystérieux inconnu connu et quitta le café me laissant seule. Ma tête me faisait toujours mal et je ne pus que penser : « Sympa le premier rendez-vous ! » Lorsque je reconnu enfin la personne qui me faisait tourner la tête elle se trouvait déjà devant moi. C'était Monsieur Trowley. Il se pencha vers moi et me dit :
« Bonjour Alice, puis-je me joindre à toi ? Ce serait bête de gâcher cette tarte meringuée au citron !»
Je n'en croyais ni mes yeux ni mes oreilles mais je répondis t'entant de me calmer :
«Bien sûr monsieur
-Oh non ! Pas de cela entre nous ma petite Alice ! »
Je ne comprenais pas vraiment. Attendez une seconde... Il a dit quoi ? Ma petite Alice, sérieusement. Ce professeur tellement craquant me drague! Cette journée prenait vraiment une tournure particulière. Il y a moins d'un mois on ne me regardait même pas alors qu'aujourd'hui tout est différent.
À présent, il me regarde droit dans les yeux tout en claquant des doigts pour capter mon attention :
« Alice, tu es là, cela va ? Que t'arrive-t-il ma petite Alice ? »
Sa voix me dira de mes pensées, je devais faire attention, être sur mes gardes, mais que me veut-il ? Je réponds sans trop réfléchir:
« Heu... Oui... Je t'EC.... Heu je vous écoute.
-Oh ! tendre Alice, tu peux me tutoyer, pas de chichi entre nous ma douce.
-Oui mais vous enfin tu ? Pourquoi es-tu là?, hésitais-je
-Je suis là car j'avais envie d'être avec toi
-Avec moi?, m'étonnais-je
-Oui, mon frère ne t'a rien dit ?
-Ton frère ?
-Oui, Vincent ! Vincent ne t'a rien dit ? »
Vincent ? Mais je ne sais même pas qui c'est ce Vincent!
«Non, il ne m'a rien dit !
-C'est bien dommage ... Moi qui me faisais une joie d'être avec toi, bon et bien, je m'en vais si tu ne veux pas de moi »
Il se leva et se dirigea vers la porte. Je ne comprenais pas vraiment ce qui s'était passé. Deux garçons hypers mignons voulaient être avec moi, dont mon professeur ! ? Et avec tout cela, j'étais assise toute seule à une table, dans un coin isolé que je ne connaissais pas. Je me levais en hâte, je courus vers la porte et sorti tout aussi vite du café. Je courais dans les allées enneigées, cherchant... Mais cherchant quoi ?je m'arrêtai devant une fontaine, j'étais perdu, encore plus perdu qu'avant. Je m'effondrais dans la neige, retenant mes larmes, j'avais envie de hurler, de crier mon désespoir. Aujourd'hui j'avais eu deux "soi-disant" rendez-vous et aujourd'hui je me suis fait abandonner lâchement deux fois. Deux fois ! Deux chances et deux déceptions quelle journée éprouvante... Je me relevais, trempée jusqu'au os, après une dizaine de minutes à tourner en rond, je me résolus à demander de l'aide. Ce fut un vieux monsieur qui accepta de m'aider. Il me ramena devant chez moi. Je gravis les marches, ouvris violemment la porte et courus m'enfermer dans ma chambre pour pouvoir pleurer toutes les larmes de mon corps. Je ne voulais plus aller en cours, je ne voulais plus les revoir, plus revoir aucun d'eux. Pourquoi étaient-ils si cruels ?

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