Moi, à la place de toi.

Chapitre 32 - La fin du silence

Je me réveilla doucement et sans savoir ou j'étais. Je crois que bien que c'est la première fois depuis des années que je dors aussi bien. J'ai de l'énergie et je ne me suis pas réveillée durant la nuit. Je me redresse et regarde autour de moi, je ne comprend pas. Pourquoi ne suis-je pas dans ma chambre ?

Tout les souvenirs me reviennent d'un seul coup, mon père, les Madrigal et Camilo. Je suis dans sa chambre. Zut ! Mon père, il.... Mince. Je regarde frénétiquement autour de moi, mon ami n'est pas la. Bon sang, ou est il ? Je me suis endormi ici ! Je vais vraiment avoir des problèmes. Je me lève et court vers la porte, je tente de l'ouvrir mais, rien. Pourquoi elle ne s'ouvre pas ?!

Je commençais à sérieusement paniquer, il fallait que je fuis. Je ne sais pas l'heure qu'il était mais le jour devait être levé depuis un moment déjà. Tout le monde allait découvrir le corps de mon père. Je pleurais tellement j'avais peur. Je frappais la porte, encore et encore. Elle allait bien finir par céder ! Mais est ce qu'une porte magique peut céder ? 

Alors que cette pensée me traversait l'esprit, je me mit à crier pour que les personnes se trouvant de l'autre coté m'ouvre. Je cris, je prie, j'implore tout en donnant des coups d'épaule dans ce morceau de bois. J'ai mal, mais tout le reste de mon corps me faisait déjà souffrir.

"-Camilo ?! Cria une voix au bord de la panique.

-Non, c'est Ivy. Je suis enfermée et j'arrive pas à sortir !

-Ivy ?! C'est Pepa ! Je vais chercher un double ne bouge pas !!!"

Après plusieurs minutes, j'entendis plusieurs bruits de pas. J'imagine qu'elle à du querir du monde. Il y eu un bruit de serrure et la porte fini par s'ouvrir. Je sortit en courant, je peinais à retrouver mon souffle. 

"-Merci. Soufflai je. J'avais l'impression que la chambre rétrécissait. 

-Pourquoi tu étais enfermé ? Demanda Abuela en posant une main dans mon dos pour me rassurer.

-Camilo il est... C'est la que je compris.

-Il est ou ? Questionna Pepa, plus qu'inquiète."

Je me mis alors à courir, sans répondre. Je ne pouvais quand même pas leurs dire que j'avais tué mon père. Il fallait que je retrouve mon ami et après, je partirai loin, très loin. 

J'entendis les bruits de pas derrière moi, ils étaient probablement entrain de me courir après, mais jamais ils n'arriveraient à me rattraper. Je passa devant Felix qui, en voyant déjà les trois femmes derrières, se mit également à me poursuivre. "Isabella ! Empêche la d'aller plus loin." Hurla la voix de Julieta. 

Je courrai et l'instant d'après, j'étais face contre terre. Je vérifia mes pieds, ils étaient attachés par des espèces de lianes. "Non !" Criai-je, tendant la main vers le village que j'avais presque gagné. Les lianes tiraient mes pieds pour me ramener dans la maison. 

C'est Augustin qui vint m'aider à me relever. Quand les adultes arriverent enfin à ma hauteur, Pepa se jeta sur moi. 

"-Dis moi ou est mon fils ! Elle n'était pas fâchée, elle n'était qu'une mère inquiète.

-Je ne sais pas."

Je commençais à pleurer, jamais je n'arriverai à échapper à mon père, même ce dernier étant mort. Abuela s'approcha et me prit dans ses bras, je pleura alors de tout mon soûl, la serrant fort à mon tour. Je me mis alors à expliquer ce qu'il s'est passé la nuit dernière.

"Je voulais en finir. Je voulais mourir. Avais-je entre deux sanglots. Mais il m'a retrouvé, je ne sais pas comment. On a passé la nuit dans sa chambre. Je ne voulais pas m'endormir, je ne voulais pas rester. Et je ne voulais certainement pas qu'autant de monde soit impliqué. Il n'était pas la quand je me suis réveillée. Je suis désolée, tellement désolée."

Je m'attendais à ce qu'ils m'hurle dessus. Je m'attendais à ce qu'ils s'énervent, même si ils avaient levé la main sur moi. J'aurai compris, ils auraient eu raison. Mais leurs réactions fut tout autre. Abuela demanda à Julieta de s'occuper de moi et d'Antonio. Elle mit une main dans mon dos pour me guider jusqu'à la cuisine pendant que les autres, descendaient au village.