jason et les dunes dansantes

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[écouter avec le média, vers les 40èmes minutes surtout mais la première musique fonctionne aussi, comme vous voulez!, ça vous mettra dans l'ambiance]

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rien que le bourdonnement dans sa tête, incessant, rapide. si bruyant. si intense. et pourtant, seul le faible vent soufflait dehors. 

les pieds tremblants, balloté par les vagues de sable, jason. sa tête tournait, il avait chaud. terriblement chaud. il était un volcan sur le point de lâcher une mare de lave.

le jour semblait être régné par hadès; il crachait du feu que le blond ne voyait pas mais que son corps ressentait, au fond de lui son cœur brûlait de rage, de désespoir.  il marchait lentement, cramé par la chaleur du char d'apollon. 

sa gorge, épuisée, sa bouche, sèche, ne lui donnait plus cette salive, cette salive qui remplaçait la denrée précieuse qu'il ne possédait plus. les merveilles de poséidon, un peu d'eau, juste un peu, un peu, un peu...

ses yeux tournaient, les mirages emplissaient son esprit vide. il voyait les arbres, il voyait les arbres, il voyait les arbres ? seulement une mauvaise ombre que sa rétine avait créée. il crevait d'eau, le pauvre gamin perdu dans l'immensité du cimetière à la beauté dorée. 

ses bras devenaient encore plus mous que le jour précédent, son ventre faisait de drôles de bruits que le jeune homme aux yeux azurins n'accordaient plus d'importance; fébrilité dans ce bout d'univers perdu. 

aucun espoir, hein ? un rire amer sortit de ses lèvres craquelées. il devait faire peur. ses mèches perdaient de son blond doré qu'il aimait tant. était-il sur un bateau? il tanguait dangereusement. 

le sable l'entraînait vers le fond, vers sa perte, vers l'enfer. il voyait les dunes changer de forme, danser et tournoyer dans l'air.

lui, tombait dans la masse noire du désert. pas d'espoir, son corps n'abritait plus rien, il était déjà mort, et il allait mourir, une deuxième fois.

sable (é)mouvant | jason graceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant