Jour 3 : est-ce cela l'amitié ?

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Le lendemain, je me suis réveillée seule dans la forêt. Aucun nuage n'était présent dans le ciel et j'ai pu sentir le soleil me réchauffer peu à peu. Le vent soufflait doucement et les feuilles tombaient les unes après les autres. C'était juste magnifique ! Les oiseaux gazouillaient et la rosée dégoulinait sur l'herbe fraiche. Ce paysage m'a tellement apaisé que j'en ait même oublié que j'avais cour. Alors une fois que je suis revenue à moi, j'ai essayé de retrouver mon chemin, sans grande réussite. J'ai alors sorti mon téléphone. Je n'avais toujours pas de connexion. Il était 8h45, je commençais à avoir faim et soif. Soudainement, j'entendis une voix d'homme me semblant familière et vis un véhicule. J'ai couru dans cette direction. C'était le shérif !

« April ! s'exclama-t-il. Nous t'avons enfin retrouvé ! Que faisais-tu ici ? Oh et puis ce n'est pas grave. Tu me raconteras tout cela une fois que nous serons rentrés.

- Merci beaucoup, je me suis perdue hier soir.

- Ne t'en fais pas, je suis là maintenant. Moi et les enfants avions vraiment eu peur.

- Les enfants ? lui demandais-je.

- Eh bien Stiles, Scott et leurs amis. D'ailleurs, ils t'attendent à la maison.

- Mais il n'y a pas cours ?

- Non, le lycée a fermé aujourd'hui afin de mobiliser un maximum de monde pour te retrouver.

- Vraiment !

- Oui, Lydia a réussi à convaincre le directeur. Ça n'a pas été une chose simple mais elle a réussi.

Je n'en revenais pas, ils se sont réellement inquiétés pour moi. Je les ai peut-être jugés trop rapidement.

- Oh, mais tu es trempée, me dit l'adjoint du shérif, Parrish. (Je ne le connaissais pas mais il était assez mignon)

- Ce n'est rien, j'ai trébuché et suis tombée dans un fossé rempli d'eau, expliquai-je un peu gênée.

- Tenez, ça va vous réchauffer, me dit-il en me tendant sa veste.

- Ça va aller ne vous en faites pas, répondis-je en souriant.

- J'insiste, tenez. »

J'ai donc accepté. Stilinski m'a ouvert la portière de la voiture et nous avons discuté tous les 3 durant le trajet. Lorsque nous sommes arrivés, je suis sorti du véhicule. J'avais toujours la veste de Jordan sur mes épaules. Je comptais lui rendre mais il m'a regardé dans les yeux et m'a fait un signe de la main. Je pense donc qu'il voulait que je la garde. Après ça, je me suis retournée et ai vu l'alpha avec sa meute.

Ils m'observaient tous sans un bruit. Je me suis donc dirigée vers la maison pour pouvoir manger et me changer. Mais Stiles m'interpella :

« Tu ... tu vas bien ?

- Oui merci, lui dis-je en souriant.

Je m'apprêtais à entrer mais :

- Au fait, merci de m'avoir recherché. Je sais ce que vous avez fait pour moi et je vous en suis très reconnaissante.

- Euh April, intervint Scott.

- Qu'y a-t-il ?

- Je voudrais m'excuser.

- A propos de quoi ?

- Je t'ai menti, nous t'avons tous menti, avoua-t-il.

- Je le savais ne t'en fais pas. J'apprécie ta sincérité.

- Est-ce que ça te dirait que demain, je t'emmène voir DEATON ? me proposa-t-il.

- Avec plaisir, répondis-je avec enthousiasme. Bon je vous laisse, je vais manger et prendre une bonne douche. Et encore merci. »

Je les ai quittés avec le sourire aux lèvres. Finalement, nous allions peut-être bien nous entendre. Une fois prête, je descendis et vis le fils du shérif.

« Eh April, s'exclama-t-il.

- Oui, c'est moi, répondis-je avec amusement.

- Je ne t'ai pas encore demandé pourquoi tu étais dans les bois la nuit dernière.

- Ah mais c'est vrai que je n'en ai parlé à personne encore ! Eh bien, pour commencer, lorsque je suis sortie de l'hôpital, je reçu un message venant d'un numéro inconnu [...] (je lui ai raconté toute l'histoire). Voilà maintenant tu sais tout.

- Attend, tu m'as bien dit que tu avais rencontré Théo ?!

- Euh oui pourquoi ?

- Fais attention, ce mec fou le bordel partout où il passe.

- Comment ça ? lui demandais-je.

- Eh bien, avec Scott, on l'a connu en primaire. On l'a revu il y a peu. Il a manipulé Liam, essayé de tuer Scott et a joué de la naïveté de Malia.

- Ah bah c'est comment dire ... originale, dis-je en riant jaune.

- Donc franchement fais attention avec lui. Je ne vais pas te dire de ne pas le côtoyer car je ne suis pas à ta place mais juste, prend tes précotions avec lui.

- Merci ! Ne t'en fais pas je me méfierais. »

Le reste de la journée était presque ennuyeux quand on le compare à ce que j'ai vécu depuis mon arrivée. J'ai dû aller au commissariat pour expliquer ma disparition puis je suis allée faire un tour en skateboard. Ensuite, je suis rentrée, nous avons dîné. Je suis partie dormir directement après.

Un renouveau pour la jeune AprilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant