i will never leave you

1. La soirée

ABBY-

Le but était simple.

Draguer un homme d'une vingtaine d'années et le baiser pour gagner du fric, assez simple à proximité.

Ma robe rouge embellissait mon corps et fessait particulièrement ressortir ma poitrine.

Je pris un verre de vin trouvé sur le rebord du plan de travail,la fête était littéralement nulle.

Mais je fis mon taff.

Après tout ya pire non?

Baiser des mecs pour gagner du fric n'est pas si terrible que ça en a l'air.

Honnêtement c'est même génial, je n'ai jamais eu de fantasme et de plaisir sexuel à vrai dire.

Sexe, drogue, argent.

C'est trois mots qui représente la vie de ces jeunes gens dans toute cette baraque.

Mais d'abord avant toute chose, il fallait que je trouve "lui".

Je ne sais pas qui était ce garçon nommé "Devon" que m'avait parlé mon manageur , Chris.

Ma meilleure amie, je l'espérais pourelle, devait être dans une soirée mille fois mieux.

Jayna m'avait parlé que la soirée qu'elle allait passer serait tout simplement "extraordinaire"en me rappelant qu'elle m'avait dit ça en s'étant levé du canapé en fessant une imitation de Shakspear.

Finalement ce Devon ne fit pas longtemps à trouver. Comme Chris me l'avait décrit, il était grand, brun et torse nu.

Pourquoi sa a l'air si simple?

- Tu es perdu ? Me questionna un jeune inconnu.

- Oh euh, non. Acquiesça.

Il allait partir, mais je lui pris le bras, avant de lui dire:

-enfaite si, je cherche les toilettes.

-Tu montes l'escalier et c'est à droite. Me fit-il avec un clin d'oeil.

Mon plan était simple, l'emmener dans ces fameuses toilettes en haut à droite des escaliers.

Il était assis entouré de nanas d'un soir, sur un grand canapé rouge en cuir . Il fumait, ça se voyait à vue d'oeil. Mes soupçons ne furent pas longs puisque quelques secondes après il retira la cigarette qu'avait la fille à côté delui.

Je le regardai avec un regard perçant,comme si j'avais besoin qu'il me remarque, il le fallait.

Ce n'était pas aussi simple avec lui ,il ne me regarda même pas du coin de l'oeil.

Chaque fais et geste que je fessaisétait comme une épreuve de conquête envers ce jeune brun.

Mais non, il resta là, sur place ,sans bouger.

Je pris donc la fameuse cigarette qu'il avait sur le coin de sa bouche et commença à la fumer.

Il ne me rétorqua pas un sourire, mais au contraire , plutôt un visage très expressif qui voulait tout dire.

Il était en colère et sa se voyait.

Il me fixa avant de me dire:

- qui es-tu ?

La fameuse question.

Mais en vérité , qui suis-je réellement ?

Une pauvre pute? Ou bien simplement une meuf qui baise avec tout le monde?

Je n'en savais rien.

Même ma mère n'en savait rien, elle non plus n'est pas parfaite . Quand elle avait huit ans ces trois frères ont abusé d'elle. Sa mère était une pute. Elle fessait le même boulot que moi.

Ma grand-mère répétée sans cesse à ma mère "soit tu es comme moi, soit tu t'occupes de tes frères."

Évidemment elle a choisi la deuxième solution. Mais tout ce baratin est revenu au même point.

Elle a été violer par ses propres frères .

Il fallait donc que je change d'identité.

Il me fallait un surnom, pas un blaze qu'on trouve sur le net, non, un vrai. J'avais beau chercher toute la nuit, rien ne me venait à l'espris.

Réfléchies putain Abby, trouve bordel. Repense à quelque chose putain, putain.

La mort de mon père? Ma mère? Ma grand-mère ? Mon chien qui est mort quand j'avais six ans et qui m'a traumatiser à vie?

Et merde...

Et puis je pensai longuement, peut-être un peux trop longtemps même. Jayna, Abby, ensemble ça peut le faire.

- Naya, enchanté . Dis-je soudainement.

- Tu n'es pas invitée .

Il se leva avant de prendre la bouteille d'alcool qui avait sur la table basse. Il s'avança vers moi, de plus en plus proche. Je fis quelque pas en arrière , me rappelant que j'avais piqué ça cigarette ,

c'était la sienne, à lui, à Devon.

- Je suis désolée, ce n'est qu'une clope.

Provoquer , peut-être pas la clé du bonheur mais probablement la clé de la puissance.

Il me fusilla du regard mais violemment. Il allait s'énerver, c'était sur à une infinité de pour cent.Je pris une grande inspiration, ces joues devenaient rougeoyantes et mon visage devenait livide.

Il se pinça le bout du nez.

J'avais peur ,  j'étais terrifier à vrai dire .

C'était trop tard, il était à deuxcentimètres de mon visage avant de me crier à la gueule:

- NON CE N'EST PAS UNE SIMPLE PUTAIN DE CLOPE.

Il était vraiment énervé à ce stade-là . Mais j'ai compris, il y avait de là beuh dans sa clope.

- J'AI PAYER LA BEUH QU'IL Y AVAIT DEDANS.

Puis il reprit, plus calmement cette foit ci ,toujours en ce rapprochement de moi bien évidemment.

- Tu sais combien ça vaut?

A vrai dire, oui je le sais. Mais je refusais de lui montrer que je le savais.

- Non.

Ce mot que tous les jeunes d'aujourd'hui disent à leur mère. Je me sentais à la place de ces jeunes.

J'allais lui tenir tête. Cela me paressait logique.

Il recula, puis partie. Je ne sais pour quelle raison, mais il partit, je ne sais où.

Peut-être qu'il voulait être seul ?

Il était susceptible, je l'es provoquer, il la cherchait.

C'est sûrement le moment idéal pour essayer de le convaincre de coucher avec moi.

Après tout ce n'est pas si sorcier que ça en a l'air.

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xoxo