Le contrat

Chapitre 11

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Message: Cette fic prend en compte jusqu'au quatrième livre d'Harry Potter.

Chapitre 11

Harry laissa sa bouche explorer passionnément celle de son mari qui était complètement détendu dans ses bras, se contentant de l'enlacer vigoureusement tout en lui caressant les cheveux. Merlin... Comment espérait-il se concentrer en ayant une telle vue? Si Malfoy était prêt à se masturber alors qu'il se trouvait dans l'autre chambre... il pouvait bien le faire pour lui. Toucher ce corps encore une fois... Il savait qu'il aurait dû attendre encore quelques jours... une éternité... mais si Malfoy était si excité qu'il était prêt à se masturber, pourquoi ne devrait-il pas le toucher? il pouvait donner au moins autant d'orgasmes qu'une foutue main, non? Il laissa ses mains explorer la peau douce qui se trouvait en-dessous du t-shirt de Malfoy, et il ne put s'empêcher de gémir contre les lèvres fins. Bordel, il pouvait sentir son bas-ventre se durcir davantage... semblant vouloir faire un trou dans son pantalon. Se contrôler alors que son mari était si proche de lui? Alors que son odeur envahissait ses narines et que sa peau douce était à porter de mains? il n'était pas aussi fort que ça malheureusement. Auparavant, il aurait pu résister, mais toucher Malfoy l'avait rendu cinglé... complètement cinglé. Il écarta brusquement les jambes du blond, s'installant entre elles et collant son érection contre celle de l'ancien Serpentard. Malfoy poussa un gémissement inarticulé avant de tirer ses cheveux, l'empêchant de l'embrasser. Étrangement, cet éclair de douleur lui donna encore plus envie de dévorer son époux. Ouais... la preuve que Malfoy l'avait rendu complètement cinglé. La respiration du blond était si haletante qu'elle caressait sa peau. Il voulait l'embrasser... encore une fois... juste une dernière fois...

- Il... Il reste encore deux jours. Souffla désespérément le blond.

- Malfoy! S'énerva Harry. Tu étais sur le point de te masturber!

- Alors quoi? Tu veux m'aider, Potter? Siffla son mari, les yeux plissés.

Merlin, ses caresses étaient donc si horribles que Malfoy ne voulait même pas qu'il l'effleure plus d'une fois par semaine. Il s'apprêtait à se redresser lorsqu'il remarqua une lueur de tristesse dans le regard argenté. Bordel... Il ne comprenait rien à son époux. Comment était-ce donc possible? Comment avait-il pu épousé un homme qu'il comprenait si peu? Malfoy était différent de toutes les autres personnes qu'il connaissait... Il n'était pas... émotionnel. Ou bien peut-être l'était-il et lui ne comprenait rien. Ron avait peut-être raison... peut-être devait-il arrêter de penser n'importe quoi sur le blond et tirer ses propres conclusions... peut-être devait-il se résigner à lui poser des questions... même si ouvrir sa bouche semblait bien plus difficiles que d'affronter une horde de mangemorts en furie. Il relâcha alors lentement le blond, mais ne partit pas de la chambre, préférant s'asseoir sur le bord du lit. Il passa alors une main nerveuse dans sa chevelure noire, se faisant violence pour ne pas pousser un grognement de désespoir. Merlin... Il voulait le toucher... Il voulait le dévorer... Comment était-il possible de désirer quelqu'un à ce point? Cela pouvait-il vraiment être à sens unique? Il n'avait jamais été considéré comme étant mauvais au lit. Il avait toujours donné satisfaction à ses amants. Pourquoi était-ce donc si différent avec Malfoy? Il avait pourtant cru qu'il avait fait du bon travail... Oh bordel! Il devait ouvrir la bouche et essayer de comprendre le blond... Malgré qu'il n'avait aucune envie de parler. Il se racla bruyamment la gorge et les yeux de Malfoy se posèrent vivement sur lui, ses lèvres se pinçant l'une contre l'autre.

- Je... Je ne te comprends pas. Commença lentement le brun.

- C'est moi qui devrais dire cela. Répliqua froidement Malfoy. Nous avions convenu que nous coucherions ensemble chaque semaine... et pourtant tu viens dans ma chambre sans même cogner à la porte...