ℳ𝑜𝓃 𝒽𝒾𝓈𝓉𝑜𝒾𝓇𝑒 𝒜𝓃𝑜𝓀𝓎 (𝒯𝑜𝓂𝑒 𝟸) Réécriture

𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 𝟷

Depuis deux ans, elle est partie dans les forces spéciales, contre l'avertissement de sa famille. Les premiers mois tout allait bien, elle envoyait des lettres à ses proches, mais le temps avançait, moins ils en recevaient jusqu'à plus en avoir.

Lui la cherchait désespérément, il avait demandé à l'Hokage de l'informer de tout ce qui se passait dans les forces spéciales, comme des meurtres, des disparitions ou même ses allées et venues et où il pouvait la trouver. Mais, comme lui, l'Hokage n'avait plus de nouvelles de la jeune fille, elle craignait même que son infiltration dans la Racine soit découverte et qu'elle soit morte, elle s'en voulait même de lui avoir confié cette mission.

Point de vue : Shikamaru

Avec mes coéquipiers, nous sommes dans le parc de Konoha, assis dans l'herbe.

— Nan mais, tu es plus le même depuis qu'elle est partie. Cris Ino

— Elle n'a pas tort. Répond Choji.

— Je sais que tu l'aimes, pourtant elle est partie. Dit-elle

Je soupire et me relève, je pars et Ino me cris:

— Arrête de te défiler quand on parle d'elle.

— Rien à faire, il partira toujours. Répond Choji en mangeant.

Je n'ai pas le temps de sortir du parc qu'un jōnin vient vers moi et me demande:

— Tu es Shikamaru Nara?

— Oui.

Il me donne une lettre et il part comme il est venu, je m'empresse de l'ouvrir et je la lis, fausse joie en voyant que ça ne provenait pas d'elle.

Nous avons des nouvelles, viens vite à la résidence, je te dirai tout.

Cordialement, Tsunade.

Je cours dans tout le village, je rencontre Ken devant la résidence, nous nous saluons et nous montons jusqu'au bureau, il toque et nous entrons.

— Bonjour les garçons. Dit-elle.

— Quelles sont les nouvelles ? Demande Ken froidement.

Depuis qu'Anoky ne donne plus de nouvelles, il est devenu froid avec tout le monde. En fait, nous ne voyons plus la famille Hatake, les rumeurs courent que Nika est devenue malade à cause de la disparition de sa fille.

— Les nouvelles ne sont pas très bonnes, nous avons retrouvé un corps portant l'emblème des forces spéciales. Cela dit, nous ignorons qui est cette personne. Le peu que l'on sait, c'est qu'elle a probablement 14-15 ans, que c'est une fille aux cheveux blancs et qu'elle les a rejoints il n'y a pas si longtemps. Dit-elle.

Nous sommes tous les deux sous le choc, la description qu'elle nous a faite lui correspond.

— Si vous le souhaitez, vous pouvez vous rendre à la morgue, pour confirmer si c'est elle ou pas. Dit-elle.

Nous partons de son bureau, une fois sortis nous nous écroulons à terre, nous avons des informations que nous ne voulons pas avoir.

— Tu vas faire quoi ? Demande-t-il.

— Je vais voir. Dis-je.

— Quand ? Demande-t-il.

— Demain le temps de digérer la nouvelle. Dis-je.

— En espérant que ce n'est pas elle. Dit-il au bord des larmes.

— Tu vas le dire à tes parents ? Demandai-je.

— Nan, le temps que j'ignore si c'est elle, je veux pas leur faire mal pour rien.

Je me relève et lui dis :

— Courage.

— Toi aussi. Répond-t-il.

Nous repartons chacun de notre côté. Pour ma part, je rentre chez moi.

— Je suis rentré. Dis-je assez fort.

— Tu as passé une bonne journée ? Demande ma mère.

— Et toi, ta journée ? Demandai-je en ne voulant pas répondre.

— Bien. Dit-elle avec un faible sourire.

Je pars dans ma chambre, m'installe sur ma chaise de bureau, j'ouvre le tiroir de ce dernier et prends une boîte en fer. À l'intérieur, j'y range toutes ses lettres. Je les relis toutes, une par une. Mes larmes coulent de plus en plus.

"Pourquoi je t'ai laissé y aller."