Chapitre 7: Just hold on we're going home

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-Tu l'as tué?

-Je ne pouvais pas faire autrement, c'est tout. Prononçais-je d'une voix froide. Et Pain?

-Assommé, dehors, dit-il timidement.

-Je vais le ramener dans la voiture, fis-je en ouvrant la portière.

-Et lui? dit-il en pointant du doigt le corps de Madara.

-Laisses le là, on verra après.

Je m'approchai du corps du roux et le fis rouler m'assurant de son inconscience. Je vérifiai qu'il ne détenait aucunes armes et commençai à le traîner jusqu'au véhicule. Quand le brun m'aida à l'installer sur les sièges, une explosion retentit, nous envoyant ses restes enflammés.
Ils avaient piégé ma voiture, même si on les aurait suivis, on serait devenus un barbecue géant. Kiba resta sous le choc, observant les morceaux de Jeep s'embraser. Je mis une main sur son épaule et il sursauta à ce contact.

-On... On... me dit-il avec des yeux plein d'anxiété, de panique et de soulagement.

-Je sais, soufflais-je, je sais. Je le pris dans mes bras, me voulant réconfortant et il resserra les siens autour de moi. Cette étreinte dura étrangement longtemps sans que cela me gêne. Écoute, je comprendrai que tu veuilles t'arrêter l- Un poing s'abattit sur ma joue.

-Je t'ai suivis jusqu'ici en sachant que ça ne serait pas facile. Je ne t'abandonnerais pas, et encore moins maintenant, alors arrête de dire des conneries pareilles, dit-il une main tendue vers moi pour m'aider à me relever. Et allons chercher ce maudit blond!

J'acquiesçais d'un mouvement de tête et nous partions en direction de Naruto. Il conduisait prudemment, en suivant particulièrement bien les indications du GPS. J'étais à l'arrière, en compagnie du cadavre et de l'inconscient, perdu dans mes pensées. Cet ami, plus courageux que je ne l'aurais cru, me demanda si j'allais bien. Sûrement à cause de mon regard vide de toute lumière. Je venais de tuer trois hommes, je les ai tué et n'ai ressenti aucune tristesse, aucune compassion. C'était eux ou toi, ou vous... C'est vrai. Ma seule satisfaction, c'est que Kiba n'a pas eu à arracher la vie à quelqu'un, je voulais au moins ça même si lui crois le contraire. L'impliquer davantage n'était pas envisageable.
Alors oui, j'avais le regard vide, le regard d'un meurtrier. Des gémissement se firent entendre. Pain se réveille. Il ouvrit péniblement ses yeux, me laissant voir par intermittence ses pupilles violacées. Je resserrai mon arme dans mon dos vérifiant en même temps que le couteau était bien à mes côtés.
Il observa autour de lui et fut tout d'abord prit d'un sursaut de surprise, puis de panique avant de venir m'attaquer.
Il était encore faible, un simple coup de pied dans le genou suffit pour le neutraliser.

-Pourquoi, vous ne m'avez pas tué? Siffle-t-il.

-Il, dis-je en désignant Kiba, ne devait pas te tuer. Il ne devait pas tuer. On resta un petit moment dans un silence, qui n'était pas gênant, avant qu'il ne reprenne la parole.

-Et moi? C'est toi qui va me tuer?

-Je ne vois pourquoi, on te tuerais si tu coopères, intervient Kiba. Il le regarda perplexe et observa le corps du défunt.

-On dirait presque un travail de pro, dit-il en me jetant un coup d'œil. Je crois qu'une coopération sera la meilleure solution.

-Exactement, sourit le brun.

-Commence par nous indiquer où est Naruto, dis-je froidement, si tu nous trahi je te ferai la peau, lui chuchotais-je au creux de l'oreille le faisant déglutir avant d'hocher la tête et de nous confirmer que c'était bien là qu'était Naruto.

Heureusement pour nous, ils l'avaient mis dans un repère que peu de membres connaissait. Il nous expliqua qu'il devait y avoir trois personnes avec lui qui se reléguait toutes les trois heures. Nous n'étions plus qu'à sept kilomètres de mon petit rayon de soleil et nous commencerons le plan.

Deux heures dix-sept
Maison isolée de l'Akatsuki

-Pain, qu'est-ce tu fous ici?

-Je te ramène de la marchandise ordre du chef, dit-il en nous jetant par terre alors que nous sommes ligotés. Ça fait longtemps que t'es là?

-Trente minutes depuis que Zetsu est parti, souffle-t-il, le chef n'est pas avec toi?

-Hidan, dit-il en se rapprochant de lui, tu poses trop de questions le chef fais ce qu'il veut, crache-t-il.

-Toi, tu t'es encore fais rabaissé par le chef, plaisante ledit Hidan avant que la main de Pain ne s'abatte sur sa joue, le faisant tomber et qu'il en profite pour récupérer son arme.

-Ta gueule, il comprima sa poitrine avec son pied, c'est clair? Tu sais que là je pourrais te tuer, tu le sais? Hidan hoche la tête et Pain nous fais un signe de main pour qu'on libère nos mains. C'est bien, ça, très bien, il faisait glisser l'arme le long de la mâchoire de l'argenté, alors t'arrête tes conneries! Il se retourna vers nous et gueula. Mais qu'est-ce que vous foutez encore là, il est à la cave allez-y!

-Tu fais parti des traîtres toi aussi, se moque-t-il en lui crachant au visage que le roux essuya.

-Mais au moins, je suis en vie. Il lui tira une balle entre les deux yeux. Pff quand je vous disais de descendre c'était pour y aller.

-T'aurais pu nous trahir, donc on est restés. Maintenant on y va, dis-je en le poussant, ne sachant pas où se trouvait la cave en réalité.

-Du calme, on y va. C'est là, il est derrière, dit-il en entrouvrant lentement la porte.

Ça y est, cette fois-ci, c'est la bonne.

A suivre...

A jamais je t'aimerais. |BxB|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant