Chapitre 20: Beautiful as ever.

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Des baisers dans mon cou venant me chatouiller? On peut dire que c'est le genre de réveil vous faisant apprécier largement d'avoir un chéri surtout après la nuit qu'on a passé. Je décidai malgré tout de garder encore un moment les yeux fermés pour savourer la tendresse matinale de mon ange blond.

-Amour... dit-il entre deux baisers, je sais que t'es réveillé, tu te retiens de gémir. Découvert, j'ouvris alors mes onyx pour rencontrer ses deux océanes rieuses me faisant encore plus sourire.

-Tu pouvais pas juste faire semblant? Dis-je en caressant la ligne de son nez.

-Avec les bruits que t'étais entrain de faire, j'aurais pas fait semblant de te prendre, tu vois, répond-t-il encore plus amusé de me voir rougir et de poser ses lèvres sur les miennes pour un baiser tendre.

-Dobe, laisse mon cul en-dehors de ça. Fis-je en lui mettant un coup avec mon oreiller avant de me lever rapidement et de m'enfermer dans la salle de bain.

-Sasuke, ouvre-moi cette porte. Dit-il en actionnant la poignée inutilement.

-Non! Je sais très bien que t'en a après mon cul.

-Je vois absolument pas de quoi tu parles. Je pouvais l'entendre sourire innocemment ce qui me fit rire.

-Ouais c'est ça, on en reparle quand j'ai fini dans ce cas, continuais-je en rentrant sous la douche et allumant le jet d'eau chaude pour me placer dessous.

J'entendis son soupir traverser la porte et ses pas s'éloigner en comprenant qu'à présent je n'étais pas prêt de sortir de là avant dix bonnes minutes.

Cette séparation a été en quelques sorte notre salut. J'ai l'impression d'être tombé une nouvelle fois amoureux de lui, que nos liens en sont sortis encore plus fort, que notre complicité en est devenu plus intense, que notre relation est encore plus belle qu'avant. Je n'aurais franchement pas pu imaginer mieux pour nous et pour tout dire en partant de la maison ce jour-là, je voyais surtout le pire nous arriver. Je ne pense pas qu'on aurait pu se retrouver comme ça sans avoir été loin de l'autre. Ça a réellement été l'élément déclencheur, le déclic qui nous fit prendre conscience de notre amour autant pour lui que pour moi. On en avait eu besoin. C'était le sentiment que j'avais. Que ça nous avait été nécessaire. On a relâché la pression et le stress inutile et on s'est concentré sur l'essentiel pour rester ensemble.

Mais maintenant il va nous falloir retourner à Konoha, car malgré tout ça fait quand même un mois qu'on vit dans ce magnifique hôtel cela dit. Puis j'ai mes affaires à régler avec mon entreprise laisser certes au mains de mon bras droit Pain à qui je peux faire entièrement confiance, mais ça doit bien faire deux mois que je n'ai pas mis un seul pied dedans ce qui n'est pas digne d'un professionnel comme moi. Sans compter Kiba, car il me manque aussi et j'ai bien vu que le blond avait une haine beaucoup plus profonde pour lui, sûrement jaloux du temps que j'ai passé avec lui quand ça n'allait pas.

-Naruto, lâche-moi maintenant, soupirais-je tandis qu'il me portait sur son épaule alors que je venais tout juste de mettre ma serviette autour de ma taille.

-À la douche, j'ai dis, ordonne-t-il en me mettant une fessée provoquant un gémissement de surprise de ma part.

-Mais j'en sors! Râlais-je.

-Mais je n'étais pas là, donc ça compte pas sourit-il le plus simplement du monde. Sérieusement cet homme a-t-il réellement vingt-deux ans?

-Tu sais très bien que ce n'est jamais QU'UNE SIMPLE douche quand on la prend ensemble, boudais-je.

-Je veux juste qu'on aille ensemble sous la douche... Fit-il en faisant la moue.

-Rien qu'une douche? Le questionnais-je sur la véritable identité de ses intentions.

-Promis. Sourit-il.

-Allons-y alors, soupirais-je vaincu.

Son "Yes!" me fit sourire. Il est toujours le gosse que j'ai aimé enfant. Et maintenant il est aussi l'homme que j'aime.

Après la douche qui s'est passé sans encombre, on quitta cet havre de paix pour ma part à contre cœur. Beaucoup d'agréables souvenirs se trouvent à l'intérieur désormais. Je pense qu'on devrait y retourner de temps à autre, histoire de s'y ressourcer.

On appela une dépanneuse pour qu'il ramène sa voiture chez nous et je conduisis mon Audi R8 blanche vers notre ville en compagnie de l'amour de ma vie qui ne cessait de me fixer.

-Quoi? Pourquoi tu me regardes comme ça? Dis-je mes joues se teintant légèrement.

-Rien, je t'aime, me dit-il spontanément me faisait lâcher un sourire.

-Je t'aime aussi.

FIN.

A jamais je t'aimerais. |BxB|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant